Equateur : du 01 Juillet au 03 Août 2010 avec Galapagos : du 08 au 14 Juillet 2010

Itinéraire de l'Equateur

 

J272 01/07/2010 trujillo – départ pour guayaquil

 

J273 02/07/2010 arrivée à guayaquil

 

J274 03/07/2010 départ pour puerto lopez

 

J275 04/07/2010 puerto lopez

 

J276 05/07/2010 puerto lopez

 

J277 06/07/2010 retour à guayaquil

 

J278 07/07/2010 guayaquil

 

J279 08/07/2010 avion pour les galapagos baltra – santa cruz

 

J280 09/07/2010 floreana island

 

J281 10/07/2010 santa cruz

 

J282 11/07/2010 santa cruz – isabela

 

J283 12/07/2010 isabela

 

J284 13/07/2010 isabela et tintorera

 

J285 14/07/2010 isabela – santa cruz – baltra – guayaquil

 

J286 15/07/2010 guayaquil – cuenca

 

J287 16/07/2010 cuenca

 

J288 17/07/2010 cuenca

 

J289 18/07/2010 cuenca

 

J290 19/07/2010 cuenca

 

J291 20/07/2010 cuenca - banos

 

J292 21/07/2010 banos

 

J293 22/07/2010 banos

 

J294 23/07/2010 banos – puyo – banos

 

J295 24/07/2010 banos

 

J296 25/07/2010 banos

 

J297 26/07/2010 banos – quito

 

J298 27/07/2010 quito 

 

J299 28/07/2010 quito mitad del mundo

 

J300 29/07/2010 quito - otavalo

 

J301 30/07/2010 otavalo

 

J302 31/07/2010 otavalo - quito

 

J303 01/08/2010 quito

 

J304 02/08/2010 quito

 

J305 03/08/2010 quito – miami - orlando

Jour 273 arrivée à guayaquil

Je me réveille vers 9h, nous sommes toujours dans le bus en direction de guayaquil. Nous sommes toujours au Pérou, on longe l'océan pacifique. Ici, le temps est dégagé et il fait très beau, contrairement aux alentours de lima ou de trujillo. Vers 11h, nous arrivons à tumbes, dernier arrêt avant le poste frontière. 30 minutes plus tard, le douanier nous appose son tampon de sortie pour le pérou. Ca y est c'est fini après environ 28 jours ici. On reprend le bus, traversons la ville de huaquillas coté équatorien puis redescendons du bus pour cette fois faire notre entrée en équateur. Les formalités sont rapides, en quelques minutes nous sommes à nouveau dans le bus où l'on nous sert un déjeuner. Ce qui nous frappe ici c'est le changement de climat immédiat : il fait chaud et très humide, en se croirait revenu en Indonésie, il va falloir qu'on s'y habitue de nouveau. Les paysages sont également très différents : après la plage et la poussière du nord du pérou, on est en pleine jungle équatorienne (et ce en quelques kilomètres). On se croirait pour le coup revenu au laos : même maison en bambou, même arbre et même hamac un peu partout, la vie à l'air de s'écouler paisiblement ici. Le trajet jusqu'à guayaquil est encore long, nous arrivons dans cette immense ville vers 18h45 soit après 18h de trajet. On partage un taxi avec un couple d'australiens pour  regagner le centre ville. Notre hôtel est plutôt pas mal et bien situé. Alex propose d'aller acheter à manger mais au bout de 45min, le revoilà les mains vides. Il n'a rien trouvé à emporter. On décide donc d'aller au plus près soit au resto de l'hôtel qui propose quelques plats et un menu. On fait au plus simple et on choisit les valeurs sures de l'amerique latine c'est à dire riz, frites et poulet. Après le dîner, on remonte dans la chambre. On regarde la rediffusion et les résumés des matchs de la coupe du monde avant de s'endormir comme des bébés dans un bon lit (et avec le ventilo -ça faisait bien longtemps-)

 

Jour 274 départ pour puerto lopez

Ce matin, nous nous levons bien reposé vers 9h. En attendant qu'Alex se lève, je me prépare et me douche. Quand on est enfin prêt, on descend en ville pour trouver un centre d'appel (pour réserver notre chambre d'hotel à puerto lopez) et trouver une banque afin de retirer quelques dollars supplémentaires. Une fois ceci fait, on retourne à l'hôtel prendre nos sacs et attendre un taxi. On monte à bord d'une vieille lada conduite par un très vieux monsieur. En quelques minutes, nous arrivons à la gare routière. On a du mal à y croire mais nous entrons dans un centre commercial type carrefour avec des galeries marchandes et plus de 103 compagnies de bus. Tout en réservant votre billet vous pouvez faire vos courses, manger au mac do et vous habiller des pieds à la tête, On n'avez jamais vu ça avant. Du coup, c'est tellement grand que je reste avec nos gros sacs dans un coin tandis qu'alex fait les 103 compagnies pour savoir laquelle part en direction de puerto lopez. Coup de chance, il y a un bus direct dans quelques minutes. Juste le temps de s'acheter à boire et de gravir les deux étages du centre commercial que notre bus arrive. On est un peu perplexe car normalement nous aurions du payer aux alentours de 6usd chacun et comme nous n'avons finalement payer que 4 usd on se dit que le bus va être bien pourri. Effectivement, ce n'est pas le grand luxe mais c'est mieux que ce qu'on avait imaginé. On part à l'heure, il fait une chaleur horrible dans le bus, heureusement que nous avons une fenêtre. Le bus est plein lorsque nous partons : enfin ça se ce que nous avons cru. En effet, tout au long de la route, nous recuperons des familles entières qui s'entassent petit à petit et finissent quasiment sur nos genous. L'air commence à être irrespirable et la place fait cruellement défaut mais ca n'empêchera pas tous les vendeurs ambulants de monter et descendre du bus à chaque nouveau village. Le trajet de 4h est finalement très rapide, on rigole bien de la situation et cela nous fait passer le temps. Lorsque nous arrivons sur puerto lopez, il fait un temps de chien, c'est une pluie fine qui s'abat continuellement. Un tuk-tuk nous amène jusqu'à l'hôtel et à peine installés, on nous propose déjà un tour pour aller voir les baleines demain. Le rendez-vous est pris pour demain matin après avoir discuter avec quelques personnes qui ont déjà fait l'excursion (et surtout vu des baleines – ce qui confirme qu'elles sont bien arrivées-). On fait un petit tour de la ville sur le bord de mer sous la pluie. On s'arrête grignoter un petit sandwich en guise de déjeuner puis filons sur internet. A notre retour à l'hôtel, on s'installe sur la terrasse couverte pour jouer aux cartes. On y rencontre un couple de francais parcourant l'amerique latine en voiture. On sympathise le temps d'une soirée et surtout on s'échange nos bouquins, enfin un peu de nouvelles lectures. Avec alex, on ressort manger : on profite d'être en bord de mer pour manger de succulent poisson et fruit de mer. Puis nous rentrons à l'hôtel pour un bon dodo.

 

Jour 275 puerto lopez baleines

Si nous avons fait un crochet par puerto lopez c'est avant tout pour ce jour. Aujourd'hui, nous allons essayer de voir des baleines. On se lève vers 9h puis on descend sur la terrasse en attendant que l'on vienne nous chercher. On nous annonce 30min de retard sur l'heure prévue, ce n'est pas bien grave, les baleines ne devraient pas partir. Vers 10h30, notre « pick-up à pied » arrive. On le suit jusqu'à l'agence où l'on enregistre nos noms puis nous partons sur le bord de plage pour prendre le bateau. J'ai longtemps hésité à prendre un petit déjeuner car on nous a dit que la mer était pas mal agitée. J'ai tenté, on verra le résultat dans quelques heures. Pour monter à bord du bateau, pas de ponton : on doit donc se déchausser et passer quelques vagues pour accéder au bateau. Je remonte tremper jusqu'aux cuisses, génial, c'est pas comme si il ne faisait pas froid aujourd'hui. Le guide nous explique rapidement que les baleines sont là de juin à octobre mais que pour l'instant elles ne sont pas à leur maximum, ce qui nous laisse environ 50 à 60% de chance de les voir. On croise vraiment les doigts. On finit par commencer à naviguer, on longe tout d'abord la cote où l'on aperçoit des fous à pattes bleues (oiseaux) et quelques pélicans. On va ensuite au large, on se prend le crachin et l'écume du bateau, on commence à être bien mouillé. Au bout de 20 min environ, alex aperçoit quelque chose d'étrange et confirme rapidement cette impression : c'est notre première baleine. On est seulement 4 à l'avoir vue, on fait des signes au bateau pour qu'il s'arrête. Malheureusement, on ne la reverra pas. On en voit ensuite une autre mais deux autres bateaux nous rejoignent et notre guide prefere partir pour ne pas stresser la bête. On est bien déçu, pas sûr qu'en en reverra d'autres mais c'est le jeu. Finalement, nous croiserons sur notre chemin entre 7 et 8 baleines (difficile d'estimer exactement). Certaines sont seules d'autres nagent en couple. On a la chance de pouvoir en suivre pendant plusieurs minutes. On voit bien leur jet qu'elles font lorsqu'elles remontent ainsi que leur tête pleine de « pustules ». Il nous faudra du temps pour voir leur queue en forme de « coeur » mais deux entre elles nous offrent ce spectacle. Il y en a même une qui donnera un grand coup de queue à la surface de l'eau. Lorsqu'elles sont sous l'eau mais juste à la surface, on aperçoit une grande tache verte turquoise, c'est superbe et ça nous donne une idée plus précise de leur taille. Au bout de 3h environ et une mer toujours aussi agitée, le capitaine décide de rentrer. On espère que sur le retour nous allons encore en voir, on appellera cela notre bonus. Et en terme d'animaux avec Alex, on a toujours eu le droit à un bonus. Aujourd'hui, ce dernier se fera attendre, mais quand nous croisons deux mâles qui jaillissent hors de l'eau pour nous faire deux merveilleux sauts, on sait que notre bonus est arrivé. C'est furtif et cela restera gravé que dans nos têtes (pas le temps de déclencher une photo ou une vidéo) mais ce fut magique. Pour  la première fois de ma vie, j'ai hurlé « Au mon dieu ! » (je sais pas pourquoi celui-là mais c'est tout ce qui est sorti) : j'ai du réveillé tout le bateau qui était bien endormi. Il faut dire qu'une bonne partie du bateau était malade (même pas nous finalement) et qu'une autre partie n'avait rien à faire de voir d'autres baleines, une ou deux leur suffisait. Avec alex, on serait bien resté là des heures mais il était temps de rentrer. On est un peu triste de devoir partir mais nous venons de réaliser l'un des plus beaux jours du voyage, c'était extraordinaire. C'est avec le sourire jusqu'au deux oreilles qu'on s'installe au retour au resto :  riz aux calamars pour alex et ceviche pour moi, un vrai régal, on conclut bien cette matinée. Il est quand même 16h quand nous rentrons à l'hôtel après une petite pause au cybercafé. On s'installe dans la chambre pour trier les photos et les vidéos : rien d'exceptionnel, tanpis, les baleines n'ont pas été très photogéniques. Lorsque nous décidons de ressortir pour aller dîner, il y a une coupure générale d'électricité dans toute la ville. On décide donc d'attendre un peu puis finalement, à peine avons nous fait quelques mètres que la lumière revient. On se fait de nouveau un resto fruit de mer/poisson, autant en profiter lorsque l'on est au bord de la mer. Au retour, direction dodo après toutes les émotions de la journée.

 

Jour 276 puerto lopez

Après la journée d'hier, nous avions décidé de rester une journée supplémentaire à puerto lopez. Il faut dire que ce petit village de pêcheurs à des allures de petit village de vacances. On s'y sent bien même si le temps n'est pas au beau fixe : c'est toujours le mois de novembre le froid en moins. On est toujours mieux ici qu'à guayaquil. On fait donc la grasse matinée puis vers 11h, on émerge de notre chambre. Passage rapide par internet pour confirmer notre voyage aux galapagos avec notre agence, nous nous dirigeons ensuite vers la compagnie de bus. On réserve deux places pour le bus de 10h demain matin puis nous allons sur le bord de mer déjeuner. Toujours aussi bon chez notre « carmita » (nom de notre resto). On rentre ensuite à l'hôtel pour mettre à jour le site, et là ça ne rigole pas : on a 10 jours de retard, tout le bilan du pérou à faire alors on ne traîne pas, au boulot. J'en ai vite marre (encore plus vite qu'Alex) mais on va jusqu'au bout. Dès notre retour à guayaquil, on pourra tout lancer sur le site. Cette « corvée » nous prend tout l'après midi et quand nous terminons, il est déjà l'heure d'aller dîner. On n'a donc pas vraiment profiter de cette journée pour se reposer mais au moins on a bien avancé avant notre départ aux galapagos. Dîner toujours aussi sympa même si l'on attend au moins une heure notre commande, c'est frais, c'est tout ce qui compte pour nos estomacs. A notre retour à l'hôtel, on discute avec un couple de français rencontré à notre arrivée : il s'avère qu'ils ont quelques films sur leur ordi, alex s'empresse d'en prendre quelques uns pour nos soirées à venir. On va ensuite se coucher sans faire nos sacs, ça attendra demain.

 

Jour 277 retour à guayaquil

Comme toute les bonnes choses ont une fin et que nous voulons jouer la carte de la sécurité (hors de question de louper notre avion pour les galapagos), on rentre à guayaquil un jour avant notre vol. On se lève vers 9h puis bouclons nos sacs avant de chercher un tuk tuk. Pas de chance, le seul qui passe dans la rue ne nous voit pas, on part donc à pied jusqu'au bus. Ce n'est pas loin mais avec les sacs ce n'est jamais une partie de plaisir. A 10h, on part. Le trajet est toujours aussi épique. Si nous n'étions que 6 au départ, le bus se rempli très très rapidement et à peine sorti de la ville, il est plein à craquer. Les équatoriens ont la flemme de faire 50m pour se rentre à la gare routière, le bus s'arrête donc toutes les 30 secondes pour prendre les passagers le long de la route. Ca nous amuse toujours autant et le trajet bien qu'un peu plus long qu'à l'aller passe rapidement. Et quelle fut notre surprise quand le second chauffeur du bus a mis en route la télé et que nous avons pu voir la demi finale de la coupe du monde. On arrive vers 14h au terminal terrestre. On se prend deux hot dogs dans la galerie commerçante puis on attrape un taxi pour rejoindre le centre ville. On s'installe à l'hôtel pour regarder la fin du match. On profite ensuite du wifi pour mettre à jour le site et vérifier une dernière fois notre séjour aux galapagos. Pour dîner, on a un peu la flemme de sortir, surtout qu'autour de l'hotel, il n'y a pas grand chose. Finalement, on trouve des cuisses de poulet puis un peu plus loin de nouveau des hot dogs. Pas très variés tout ça mais pour ce soir cela fera l'affaire, on regrette déjà nos restos de puerto lopez.

Jour 278 guayaquil

Pas grand chose à faire à guayaquil, on n'est bloqué ici en attendant notre vol demain matin. Alors en attendant, on s'occupe comme on peut. On décide de se lever vers 9h et d'aller visiter un peu la ville pour voir si nos impressions se confirment : les grandes villes ne nous attirent peu (sauf sydney ou melbourne). On se balade pendant deux bonnes heures dans le centre ville de guayaquil. On va jusqu'au « maleçon » sorte de grande promenade le long du fleuve. C'est finalement très agréable : ces aménagements ont du leur coûter une fortune mais c'est sympa. La promenade fait 2.5km de long avec de beaux parcs, statues, belvédères, ... On finit cette promenade par un centre commercial qui n'a que peu d'interet mais on aime traîner ici pour voir de vrais magasins (ici pas de soldes). Vers 12h30, après une rapide pause déjeuner, on rentre à pied à l'hôtel où nous avons donné un rendez vous skyppe avec nos mamans. Chacun à notre tour on donne quelques nouvelles à nos familles respectives puis on remonte regarder la deuxième demi-finale de la coupe du monde. Le reste de l'après midi, on le passe tranquillement à jouer aux dés ou aux cartes, entre belles et revanches, on a de quoi jouer quelques heures. Il faut également que l'on refasse bien nos sacs à dos car demain nous reprenons l'avion après deux mois sans vols (excepté les lignes de nazca). Ca n'est pas une tache facile : on s'est encore bien étalé dans toute la chambre et tous nos habits sont sortis (autant les chauds que les légers), il va falloir faire du tri. En début de soirée, on sort pour dîner, toujours rien de folichon à manger à guayaquil, ce sera la cafet du resto pour un poule - frites puis dodo.

Jour 279 en route pour les galaagos

Le grand jour est arrivé, nous nous envolons pour une semaine au galapagos. Notre avion est à 9h10, nous nous levons donc vers 7h puis à 7h30 notre taxi vient nous chercher. Première étape de notre séjour réussie : en effet, on est jamais sur lorsque l'on réserve quelque chose sur internet que l'agence soit sérieuse. Ca commence plutôt pas mal, notre chauffeur arrive à l'heure et avec un beau 4X4. Le transfert à l'aéroport est rapide, en moins de 15 minutes nous y sommes. Nous devons d'abord nous rendre au bureau de l'immigration des galapagos (bien que nous soyons toujours en équateur) : ici on vérifie surtout que nous n'importons  rien d'illegal aux galapagos et on s'acquitte également d'une taxe de 10usd (ce n'est que le début). Nous allons ensuite enregistrer nos bagages puis nous prenons un petit déjeuner (vraiment pas fameux) en attendant d'embarquer. A l'heure dite, nous décollons, le temps est gris au dessus de guayaquil et ne changera guère pendant les 1h50 de vol. Nous arrivons sur l'ile de baltra, l'aéroport est minuscule : une seule piste où il faut faire demi tour pour arriver à l'unique bâtiment d'immigration : ici on s'acquitte d'une taxe de 100usd par pers (pour l'entrée au parc national des galapagos) : ça fait mal au portefeuille. Pour récupérer nos bagages, on doit attendre qu'ils soient tous déchargés dans le hangar puis nous allons les récupérer, ici pas de tapis roulant. En attendant, nous avons trouvé notre guide (deuxième étape réussie : il y a bien quelqu'un sur place pour nous, on est rassuré). Sabine, notre guide, nous accueille avec le sourire : elle nous explique rapidement le déroulé de la journée. Pour le moment le but est de rejoindre notre hôtel : pour cela 10min de bus puis 5 minutes de bateau et enfin encore 45min de taxi : ça y est nous y sommes. On découvre notre chambre : vraiment bien puis nous repartons avec sabine au centre de plongée qui nous loue nos équipements de snorkelling et qui organise nos excursions. On essaye donc une combinaison et nos palmes. Une fois trouvé, le tout est mis de coté pour les deux jours à  venir. Sabine nous accompagne ensuit jusqu'à notre resto. Elle nous laisse ici puis à 14h, ça collègue viendra nous chercher à l'hôtel pour notre première sortie. Au resto, nous avons le droit au menu du jour avec un jus de fruit naturel : c'est bon et finalement assez copieux. En retournant à l'hôtel, on découvre la petite ville de puerto ayora sur l'ile de santa cruz. On passe devant un étal de poisson (la criée) où lion de mer et pélican se disputent les déchets des pécheurs : le spectacle est trop drôle. On se repose 15 min à l'hôtel puis anna-maria vient nous chercher. Nous partons à pied vers l'une des plus belles plages de santa cruz. Il nous faut environ 1h pour y parvenir : en chemin, on découvre de nombreux lézards (qui n'existent qu'ici) ainsi que des oiseaux et une flore plutôt méconnue. Anna-maria est une très bonne guide : nous avons le droit a de nombreuses explications. Le temps n'est pas au beau et la plage bien que très belle ne nous révèle pas toutes ses merveilles. Ce n'est pas bien grave car ce que nous sommes venus voir ici ce n'est pas une eau turquoise et du sable blanc mais une immense colonie d'iguanes marins. Le premier que nous apercevons est en train de nager : c'est extrêmement doué dans l'eau ces bêtes là. Juste derrière la mangrove, sur les rochers, on découvre la colonie : ils sont tous entassés les uns sur les autres. Parfois même on ne les voit pas, ils se confondent énormément avec la roche. On fera un grand tour dans la baie (appelée tortuga baie) pour les découvrir. On a aussi la chance de voir de nombreux oiseaux dont des hérons ainsi que des tortues marines. Pour se baigner nous nous rendons sur une autre plage beaucoup plus calme. L'eau est un peu trop fraîche pour nous, on trempe nos pied puis on s'installe sur la plage. Anna maria part faire un tour pendant que nous nous reposons et profitons de cette superbe nature. Vers 16h30, nous faisons le chemin inverse et par chance nous voyons un petit requin à pointe blanche très très près du bord. Sur le retour, notre guide est très intéressée par notre métier, c'est nous qui jouons au guide en répondant à  toutes ses questions (en effet, elle a beaucoup de question car elle aimerait bien avoir un bébé). Cet après midi a été une bonne mise en bouche : on a déjà découvert de nombreuses espèces d'animaux, on est ravi. Nous rentrons ensuite à l'hôtel puis vers 19h nous allons au restaurant : on nous y sert du thon à la plancha succulent, on est pas prêt de l'oublier. On rentre ensuite à l'hôtel puis dodo car demain, on se lève de bonne heure (il n'y aura pas de grasse mat aux galapagos, on l'a bien compris). 

 

Jour 280 : floreana

Nous partons ce matin pour une excursion à la journée sur l'ile de floreana. Notre guide doit venir nous chercher à 7h25. On a juste le temps de prendre un bon petit déjeuner à l'hôtel puis c'est parti. On se rend à pied à l'embarcadère. nous sommes une dizaine à faire ce tour. Notre bateau est plutôt spacieux. La traversée jusqu'à floreana dure un peu plus de deux heures. Pendant ce temps, notre guide nous explique le déroulement de la journée et nous sert un petit encas. On arrive à floreana vers 10h15. On ne peut pas vraiment accoster avec notre bateau, on prend donc un taxi bateau (plus petit) qui nous dépose au port. On voit ici nos premiers lion de mer, iguanes rouges, quelques tortues et crabes. Mais on n'a pas le temps de s'attarder (on reviendra plus tard), nous devons partir pour le centre de l'ile. On prend un moyen de transport encore jamais fait jusque là : le chiva, c'est un camion aménagé avec des bancs à l'arrière. Ca secoue un peu mais après 30min de piste, on arrive enfin. On commence donc cette journée par la visite d'un « parc » : ici on trouve des tortues terrestres en semi liberté. Elles font parties du programme de protection et de réintégration du parc national des galapagos. Nous marchons un peu dans la foret puis nous y voici. On aperçoit notre première tortue géante dans des bosquets. On est tout content mais quelques minutes plus tard, on est tout excité lorsque nous nous retrouvons au milieu d'une dizaine de tortues géantes à moins de 50cms de nos pieds. Nous avons environ une heure pour profiter du spectacle. Pendant ce temps notre guide nous délivre de nombreuses informations à propos des tortues. Il organise un quizz où alex essaie de répondre (malheureusement, les réponses sont fausses mais il a le mérite d'avoir participé) ce qui lui vaudra une bière offerte à midi au resto. Nous  avons la chance d'arriver le jour où les tortues sont nourries (seulement 3 fois par semaine) : du coup on les regarde « courir » pour aller manger et se faire la guerre pour une feuille géante. Après cette découverte, nous continuons notre ballade à travers la foret pour y découvrir des cavernes habitées par les premiers colons et ce jusque dans les années 1950 par une dernière famille. En effet, floreana est assez bien placée dans l'archipel des galapagos (en particulier pour la pêche à la baleine) et l'eau douce était facile d'accès, c'est pourquoi ce fut la première ile habitée (bien qu'aujourd'hui il reste moins de 100 habitants). Après ces deux visites, nous redescendons en chiva jusqu'au « village ». On s'arrête manger au resto puis nous avons un petit moment de libre pour nous rendre sur le port : on peut y photographier des lions de mer pas farouches du tout qui font même leur spectacle ainsi que des iguanes à la peau rouge (très différent de ceux d'hier). On aperçoit également quelques otaries dans l'eau et des tortues qui se font ramenées sur la berge à cause du courant. On reprend ensuite notre bateau pour aller à la pointe de floreana. Là nous y voyons des pingouins (en vérité des manchots) les plus petits du monde (moins de 40cms) comme ceux vus en australie (mais là on a la chance de les voir en plein jour). On rencontre également quelques oiseaux dont les noms m'échappent. On continue notre route en direction d'un cratère de volcan sous marin. On distingue le cratère avec difficulté mais ici on trouve encore plus d'oiseaux et l'eau est transparente, c'est assez beau. Puis 20 min plus tard, nous arrivons au premier endroit de snorkelling. Juste le temps pour nous d'enfiler nos combinaisons, masques, palmes et tuba, que nous sommes dans l'eau, elle est plutôt froide et je panique un peu. L'eau me tétanise, le courant est fort, j'ai quelque difficultés à respirer dans mon tuba. Finalement au bout de 5 minutes, ça va un peu mieux mais je décide tout de même de m'accrocher à la bouée de notre guide pour le suivre plus facilement. Cet endroit est réputé pour y voir des petits requins malheureusement nous n'en verrons pas, seul alex pense en avoir vu un mais a eu du mal à bien le distinguer. Il y a tout de même quelques jolis poissons mais la mer étant agitée, la visibilité n'est pas excellente. Au second endroit de snorkelling, nous serons plus chanceux : on voit une magnifique raie « aigle » de 2 mètres d'envergure, un requin (furtivement mais on la bien vu) et deux otaries dont une ira jouer quelques secondes avec alex (ce qui nous donne une superbe vidéo). Malheureusement, il est déjà l'heure de rentrer, nous on y serait bien resté plus longtemps. On se change à bord du bateau puis on nous sert un bon goûter après ces efforts. Il nous faut environ 1h45 pour rejoindre puerto ayora sur l'ile de santa cruz. On recupere notre équipement pour demain puis on rentre à l'hôtel prendre une bonne douche. Les quelques courses faites la veille nous permettent de tenir jusqu'au repas. Au resto, on reprend du thon, toujours aussi délicieux. De retour à l'hôtel, on regarde un peu la télé puis dodo car demain on remet ça.

 

Jour 281 : santa fé ... ou plutot santa cruz

On se lève vers 7h30 puis allons prendre notre petit déjeuner. Nous avons rendez vous sur le port à 8h40, on s'y rend donc tranquillement muni de notre équipement de snorkelling. Après une longue attente, on se demande même si on ne nous a pas oublié, une dame nous fait signe suivi de notre guide de la veille. Ca nous rassure un peu mais on sent que la journée ne va pas se dérouler comme prévue. On nous fait monter à bord d'un bateau puis non ce n'est pas le bon, on refait donc (pour la 3ème fois) le tour du port et embarquons cette fois dans le bon bateau. On attend encore un peu puis quand nous sommes  au complet, on finit par partir. Le bateau est beaucoup plus modeste que la veille, aucun équipement à bord, pas de serviette, ni goûter ou boisson alors que nous devons partir la journée. En parlant avec nos compagnons de route, on se rend compte que nos programmes sont tous différents, bizarre, bizarre. On se demande comment avec ce bateau on va pouvoir aller jusqu'à santa fé (pas très loin de floreana). On comprend vite que ce n'est pas possible. En fait, nous faisons simplement une excursion à la demi journée dans la baie de santa cruz. On demande donc à appeler notre agence pour comprendre. Apparemment, la vielle dame nous aurait prévenue du changement (il n'en n'ai rien) : il n'est pas possible d'aller à santa fé  car la mer est trop forte, on veut bien le croire mais il aurait fallu nous prévenir. Le tour de la baie est peu intéressant car le premier spot de snorkelling est très dangereux même le guide n'ira pas dans l'eau. seul les plongeurs confirmes du bateau descendront : appariement c'était génial ! tant pis on pense pouvoir se rattraper sur le deuxième spot jugé plus calme mais qui finalement est nul : alex y verra quand même un autre petit requin, c'est tout. Moi, je ne suis même pas descendue. On se rend ensuite à pied vers une petite crique et une belle plage mais le temps n'invite guère à la baignade. Cette matinée est vraiment peu intéressante. Une fois de retour sur terre, on se rend au resto où nous avons donné rendez vous à l'agence pour une explication. Évidemment, il n'y a personne. Dès le repas terminé, je me rends à l'hôtel tandis qu'alex part à l'agence. Quelques minutes après mon arrivée dans la chambre, le type de l'agence frappe à la porte. Je lui dit de retourner à l'agence, qu'alex l'attend. Finalement, après de maigres explications, alex revient. Pas de grande surprise si ce n'est que le guide de la veille va nous accompagner cet après midi (alors qu'il est en congé) car on a dit que le guide de ce matin était trop nul. De plus, il nous propose de faire une visite supplémentaire pour rattraper un peu le loupé de ce matin. C'est d'accord. On part donc pour l'une des plus belles plages des galapagos. Au lieu d'y aller en bateau, on y va en taxi. une fois sur place,on cherche à faire un peu de snorkelling mais il n'y a rien à voir. On est là pour se prélasser au soleil, heureusement ce dernier pointe le bout de son nez. On y voit quand même quelques oiseaux et des iguanes de mer. Notre guide essaie de rendre la journée sympa et nous trouve un petit lagon « privé » sorte de jacuzzi naturel sans bulle. Il nous serte un petit goûter, nous prête des serviettes de plage et nous laisse en amoureux. C'est plutot sympa comme endroit même si l'eau me paraît très froide. On restera là un bon moment avant de regagner la plage principale et de rentrer avec notre guide. Sur le chemin du retour, nous faisons un arrêt dans un lieu hors du commun. Nous allons visiter un tunnel de lave. Il y en a de nombreux sur l'ile mais celui ci est l'un des plus grand (1 km). C'est une drôle de sensation que de se retrouver sous terre dans un tunnel créée par de la lave. On y voit toutes sortes de formations dues à la lave. Au bout d'une demi heure, le tunnel débouche sur la végétation, on est au milieu des champs. En fait le tunnel continue sur encore un kilomètre mais il est fermé au public. Cette visite rattrape un peu cette journée pour le moins décevante. On décide de ne plus trop y penser et on essaie de se concentrer sur le meilleur. De retour à l'hôtel, on se repose un peu avant d'aller dîner. Au retour, on trie les quelques photos de la journée puis dodo.

 

Jour 282 centre charles darin et arrivée à isabela

Pour notre dernier jour sur santa cruz, nous retrouvons sabina, notre guide du départ, pour aller visiter la station charles darwin. Pour cela, nous nous levons vers 7h puis prenons un bon petit déjeuner avant de retrouver sabina. Pour cette visite, nous sommes accompagnés par un autre couple avec qui nous sommes partis en excursion à floreana. Nous marchons environ 20 minutes avant d'arriver au centre. Nous sommes ici dans un centre de recherche très important aux galapagos : on travaille sur la faune et la flore avec pour objectif de sauver les espèces qui ont disparues ou tendent à disparaître. Ce centre est ouvert aux visiteurs pour que l'on puisse voir le travail fournit pour sauver les différentes espèces de tortues ou d'iguanes terrestres. On apprend que les scientifiques travaillent avant tout sur la réintroduction de tortues sur les îles de l'archipel :

 chaque archipel ayant son espèce pour faire simple. Ils recueillent donc les oeufs sur les plages puis les mettent à incuber et élèvent les tortues pendant 3 à 5 ans avant de les remettre en liberté. Ainsi, les espèces sont conservées et les oeufs ne sont plus en danger (ils sont constamment mangés par les chiens ou les cochons -animaux importés qui ne devraient pas être sur les îles-). On découvre donc des tortues de toutes sortes et de toutes tailles. L'attraction du centre est la tortue « george le solitaire ». George est une espèce de tortue que les chercheurs n'ont retrouvé nulle part ailleurs c'est donc le dernier de son espèce. Dans son enclos, deux femelles à l'adn très similaires ont été introduites pour essayer d'avoir des bébés mais pour l'instant c'est un échec. George n'ayant que 80 ans environ, les chercheurs ont encore le temps de trouver une solution ou une autre tortue de son espèce puisque ces dernières vivent jusqu'à 150-200 ans. On va ensuite voir les plus grosses tortues qu'ils existent ici, elles sont immenses et pèsent dans les 250kgs, rien que ça. On voit également quelques iguanes puis nous rentrons tranquillement en ville. En attendant 12h, on s'installe dans les hamacs de l'hôtel pour se reposer, ça fait du bien d'avoir quelques minutes de libres. A 12h, munis de nos gros sacs, on quitte l'hôtel  puis allons au resto. Comme on est dimanche, notre resto habituel est fermé, notre agence nous a donc réservé une table ailleurs. C'est encore meilleur ici, on en redemanderait presque. Pendant que nous mangeons, c'est la première mitemps de la finale de la coupe du monde, on en profite donc un peu. A 13h30, nous avons rendez vous avec sabine pour qu'elle nous donne nos tickets de bateau. Le transfert sur l'ile d'isabela est de 2h environ sur une mer plus ou moins agitée. Les secousses sont nombreuses surtout à l'allure où nous allons. Sur le bateau, on essaye de capter la radio pour ntendre la fin du match et donner les resultats aux autres touristes du bateau. Ca nous prmet de faire passer le temps surtout que l'on a le droit aux prolongations. L'espagne est championne du monde peu avant notre arrivée sur isabela. Au port, un nouveau guide nous attnd, c'est parfait. Aprèsun rapide passage à l'immigation (il s'assure comme au départ qu'on ne transporte rien d'illegal), on prend le miibus qui nous conduit à l'hotel. On y découvre notre chambre, encre très agréable puis nous nous rendons dans la salle commune pour voir des explications sur notre séjour. Le programme est légèrement modifié mais cela ne nous gène pas. Nous partons ensuite pour une petite découverte du village et voir les lagons où viennent quelques flamants roses très très roses. Le temps nous joue encore des tours et le guide après la première lagune prefere retourner en ville. On rentre à l'hôtel en longeant la plage : on y découvre quelques iguanes de mer. De retour à l'hôtel c'est l'heure du repas : on se croirait à la cantine. On est une 20aine à table. on nous sert une soupe puis après nous avons un petit buffet, c'est la cohue, personne ne pense aux autres, résultats, tout le monde ne mangera pas à sa faim. Niveau resto, on nous avait servi mieux au début du séjour aux galapagos. A la fin du repas, alex part chercher un supermarché pendant que je finis mon repas. Puis nous quittons la table, direction le dodo.

Jour 283 isabela island – volcan sierra negra et chico

Aujourd'hui, il faut encore se lever de bonne heure. On met le réveil a sonné au dernier moment : 15 minutes avant l'heure du petit déjeuner. Alex vous dira qu'une minute c'est précieux. On se prépare donc en vitesse et mettons le nécessaire dans le sac à dos : ici il faut parer à toutes éventualités, le temps aux galapagos est plein de surprises. A 7h, nous sommes au petit déjeuner, et quel petit déj, on a le droit à des croissants, des pancakes et même du pain perdu... un vrai régal. A 7h30, nous partons dans un groupe d'une dizaine de personnes pour notre excursion. Ce matin, nous n'allons pas voir des animaux mais découvrir les paysages volcaniques de l'ile isabela. Les galapagos se sont crées grâce aux éruptions  volcaniques, la dernière en date sur isabela a eu lieu en 2005, c'est ce que nous allons découvrir. Normalement, nous devions atteindre le cratère du volcan à l'aide de chevaux, malheureusement il y a eu quelques accidents ces derniers temps (le chemin a subi quelques dommages à cause de la pluie) et la plupart des agences d'équitation ont décidé de ne plus proposer la montée du volcan à cheval. Quelle déception ! Je ne me suis pas vraiment préparée à cela. Le guide nous explique qu'il y a plusieurs options et que si la rando est trop dure (16 kms en 5h) il y a plusieurs endroits où l'on peut s'arrêter. On démarre donc mais ce n'est qu'après une heure que le guide nous apprend que la rando va durer 5h. Certains désespèrent et décident de faire demi tour dès le cratère atteint. Il nous faut une bonne heure pour y arriver. Ici, le soleil tape déjà fort alors que nous venons de nous prendre une pluie fine sur la montée. Le cratère est l'un des plus large du monde : 11kms de diamètre. Il est rempli par de la lave, il n'y a que très peu de végétations, celle-ci a été détruite par la dernière éruption. On a le choix ensuite de continuer encore une bonne heure pour voir le volcan chico et les dernières coulées de lave. On décide d'y aller. C'est long mais à partir de là le chemin est plat donc c'est plus facile malgré la cadence très très soutenue de nos compagnons. Nous arrivons devant une étendue de lave et un magnifique « petit » volcan. Nous pouvons encore continuer la rando mais nous nous arrêtons là. On admire le paysage d'en haut tandis que le reste du groupe descendra au plus près du volcan. On reste là une 15aines de minutes à admirer les tunnels de laves et autres formations volcaniques comme des bulles puis nous remontons à l'aire de pique nique où nous attendons notre groupe pendant 20 minutes. Après le pique nique on entame le chemin retour, sous un soleil de plomb puis sous la pluie comme à l'aller. On est bien content de retrouver le confort du bus qui nous raccompagne à l'hôtel. Nous avons 30 minutes pour changer de tenue : de randonneurs nous devenons snorkelleurs. Et c'est parti pour une après midi à la recherche des tortues de mer. On a la chance de nager avec deux tortues : une géante (la plus grosse tortue de mer que l'on est vue à ce jour) et une plus petite. On restera peut être une heure dans l'eau  (pas très chaude) puis c'est vraiment fatigué que nous rentrons à l'hôtel vers 16h30. Nous avons la fin d'après midi libre, on en profite pour trier les photos et écrire un peu. Mais avant cela, on prend une bonne douche et pendant que je fais la lessive, alex part acheter un goûter, tous ces efforts ça creuse. A 19h, nous allons dîner avec tout le groupe puis nous nous mettons au lit rapidement car demain on recommence avec une journée bien remplie.

 

Jour 284 isabela et tintorera

Nous nous levons vers 8h puis déjeunons, et c'est parti. On prend un chiva pour aller voir le mur des lamentations construit en roche volcanique par les prisonniers présents sur l'ile dans les années 1950. Cela avait pour but de les faire mourir de fatigue, au sens littéral. Sur le chemin retour, on s'arrête à un point de vue duquel on voit une bonne partie de l'ile et surtout le volcan que l'on a visité hier. Notre prochaine étape est le centre de naissance des tortues géantes. Il y en a des centaines, petites, moyennes et grandes. Ce centre a commencé en 1993 avec seulement 2 tortues, il y en a à ce jour 989. Pas mal ! Notre dernière visite du matin est la visite de la zone agricole de l'ile considérée comme un deuxième village. En effet, à part cette zone et puerto villamil, tout le reste de l'ile est inhabitée, parc national oblige. Bonne surprise, pour la visite on prend un cheval. C'est un peu la cohue, un groupe de 12 personnes dont les chevaux tentent de se doubler en permanence. Après 20 petites minutes, on pos les chevaux au milieu de nulle part puis on rentre à l'hôtel pour le repas de 12h. Vers 14h, on part pour notre dernière excursion aux galapagos, l'ile tintorera. Pour nous y rendre, on prend un petit bateau et on croise deux colonies de pingouins dont certains nagent à la surface à  toute vitesse. Arrivés sur l'ile on est entouré même encerclé d'iguanes marins, je ne suis guère rassurée. On continue vers un petit chenal où l'on voit 6 requins à pointe blanche : des tintoreras d'où le nom de l'ile qui doivent bien faire 1.5 à 2m. On croise également quelques bébés otaries et dans l'eau, on aperçoit des dizaines de tortues qui remontent prendre leur respiration. Puis c'est l'heure de snorkeler. Après le choc de l'eau froide, on se dirige vers un endroit que le guide veut nous montrer. Sur le chemin, on croise une raie et une tortue. Nous arrivons vers un autre chenal où le guide nous annonce que nous allons nager avec des requins. L'espace entre les paroies n'est pas grand, il faut donc faire attention de ne pas s'écorcher mais ça en vaut le coup. Un mètre en dessous de nous dorment sur le sable des requins de deux mètres. Expérience intense car nous sommes seuls face à eux. On en voit une bonne vingtaine mais ils sont plus nombreux c'est sur. Puis on remonte sur le bateau qui nous ramène au port. En rentrant, on se prend une bonne douche puis on fait les sacs. On prend notre dernier repas ici, et oh surprise, encore du poisson, de la soupe et du riz. Puis on se couche tôt car demain, on se lève à 5h, c'est déjà le retour à guayaquil.

 

Jour 285 : fin des galapagos

Ca y est, c'est déjà fini. On est bien triste de quitter cet endroit si magique. On y serait bien rester une ou deux semaines de plus mais notre budget ne nous permet pas de telles folies. C'est donc le coeur gros que nous nous levons à 5h. On a juste le temps de préparer nos sacs que le minibus arrive. On se rend au port où nous nous acquittons d'une taxe de 5usd puis nous prenons place à bord de notre bateau qui nous ramènera en 2h30 à santa cruz. Sur le bateau, on essaie comme on peut de dormir un peu pour finir notre nuit mais ça secoue pas mal. Vers 8h30, nous arrivons au port. Un taxi nous attend pour nous amener jusqu'au canal itacaba. De là nous prenons à nouveau un bateau pour 5 minutes afin de traverser le canal et de se retrouver sur l'ile de baltra. De là, nous attendons notre bus qui nous conduit à l'aéroport. On commence à angoisser un peu car à 10h nous ne sommes toujours pas à l'aéroport (on attend encore le bus) alors que notre avion décolle dans 40min. évidemment, nous ne sommes pas les seuls à attendre et quand enfin un bus arrive, on se demande si on va pouvoir y monter. C'est rare mais pour une fois on va passer devant tout le monde. en effet, un guide indique à ces clients de monter par devant dans le bus alors qu'on attend tous sagement pour monter par le milieu. Ni une ni eux, on s'incruste dans le groupe et arrivons à monter à bord. Il faut encore 10 min pour rejoindre l'aéroport. A notre arrivée, ils sont déjà en train d'appeler les passagers à passer l'immigration. Nous on court vers le guichet de la compagnie, il n'y a pas de queue évidemment. On nous remet nos billets et on nous demande de nous rendre expressément à l'immigration. Notre vol ne décolle que dans 20 min et nous avons encore deux missions à réaliser avant de passer les douanes : trouver le drapeau des galapagos et faire tamponner notre passeport par le parc national (juste pour avoir un souvenir de notre passage aux galapagos -on est devenu fan de tampon sur nos passeports-). Mission réussie facilement en moins de 3 minutes, on peut enfin se presenter à l'immigration. Finalement, il y a un peu de retard et nous n'embarquons que 15 min plus tard. On a la surprise d'avoir été surclassé : pour la première fois de notre vie, on va voler en première classe. Évidemment, on aurait preferer que cela nous arrive sur un vol long courrier mais on en profite quand même. On peut donc dormir dans nos supers sièges, c'est le pied. Après le déjeuner, on s'installe donc pour une bonne sieste. Tient comme c'est bizarre, on a pas vu le vol passer, on est déjà au dessus de guayaquil quand nous nous réveillons. Après un atterrissage parfait, on récupère nos bagages et la deuxième surprise du jour, le chauffeur de la semaine dernière nous attend, notre transfert à l'hôtel est de nouveau pris en charge par l'agence (ce qui n'était pas prévu). c'est parfait, vers 14h30, nous revoilà revenu au point de départ. On s'installe dans notre chambre puis on décide de faire un peu d'internet. Comme le wifi de l'hôtel ne marche pas, on va dans un cybercafé pour voir nos mails. Et bien comme d'habitude, on n'a pas beaucoup de news de nos lecteurs, tant pis, si c'est comme ça on décide de ne pas en envoyer nous aussi. Avant de retourner à l'hôtel, on réserve par téléphone notre hôtel pour demain à cuenca. On passera la fin d'après midi au frais dans notre chambre avant de ressortir dîner vers 18h30. Après cette longue journée de transports en tout genre, on se met vite au lit pour une longue nuit de dodo, demain c'est grasse matinée.

 

Jour 286 départ pour cuenca

On se lève vers 10h, cela fait du bien après ces 7 derniers jours bien chargés. Une fois les sacs bouclés, on saute dans un taxi en direction de la gare routière. On mange un hot dog rapidement et à 11h45 nous sommes dans le bus pour cuenca. Il est plutôt confortable et il n'est rempli qu'à moitié. On se doute que nous allons faire 10 000 arrêts pour le remplir. Et bien non, seulement deux arrêts et même les vendeurs sont rares. Tout le trajet se fait sous la pluie avec pour seule distraction une compile de films spéciale « Marines ». Enfin, vers 16h15 nous arrivons à cuenca. Un taxi nous dépose à l'hôtel que nous avons réservé. Le quartier est plutôt sympa, la patronne aussi. On se ballade un peu puis on mange tôt car seulement un hot dog dans le ventre c'est plutôt léger. On se couche tôt pour profiter de demain en espérant qu'il fasse plus beau demain.

 

Jour 287 cuenca

Nous nous réveillons à 7 heures à cause des cloches, c'est dur et en plus impossible de se rendormir après. On fait un peu d'internet et surtout on prend la décision d'annoncer la grande nouvelle à tout le monde. Du coup, le matin passe plutôt vite. On va quand même se faire un super petit déjeuner en bas de l'hôtel. On pose également quelques vêtements à la laverie avant d'aller faire un tour en ville. On visite deux petits marchés : un de fleurs et l'autre de vêtements puis on rentre car le musée des squelettes est fermé. Déception. Vers 13h, on ressort pour manger dans un resto de rue, menu à 1.50usd et on comprend bien pourquoi. Après ce « festin », on rentre tranquillement histoire de ne pas rendre nos repas tous les deux. Le reste de l'après midi est consacré à l'envoi de mails. Le soir, on cherche un resto digne de ce nom, on en a marre de mal manger. Par chance, on trouve en super resto italien chez qui on reviendra. Le repas est délicieux, ca nous fait du bien. Au retour, on se couche en espérant voir enfin le soleil à notre réveil.

 

Jour 288 cuenca

On se lève avec la pluie, la journée s'annonce encore super ! On descend prendre notre petit déj avec un pain perdu délicieux puis on profite d'une accalmie pour essayer d'aller visiter un musée. On dit bien « essayer » car comme dans toute l'amérique du sud, les horaires ne sont pas leur fort. Les portes étant toujours closent à 9h30, on se dirige vers le second musée que nous voulions visiter. Quelle bonne surprise, il est également fermé. Du coup, on rentre et on met le site à jour. On avait un rendez-vous skyppe avec Martine mais comme toujours cela ne marche pas. Puis, on a quelques nouvelles de nos amis. Même si skyppe ne marche pas mieux avec nos amis, on découvre la fonction boite de dialogue qui nous permet de parler en direct. Vers 15h, alex sort acheter 2 hot dogs en passant à travers le déluge qui s'abat sur Cuenca. On passe ainsi le reste de l'après midi à se construire une cabane anti pluie sur la terrasse et à jouer au uno. Quand arrive 19h, on se dirige vers le resto italien où on se fait encore bien plaisir. Puis on rentre se coucher sachant que demain dimanche tout est fermé et qu'il ne faut pas rêver la pluie ne va sûrement pas s'arrêter.

 

Jour 289 cuenca

Nous nous levons vers 8h30. Comme prévu tout est fermé même notre resto à petit déjeuner. Heureusement, on nous a donné le nom d'un café australien qui ouvre le dimanche matin. On s'y dirige d'un pas résolu : on s'habitue vite à prendre un bon petit déjeuner ici. Ca s'appelle le kookabura (petit pensée à martine). Ici, on parle anglais, c'est bizarre mais ça nous facilite la tache. Puis, on décide d'aller se balader en ville pour faire quelques photos car le soleil décide finalement de ponter le bout de son nez. Au moins, on croise la vraie vie équatorienne en ce dimanche : les gens rentrent et sortent des nombreuses églises de cuenca et font leur marché en habits du dimanche. Les façades des immeubles coloniaux, baignées de soleil, sont superbes, cela nous réconcilie un peu avec la ville de cuenca. On se trouve un petit resto ouvert sous les arcades du capitole (enfin on veut dire de la place centrale qui a un air de toulouse). Pour Alex ce sera des pâtes et pour moi un bon ceviche. Puis on rentre à l'hôtel vers 14h30 . On passe l'après midi à farnienter sur la terrasse au soleil où l'on skyppe plus facilement maintenant. Mais il faut aussi répondre à tous les gens qui ont enfin décidés de nous écrire. Si il faut qu'on est une énorme nouvelle à annoncer pour qu'on nous écrive, on est mal. Quand sonne l'heure du repas, on se dirige dans une pizzeria que l'on a repéré dans l'après midi. Les pizzas sont énormes et très bonnes. Pouquoi ne trouve t on pas les bons restos dès notre arrivée ? Bref, on rentre repu et on se couche en regardant le monde de Némo.

Jour 290 cuenca

Aujourd'hui, c'est lundi, normalement tout est ouvert ! On prend donc un rapide petit déjeuner en bas de l'hôtel puis nous nous dirigeons vers le musée. On décide de visiter d'abord celui de la banque centrale. Première bonne surprise : il est ouvert, deuxième bonne surprise c'est gratuit, troisième bonne surprise ... ben y'en a pas car c'est très décevant. On y voit un peu d'art moderne horrible, de l'art religieux toujours aussi laid, seule la section monnaie est intéressante. On y découvre le sucré monnaie officielle jusqu'en 2000 avant la dollarisation. On termine par la section ethnographique et archéologique qui nous permet de découvrir un peu la culture des indiens d'amazonie. On voit même quelques têtes réduites malgré la pénombre qui règne dans cette salle. En sortant, on recroise le couple de hollandais et leur deux enfants, rencontrés aux galapagos lors de la finale de la coupe du monde. Pauvres d'eux, ils commencent la « super » visite, heureusement que ce matin c'était gratuit. Après ce pur moment de bonheur, on décide de ne pas en faire un second, les musées on commence vraiment à saturer (il faut dire qu'en Amérique du sud, ils sont tous identiques). Je rentre à l'hôtel pendant qu'alex part réserver notre billet de bus pour demain. Vers 13h, on sort à la pizzeria d'hier soir, c'est toujours aussi bon. En sortant, on décide quand même de visiter un dernier truc, ce sera le « musée » des chapeaux panama. En fait, c'est plus un magasin atelier qu'un musée mais c'est intéressant : celui ci relate l'histoire des panamas. De nos jours, après un tressage, sûrement industriel, c'est une grosse presse qui donne la forme souhaitée au couvre-chef. C'est bien plus facile que l'ancienne méthode qui consistait à taper le chapeau sur un moule avec un marteau. On se laisse prendre au jeu du touriste et on essaie pleins de panamas. Mais le seul qui interrese vraiment alex n'existe pas pour sa « grosse » tête et ne peut être fait sur mesure. Après cette visite sympathique, on rentre à l'hôtel. On se repose un peu et on fait nos sacs. Le soir, on rend une dernier visite à notre super resto italien : les gnocchis fait maisons sont exquis, on aurait du les découvrir avant ! Puis dodo car demain, on prend le bus direction banos.

Jour 291 Banos

Nous nous levons à 6h, ça c'est dur. On charge nos affaires sur notre dos (enfin moi je n'ai que les deux petits sacs maintenant) et on attrape un taxi pour la gare routière. Notre bus part à 7h. Nous ne sommes pas totalement plein mais cela se rempli vite aux grès des arrêts sur la route. Un couple de petits vieux se fait déposer au milieu de nulle part quand ils se rendent comptent que le bus va à quito et non à guayaquil. Le trajet est ponctué par des arrêts pour prendre chaque personne sur le bord de la route et notre rétroviseur humain qui crie sans cesse « quito, quito ». Seule petite nouveauté, on s'arrête aussi très souvent pour  que le « rétroviseur » achète à manger à notre énorme chauffeur. il est impressionnant, il mange tout le temps et tout ce qui passe. Pour couronner le tout, vers 12h30 on fait un arrêt resto pour le chauffeur. C'est long, très long ... On nous avait dit que le trajet durait 5h, finalement au bout de 7h on arrive à ambato. C'est là que se joue le moment délicat de la journée : on récupère nos sacs direction les bus pour banos, et oui, depuis cuenca pas de bus direct pour banos. Petit coup de chance, le chauffeur dépose tous les passagers sur la 4 voies (il ne va quand même pas aller jusqu'à la gare routière) d'où nous avons qu'à traverser la route. On voit au loin un express banos qui part, mais au lieu de courir on se le fait à la mode locale : un petit signe de la main sur le bord de la route et il s'arrête. Nous sommes enfin des équatoriens ! Une heure plus tard, nous voilà à destination. La ville de banos à l'air agréable et il fait beau, ça c'est une première en équateur. On s'installe à notre hôtel qui s'averera l'un des meilleurs : la chambre est immense avec salle de bain et balcon, une salle commune sur le toit avec cuisine et superbe vue sur une cascade et un personnel très chaleureux. On sort faire un petit tour en ville pour s'acheter un truc à grignoter car un paquet de chips dans le bus est loin de nous rassasier. Le soir, je réalise un rêve : direction le bistrot suisse qui lui se revelera une vraie déception. Soupe à l'oignon bouilli à l'eau, saucisse à hot dog se faisant passer pour une saucisse paysanne : tout simplement une horreur et en plus cela reste cher. Bref, on rentre se coucher. Demain est un autre jour.

 

Jour 292 banos

On se lève vers 9h30 pour aller prendre notre petit déjeuner. Comme partout en équateur, le petit dèj est délicieux. Au moins eux, ils ont compris que c'est le repas le plus important de la journée. Après cela, on sort faire un petit tour en ville pour repérer les offres d'excursions dans les agences. C'est une ville bien touristique : hotels, restos et boutiques souvenirs sont partout. Sur le retour, on s'arrête au supermarché car après notre expérience ratée d'hier soir, on prefere encore se faire à manger. Au menu : pâtes bolognaises. On joue un peu pour digérer puis vers 15h, on se dirige vers les celebres bains de banos. C'est une piscine d'eau chaude venant d'une nappe souterraine chauffée par le volcan. Ah oui, il faut savoir qu'ici, il y a le volcan tungurahua actif depuis 1999 qui peut péter n'importe quand. C'est pourquoi partout en ville il y a des panneaux et des flèches au sol indiquant les voies d'evacuations. La dernière alerte en date, mai 2010. Voilà pour la petite histoire, revenons à nos bains. C'est noir de monde mais que des locaux. L'eau est jaune souffre et c'est bien chaud. Seul petit hic, il n'y a pas d'ombre et le soleil tape fort. On fait profiter nos corps des vertus curatives de l'eau puis vers 16h, on sort car c'est bientôt le passage à la tarification de nuit. On rentre se doucher puis on se dirige vers une agence conseillée par notre hôtel. On réserve quelques tours pour notre séjour dont un pour ce soir. On tourne encore un peu en ville puis on va chez un italien pour y manger des pâtes : c'est encore pire qu'hier soir, il faut croire que le palais francais est plus sensible que le palais américain. A 21h, nous voici devant l'agence. On attend notre chiva qui nous amène au point de vue bellavista où l'on peut voir le volcan tungurahua. En la voyant arriver, on replonge dans le passé, on se croirait à vang vieng, une chiva avec spotlights, musique à fond et mec bourré à l'arrière, ça s'annonce bien. Heureusement, la route n'est pas longue. En arrivant, un petit jeune nous dit qu'il y a trop de nuages et qu'on ne peut pas voir le volcan. On a cependant une heure ici dans l'espoir que ça se dégage. Déjà tout le monde recommence à boire et un spectacle de cracheurs de feu junkie se monte. Nous on reste éloigné de tout ça et on guette l'éclaircie. Elle finit par arriver et on aperçoit le volcan quelques minutes, le sommet n'est pas rouge comme beaucoup le promettent mais ce n'est pas grave au moins il n'est pas sur le point de d'exploser. D'ici, on surplombe la ville  et du coup on voit bien les voies d'évacuation. En cas de besoin, il faut partir en moins de 10min. On espère que la sonnerie ne retentira pas pendant notre séjour ici. On rentre, toujours avec la musique à fond, et on se couche bien fatigué, il est quand même 23h.

 

Jour 293 banos

Aujourd'hui, il fait toujours aussi beau, on décide donc de profiter de la journée comme prévue : bain puis cascades cet après midi. On se lève donc vers 9h, enfin moi  je suis debout depuis 8h. On se dirige à l'accueil pour profiter d'une des spécialités de banos : les bains de vapeurs matinaux. On découvre qu'ils se pratiquent dans notre hôtel (on pensait devoir aller au centre ville) juste à coté de la piscine. On se met en maillot de bain puis c'est parti pour une heure de détente (enfin presque). Les bains à vapeur marchent un peu sur le principe du sauna ou du hammam mais ici, on est enfermé dans une « boite » où seule notre tête dépasse. La « thérapie » se déroule en 5 temps : entre chaque phase on a le droit à 5 minutes de vapeur plus ou moins chaude, on peut choisir le débit. Entre les « vapeurs », on a un rituel : on se passe de l'eau glaciale sur tout le corps à l'aide d'une serviette cela trois fois de suite. La troisième fois on se renverse ensuite la bassine d'eau sur la tête : effet glacon assuré. Heureusement, après on retourne dans notre boite. On a également un bain d'eau gelée et pour terminer une douche avec un jet massant qu'on nous passe sur tout le corps. Après cela, rien de tel qu'un bon petit déjeuner pour se remettre. Il faut dire que c'est assez fatiguant, après ça on a très envie de dormir. On décide de s'offrir un gros petit déjeuner car à 13h, on part en excursion, on aura pas le temps de déjeuner. Je prends donc un double pancake aux fruits et alex du pain perdu et une omelette. C'est le ventre bien rempli qu'on se rend ensuite à l'agence. A 13h, notre chiva arrive. On embarque à bord du camion qui envoie une musique techno à vous arracher la tête. Heureusement, les paysages traversés sont très beaux. On découvre de nombreuses cascades et on fait de la tarabita : sorte de téléphérique pour se rendre au dessus de la cascade. Il ne faut pas avoir le vertige et il faut faire confiance aux installations mécaniques plutôt sommaires ici. L'aller retour (soit 3 min en tout) se passe sans encombre, heureusement. On s'arrête ensuite à un sentier qui mène en 20min à une très belle cascade. La descente est facile et malgré la chaleur nous parvenons presque aussi facilement la remontée : c'est un petit exploit pour moi qui ne croyait pas pouvoir remonter aussi vite. Du coup, on est un peu en avance et on attend le reste de notre groupe qui trouve le moyen de vouloir manger sur place. L'attente est donc un peu longue. On rentre ensuite sur Banos vers 16h. Comme les efforts creusent un peu, on décide d'aller manger un sandwich puis on se ballade dans les rues à la recherche d'un souvenir. On traverse également le petit marché artisanal où Alex s'achète une toupie en bois. On passe faire quelques courses à l'unique supermarché de la ville puis on rentre à l'hôtel. Vers 19h, on investit la cuisine pour se faire un bon repas (meilleur qu'au resto, ça c'est sur !). Ensuite, c'est dodo car demain on repart pour toute une journée.

Jour 294 Puyo – la selva

Aujourd'hui, nous partons pour une journée d'excursion avec une guide privée pour la selva : l'entrée de la jungle en quelque sorte. On se lève vers 7h30 puis partons à pieds vers notre agence. Là, je choisis une paire de bottes, pour alex, évidemment, ils n'ont pas sa taille. On verra donc sur place si ils en ont des plus grandes. Vers 8h30, après plusieurs coups de fils, notre chauffeur arrive, c'est un vieux papi avec son petit fils. On finit par partir avec 45min de retard. En chemin, on fait demi-tour, papi a oublié qu'il fallait mettre de l'essence. On perd donc encore 15min. Et c'est enfin parti pour 1h30 de route. les paysages sont très changeants : on passe d'une région montagneuse avec de nombreuses cascades à une région toute plate où la végétation est dense et l'humidité bien plus présente. On est ici dans la selva, après c'est la jungle amazonienne. Notre premier arrêt est génial : on est dans un centre de secours pour les singes. On peut marcher dans le parc aménagé et croisé toutes sortes de singes. Certains sont malheureusement dans des cages qui me paraissent bien petites et d'autres sont en liberté. Ceux en liberté sont extrêmement doux et gentils. Ils vous montent dessus, vous donnent  la main ou la queue pour se balader. Ils adorent être portés ou bercés. On restera là une bonne heure avant de continuer notre chemin. On y découvre également quelques animaux que l'on peut voir dans la jungle mais les noms m'échappent. On se rend ensuite dans la foret primaire pour une ballade d'une heure nous permettant de nous rendre à une cascade. Marisca, notre guide, jusque là peu bavarde, va nous transmettre son savoir sur les plantes, les arbres et les fleurs de la foret. Elle commence tout d'abord par nous faire de jolies peintures sur le visage à l'aide de colorants naturels puis nous confectionnent chapeau et couronne. Nous découvrons de l'argile naturelle et tout un tas de cailloux permettant la coloration des céramiques. J'ai même le droit à du vernis à ongle naturel. On déguste ensuite quelques plantes et même des fourmis. Marisca nous apprend ainsi comment manger dans la selva. En arrivant à la cascade, je suis un peu fatiguée : je me requinque en mangeant un bout tandis qu'Alex et Marisca se jettent à l'eau (glaciale) de la cascade. Au retour, on déguste un bon repas préparé par la communauté qui vit ici : au menu soupe, poisson et papaye. Vers 14h30, on prend la direction du rio où nous embarquons à bord d'une pirogue pour une ballade de 30 min à travers la végétation luxuriante de la région. On y voit quelques oiseaux et même des orchidées sauvages. Il y a quelques petits rapides et comme le niveau de l'eau est plutôt très bas, on racle un peu. On croise aussi quelques familles sur les rives qui viennent pécher ou laver leur linge. On finit notre journée dans un petit village de 10 familles qui propose leur artisanat aux touristes. Ici, on apprend à se servir d'une sarbacane, Alex est plutôt très bon, moi j'ai pas essayé. On appelle également le chaman du village pour qu'il nous montre comment jouer d'un instrument. Seul lui y parvient dans la communauté malgré l'effort de quelques femmes pour nous montrer. On découvre également quelques plantes médicinales. Juste le temps d'acheter un petit souvenir et il est l'heure de repartir. Il nous faut deux heures pour regagner banos. Sur le chemin, on rencontre la pluie. Cette escapade nous a vraiment fait plaisir et il est sur que nous reviendrons pour découvrir la vraie jungle dans quelques années. On se pose un peu à l'hôtel pour prendre une bonne douche puis nous ressortons au resto suisse pour se payer une fondue savoyarde. C'est bien meilleure que la première fois... On rentre à l'hôtel sous une pluie fine puis dodo pour moi car je suis bien fatiguée. Alex lui profite de se moment de calme pour bouquiner un peu avant de s'endormir. 

 

Jour 295 banos

On se lève vers 9h car nous retournons aux bains de vapeur. C'est toujours un bonheur d'être « torturé » au réveil. Après ça, on se fait un bon gros petit déjeuner et on profite d'une éclaircie pour sortir faire quelques courses. En effet, aujourd'hui, le temps est exécrable. On met le site à jour tout en espérant que la pluie s'arrête pour pouvoir aller visiter l'écozoo. Mais rien y fait, le temps équatorien est « fou ». Du coup, le reste de l'après midi est consacré aux jeux et aux récits en retard, car il y en a pas mal. Vers 20h, petite expédition pizza pour alex puis on se couche en espérant le beau temps demain.

 

Jour 296 banos

Voici le remake d'hier. On se fait des bains de vapeur en écoutant la pluie marteler le toit. On prend un bon petit déjeuner puis c'est parti pour une longue session jeux. Après le repas, on sort faire quelques courses pour le soir car notre expérience culinaire à banos ne nous ravie pas. La pluie continue de frapper, nous restons donc dans la salle commune à jouer aux yam's. Nous essayons de nous faire des saucisses cocktail pour notre apéro mais c'est tout une histoire. On les plonge dans l'eau bouillante puis on se rend compte qu'elles sont entourées de plastique. Du coup, on les sort et on les « épluche » tout ça pour réaliser, que les quelques saucisses déjà cuite s'étaient décollées du plastique, bref on est pas des pros. Après ce repas, on se couche tôt car demain, c'est le départ pour quito.

 

Jour 297 quito

Le check out est à midi, on profite donc de la chambre pour dormir un peu. Vers 10h, on se lève et prenons notre dernier petit déjeuner ici. Il est très copieux et nous fera aussi office de déjeuner. On fait les sacs puis c'est le départ. Il pleut toujours autant, on prend donc un taxi pour la gare routière. Arrivés là bas, on court pour se mettre à l'abri mais nous sommes repérés par un chauffeur. Il nous lance un « quito » interrogatif, on ne reflechit pas, on accepte. Notre priorité étant de ne pas rester sous la pluie. Sur le trajet, on constate avec joie qu'il pleut aussi à latacunga, cela nous conforte dans notre choix de zapper cette ville. Finalement, après 3h15 de bus, nous arrivons à la gare routière de Quito. Un taxi nous propos ses services, on le suit donc jusqu'à sa voiture mais ce n'est pas un taxi officiel, je refuse donc de monter. On se dirige donc vers la vraie file de taxis bien jaunes avec leur numéro d'autorisation. Le trajet jusqu'à l'hôtel est long, près de 40min. Et ce que l'on voit de Quito, ne nous emballe pas vraiment, les grandes villes commencent à nous saouler. On s'installe à l'hôtel où le patron suisse nous accueille en français. La fin d'après midi est consacrée aux réservations de nos différents restaurants des parcs de disneyworld puis on mange au resto de l'hôtel : le bistrot suisse, même enseigne qu'à banos mais en bien meilleur. 

 

Jour 298 quito

Nous nous levons à 10h, cela fait du bien. On descend déjeuner tout en organisant notre journée. Je n'arrete pas de m'enerver car Alex se gratte tout le temps ces innombrables piqûres de moustiques. Du coup, Alex prend un antihistaminique. Le midi on retourne au resto suisse puis direction le quito colonial. Du moins, c'était le programme. Mais l'antihistaminique a rendu Alex tout flagada. Du coup, ce sera après midi tranquille à l'hôtel : lecture et pause dodo pour Alex qui n'arrive pas à lutter et tentative d'itineraire au mexique pour moi, ça sent la fin. En se couchant, on se promet de faire quelques choses demain, ce qui signifie pas de médicament pour Alex !!

Jour 299 la mitad del mundo

La journée commence par un changement de chambre car nous n'avions pu réserver que deux nuits en chambre privée. Aujourd'hui, nous décidons d'aller à la mitad del mundo. Nous prenons donc un taxi pour l'arrêt de bus adéquat. Nous montons à bord d'un bus de ville qui fait évidemment 10 000 arrêts. Après 45min, nous y voilà, c'est ici que passe l'équateur. On entre dans le « complexe » de la mitad del mundo et commençons par visiter quelques musées. Le premier est totalement nul, c'est une exposition d'art consacrée  à un peintre étrange. Le second est un peu mieux, il nous explique l'histoire de la première mission française envoyée ici pour situer l'équateur. C'est plutôt instructif. Le troisième n'a pas d'interet : deux salles avec des maquettes de guayaquil et cuenca. Le quatrième est bien mieux : on y voit des insectes dont des scarabées géants morts ou vivants, de somptueux papillons et des araignées. Ca nous change un peu des musées habituels de l'amerique du sud. On continue notre visite avec le planétarium. Bien installés dans nos sièges, on contemple le plafond sur lequel est projeté un mini documentaire sur le ciel nocturne vu depuis l'équateur. C'est super même si c'est en espagnol. On finit bien sur par la fameuse ligne de l'équateur accompagnée de photos débiles. En plus la vraie ligne est à 240m d'ici, dans un autre musée conseillé dans notre guide. On s'y rend donc et cette visite s'avere bien plus intéressante. Pour commencer, nous avons une visite sur la culture indigène, on contemple une vraie tête réduite tout en s'informant sur le processus de « fabrication ». Mais nous voyons quelque chose de bien plus horrible  : un poisson pénis (à vous de découvrir cette bête là). Puis, on découvre la  vraie ligne de l'équateur. On y fait d'ailleurs quelques expériences très drôles. Bien sur, le sens d'écoulement de l'eau mais aussi un truc beaucoup plus étrange : savez vous que si l'on marche sur l'equateur les yeux fermés et les bras tendus de chaque coté, chaque moitié du corps est attirée par la force de l'hemisphère sur lequel le coprs se trouve, du coup tenir l'équilibre sur une ligne est mission impossible. On finit par l'expérience de l'oeuf. Il s'agit de faire tenir un oeuf en équilibre sur un clou sur l'équateur. Comme ici les forces s'annulent entre elles, ca devrait être facile. Pas autant que cela finalement sauf pour notre guide. Après moult tentatives, il n'y a que deux personnes du groupe qui y parviennent. Comme récompense alex recoit un diplôme attestant qu'il a réussi l'expérience de l'oeuf, moi, je n'aurais rien, vous l'aurez compris moi l'oeuf j'aurais fini par l'écraser tellement il fallait être patient. Elle nous propose aussi un tampon à mettre sur notre passeport. Vous nous connaissez, on est les premiers à ouvrir notre sésame pour avoir un tampon supplémentaire. Puis, à la mode équatorienne, on attrape un bus pour retourner à Quito. Seul problème, au bout de 15 min il nous pose dans une station de métro-bus. On arrive avec difficulté à savoir lequel nous ramènera chez nous. Après 30min de route puis une course en taxi, nous voilà de retour à l'hôtel en milieu d'après midi. On mange malgré l'heure tardive puis on monte se reposer en écrivant nos récits et en surfant un peu sur internet. Repas du soir dans notre resto puis dodo car demain on part pour otavalo.

 

Jour 300 otavalo

Nous nous levons vers 9h, prenons un rapide petit déjeuner et on saute dans un taxi direction la gare de bus du nord de quito. Après 30min de route, nous y voilà. Coup de chance pour nous, un bus part dans 5 min. Il faut dire qu'avec les 10 000 départs par jour pour les mêmes destinations, il est dur de ne pas trouver rapidement. Le trajet est plutôt rapide (surtout que  notre chauffeur fait la course avec un autre bus). Du moins jusqu'à ce qu'il se fasse calmer par une équatorienne en colère qui ne trouve pas cela prudent. On arrive à otavalo vers 13h30 où l'on prend un taxi pour aller à l'hôtel. La proprio « dépressive » nous accueille et nous fait faire le tour de la pension. La chambre est sympa bien que vieillotte et pour la première fois on a un lecteur dvd et tout plein de dvd. On ressort pour trouver un resto mis ce n'est pas une mince affaire. On finit par s'arrêter dans un truc végétarien où l'on mange de délicieuses spaghettis au pesto. On se dirige ensuite vers une agence de voyage à visée humanitaire pour réserver une journée « découverte des villages alentour ». Puis nous retournons à la chambre où l'on se met un dvd pour tuer le temps. Vers 20h, alex part en mission pizza (comme à chaque fois que je suis fatiguée et n'ai pas faim). Tout le monde le regarde bizarrement dans la rue. Il faut dire qu'un touriste seul dans la rue à cette heure là, à moins de 160kms de la frontière colombienne, ça les inquiète. Pour le retour, Alex prend un taxi pour garder la pizza chaude. Ce dernier attend d'avoir vu rentrer alex dans l'hôtel avant de partir. Ici, ils prennent soin de leurs touristes. Puis on se couche tôt pour être frais pour demain matin.

 

Jour 301 otavalo

On se lève vers 7h30 et partons directement pour notre agence. Sur le chemin, on s'achète des croissants, ils sont immangeables et finissent à la poubelle du parc. L'équateur n'est pas le pays du bon pain et des pâtisseries. Vers 8h30, on embarque avec notre guide pour le premier village. Là, nous sommes accueillis par un petit vieux et deux mamitas sourdes et muettes. La spécialité du village est la confection de mini boite en bambou tressé qui s'emboitent les unes dans les autres comme des poupées russes. Il y a 12 boites comme les 12 mois de l'année. On se laisse tenter et on achète pendant que notre petit vieux nous montre tout le processus de fabrication (il est le dernier du village à faire cela). C'est vraiment sympa, cette visite nous ramène presque au laos. On adore aller à la rencontre des gens et communiquer comme on peu, c'est aussi ça le voyage. Le deuxième village est un village de tisserands. On commence par une petite maison où toute la famille tricote la laine pour en faire des bonnets, pulls ou ponchos. Le père tricote à une vitesse ahurissante, il se vente de pouvoir faire un bonnet adulte en une heure. On achète un bonnet et on discute un peu avec la famille. Ils ont l'air content de nous voir. Ensuite, on traverse la rue car notre guide sait que l'on cherche un petit pull pour notre pequino. Elle nous emmène donc dans une famille où elle sait que l'on pourra trouver cela. Et bien, pas raté, on ressort avec un sac supplémentaire. Il faut dire qu'ici, on sait qui fabrique, à qui revient les sous et il faut bien le dire, c'est beaucoup moins cher qu'au marché touristique de demain (il n'y a pas d'intermédiaire). On continue dans ce village par une maison où toute la famille travaille la laine à partir du mouton (les autres se contentent d'acheter la laine toute prête). On les regarde donc nous expliquer le lavage, le filage, etc, ... comme nous l'avons déjà vu de par le monde. C'est toujours aussi étonnant. On discute aussi un peu des conditions de vie des indigènes et en particulier de l'accès à l'école. Et la petite mamita est toute fière de nous montrer son habit traditionnel. Comme vous vous en doutez on ne peut s'empecher d'acheter quelque chose : ce sera une écharpe pour moi en pur laine. Puis on reprend la voiture direction le village des chapeaux. On commence par visiter une famille qui fabrique des coiffes traditionnelles en laine. Ils partent eux aussi de la laine brute, y applique le même processus que les autres mais s'arretent avant le processus de filage. Là, au lieu d'en faire des bobines, ils  prennent des carrés de laines peignées et la chauffe pour la compacter en forme de chapeau. Pour finir, ils le modèle avec différents instruments. Ca donne un chapeau très dur, comme de la pierre qui selon eux peut tenir plus de 100 ans et résiste à la pluie. Ce chapeau est le chapeau traditionnel des indigènes. Mais ce chapeau est un peu démodé et surtout encombrant, nous ressortons donc les mains vides. Du coup, notre guide donne quelques sous à la famille pour les remercier de nous avoir reçu. Nous nous dirigeons ensuite vers une seconde fabrique de chapeaux. Ceci sont un peu plus à la mode, tel indiana jones. Et là, c'est le drame, alex se laisse tenter par un beau modèle que j'appouve. Petit avantage, à la poubelle la casquette puante. On finit notre tour par un village de tisseurs de tapis. Alex s'essaie à la machine à tisser sous les instructions du chef de maison. Et alex n'est pas mauvais, seulement un peu lent. Par contre, ça ne paraît pas mais c'est très physique. Il nous montre aussi comment faire des tapis avec des illustrations, là c'est fou car il faut avoir le schéma en tête (pas de modèle) et ne pas se mélanger les fils avec plus de 40 couleurs différentes. Bien sur on ressort avec un tapis aux motifs de lamas. La voiture nous ramène ensuite en ville puis après avoir remercier notre guide pour ces rencontres formidables, on se trouve un resto. Comme il commence à pleuvoir, nous rentrons à l'hôtel en taxi. On se fait une fin d'après midi dvd/internet et vers 19h on ressort manger. Sur le chemin du retour, on s'arrête chez une coiffeuse qui fait une coupe et une nouvelle barbe à alex, ceci est plus acceptable pour notre entrée sur le territoire américain. Elle nous raconte sa vie mais on ne comprend pas grand chose, bien sur on sort le grand jeu avec éclat de rire et exclamation, et elle n'y voit que du feu. En sortant, alex est tout blond. Puis on rentre à l'hôtel se coucher pour pouvoir profiter du marché demain matin (même si on a plus un sou en poche).

 

Jour 302 otavalo

Aujourd'hui, c'est le jour du grand marché à Otavalo. Il faut bien dire que c'est pour cela que l'on est venu dans la région. Sauf, qu'on ne savait pas qu'on ferait déjà des achats la veille. Ce matin, je suis réveillée de très bonne heure par les animaux qui se rendent au marché. Et oui, à 5h30, les chèvres et les cochons n'apprécient pas de se rendre au marché et le font savoir dans toute la ville. C'est sympa comme réveil. J'essaie de me rendormir mais sans succès alors je regarde par la fenêtre pour assister au début du marché. Les gens descendent en camionnettes des hauteurs de la ville dans leur plus beau costume pour venir au marché et ça dès 6h le matin. Quand alex se réveille vers 8h, on se prépare à partir pour la place centrale dédiée aux touristes. On fait quand même un tour par les allées fréquentées par les équatoriens puis avant d'attaquer la partie touristique et le marchandage, on s'arrête prendre un petit déjeuner. On fera un grand tour du marché et achèterons quelques souvenirs de plus. On ne sait absolument pas comment tout va rentrer dans notre sac, c'est un mystère. Mais cela ne nous empêche pas de continuer nos emplettes. On n'a jamais autant dépenser pour des souvenirs. Vers 11h, alors que des bus de touristes arrivent en masse, on retourne à l'hôtel pour faire nos sacs et rentrer sur quito. Il nous faut presque une heure pour tout caser dans nos sacs. On a essayé de tout bien refaire comme lorsqu'on est parti en octobre, nos sacs sont enfin ordonnés. On se fait ensuite appeler un taxi par la gérante de l'hôtel pour se rendre à la gare routière. De là, on suit un énorme groupe qui part pour quito (que des touristes). C'est la première fois qu'il y a des touristes dans notre bus en Equateur (hormis à banos). Le trajet jusqu'à quito est plus rapide que la dernière fois : pas d'arret sur la route, on dirait que le chauffeur a peur de remplir à fond son bus à cause du grand nombre de touristes qui pourraient se plaindre du non respect des consignes de sécurité. A notre arrivée, on devance tous les autres touristes et sommes les premiers à avoir un taxi pour le centre. Encore 35 min de voiture et nous sommes revenus à la case départ : notre hôtel suisse à Quito. Cette fois, ça sent bien la fin de l'équateur et de l'amérique latine, la prochaine fois qu'on quitte quito c'est pour prendre l'avion direction miami puis orlando et enfin mickey. On s'installe au resto pour se prendre un truc à grignoter en attendant de faire un vrai repas ce soir. La fin d'après midi est consacrée à intenret. Moi je suis crevée et m'endors vers 17h. Je ferais une sieste d'une heure avant qu'alex me réveille. Le soir, on se mange une fondue savoyarde, on se regarde un petit film à l'ordi puis dodo.

 

Jour 303 Quito

A notre arrivée hier, le temps était pourri, on espère que ce matin sera meilleur. A notre réveil, il fait un temps magnifique. On va donc pouvoir aller visiter le centre historique de Quito sous un beau ciel bleu. On se lève donc vers 9h puis on prend un rapide petit déjeuner. On attrape un taxi dans la rue pour nous conduire au centre colonial. Malheureusement, le dimanche tout le coeur historique est réservé aux cyclistes et piétons, on se fait donc déposer à la cathédrale puis on ira jusqu'à la place centrale à pieds. La cathédrale a un style très gothique ce qui nous change radicalement des autres églises. On ne rentre dans aucune église aujourd'hui, car il y a des messes un peu partout. On est surtout venu pour profiter de l'architecture coloniale du vieux quito. On y découvre de belles façades et quelques balcons en bois sculptés magnifiques. On fait le tour des églises majeures de quito (justes quelques unes, ici elles poussent comme des champignons) puis dans une petite galerie marchande, on trouve enfin le drapeau de l'équateur à un tarif un peu plus correct qu'ailleurs. Ouf, on a ainsi réussi notre mission drapeau, on y croyait plus comme c'était dimanche et notre dernier jour ici. Après ce petit tour dans le beau quito, on se fait ramener à l'hôtel en taxi. Cet après midi est consacré à nos rendez vous skyppe. Par chance, on a quelques amis en ligne, ça fait du bien d'avoir des nouvelles en direct. On restera tranquille la fin de la journée puis allons manger pour la dernière fois au resto suisse. Avant de dormir, on se regarde un dernier épisode d'une série puis dodo, demain c'est Miami et pour cela on doit se lever à 5h30.

 

Jour 304 départ pour la floride

Comme prévu le réveil sonne bien trop tôt. On prend nos sacs et on descend prendre notre taxi réservé la veille. On le partage avec une fille qui va aussi à l'aéroport, du coup, on partage les frais. On check rapidement nos bagages et on arrive même à avoir notre billet miami – orlando. On se prend un petit déjeuner (enfin surtout moi car avec « pequiño » et un réveil trop matinal, les nausées se font sentir). On nous annonce ensuite que notre avion est bien là mais il y a un problème mécanique, nous aurons donc un peu de retard. C'est très rassurant de se dire qu'on va prendre un avion qu'il faut réparer. On aimerait pendant l'attente se connecter à internet mais impossible alors que tous les autres passagers y arrivent, ça commence à nous énerver. L'attente se prolonge (déjà presque 2h), les gens commencent à râler, car plus le temps passe, plus les gens loupent leur correspondance à miami. Pour nous, du moment ou à 13h nous avons décollé, on devrait avoir notre second avion. Vers 11h30, alors que le départ était prévu pour 9h, on nous sert à boire et un sandwich (on venait juste d'acheter de l'eau). On pense que tout ce cinéma ne présage rien de bon. Vers 12h45, le son du micro nous sort de nos rêveries et nous plonge dans un cauchemar : notre vol est annulé ! On nous promet un départ pour demain et on nous offre une chambre et les repas au hilton de quito. En discutant autour de nous, on s'apercoit que c'est la deuxième fois qu'ils font le coup, déjà la veille l'avion a été annulé. On ne vous explique pas la colère de certains qui attendent depuis 48h. On ressort donc sur le territoire équatorien sans aucune autorisation mais cela ne semble gêner personne. On est vraiment énervé et déçu, il faut dire que notre séjour à disney nous coûte beaucoup d'argent, que l'on a des reservations dans différents restaurants et qu'on va perdre une journée. On décide donc de tenter le tout pour le tout et de décaler nos deux avions (orlando – miami et miami – cancun prévu le 9 aout) et notre séjour à disney d'un jour. Rien de plus facile pour disney, enfin quelque chose qui roule. Par contre pour les 2 vols, nous (enfin surtout alex) allons dépenser une énergie folle pour y parvenir (et plus de 30 dollars en appels nationaux et internationaux). Pendant qu'alex se démène, je profite (honteusement) du confort du hilton (bain, crème pour le corps, sèche cheveux ...). Je finirais par l'aider un peu et même si la confirmation de notre vol miami – cancun n'est pas certaine, c'est sur une note plus positive que nous nous couchons (alex a quand même profité lui aussi de la baignoire) en espérant que demain soit un jour meilleur.