Chili : du 08 au 09 Avril; du 16 au 19 Avril; du 04 au 13 Mai et du 02 au 05 Juin 2010

Itinéraire au Chili (en 4 parties)

 

J188 08/04/2010 départ pour santiago au chili – arrivée santiago

 

J189 09/04/2010 départ pour l'ile de Pâques

 

 

J196 16/04/2010 retour à Santiago

 

J197 17/04/2010 visite de Santiago

 

J198 18/04/2010 Vol Santiago – punat arenas

 

J199 19/04/2010 Bus punta arenas – ushuaia

 

 

J214 04/05/2010 bus el calafate – puerto natales

 

J215 05/05/2010 tour au torres del paine

 

J216 06/05/2010 bus puerto natales – punta arenas

 

J217 07/05/2010 avion punta arenas – santiago + bus santiago – valparaiso

 

J218 08/05/2010 visite valparaiso + départ en bus pour san pedro de atacama

 

J219 09/05/2010 journée bus – arrivée à san pedro de atacama

 

J220 10/05/2010 san pedro – vallée de la luna

 

J221 11/05/2010 san pedro – geysers del tation + tour astronomique

 

J222 12/05/2010 san pedro – lacs altiplano et salar d'atacama

 

J223 13/05/2010 départ pour le salar d'uyuni

 

 

J243 02/06/2010 bus la paz – arica

 

J244 03/06/2010 arica 

 

J245 04/06/2010 parc national de lauca

 

J246 05/06/2010 bus arica – arequipa (pérou)

Ile de Paques : du 09 au 16 Avril 2010

Itinéraire Ile de Pâques

 

J189 09/04/2010 hanga roa visite de tahai et hanga kio'e

 

J190 10/04/2010 visite ana kakenga et ahu tepeu

 

J191 11/04/2010 hanga piko – ana kai tangata – rano kau – orongo

 

J192 12/04/2010 hanga roa coucher soleil à tahai

 

J193 13/04/2010 ahu vinapu – ahu vaihu – ahu akahanga – hanga tetenga – rano raraku – ahu tongariiki – papa vaka – ahu te pito kura – te pito kura – plage ovahe – ahu nau nau et plage d'anakena

 

J194 14/04/2010 Ahu akivi – puna pau – hanga roa

 

J195 15/04/2010 Musé de hanga roa 

 

J196 16/04/2010 retour à Santiago

Jour 188 : départ pour l'Amérique du sud ou la troisième dimension

Ca y est, nous y sommes ! C'est aujourd'hui que nous quittons Martine et l'australie pour rejoindre le chili pour la dernière partie de notre tour du monde. Le réveil nous tire du lit à 6h15. On se prépare rapidement puis descendons à l'acceuil pour attraper la navette pour l'aéroport. Martine quand à elle reste dormir car son avion est plus tard dans la journée. En guise de navette, nous avons un taxi qui nous fait le même prix, tant mieux, on arrivera plus tôt à l'aéroport. A peine arrivés, on peut déjà enregistrer les bagages. Il semblerait qu'il y a un problème avec nos e-tickets, on nous trimballe de guichet en guichet, notre hôtesse ne comprend rien aux explications que lui donnent ses collègues. A une minute près, nos sacs partaient directement à l'ile de Pâques alors que nous restons à santiago pour une nuit (pas très maligne, la fille). Après plus de trente minutes, on a enfin notre billet. On attendra finalement peu, juste le temps de prendre un petit déjeuner et nous sommes dans l'avion. Nous décollons à 9h55, 2h plus tard on est déjà à auckland en nouvelle zélande. On doit débarquer de l'avion le temps de l'escale (je n'avais encore jamais vu ça). On a une heure à attendre puis nous repartons en direction de santiago. On a 11h d'avion que nous essayons de faire passer au mieux : film, lecture, dodo ... Finalement, on s'en sort plutôt bien. On atterrit à Santiago 16h après notre premier décollage et pourtant nous sommes toujours le 8 avril et il n'est que 12h10 soit à peine trois heures plus tard qu'après notre départ. On a remonté le temps et nos corps vont s'en souvenir. Après les formalités avec un douanier un peu fermé, on arrive à avoir une navette-taxi pour le centre ville de santiago. Nous arrivons à notre superbe guesthouse vers 13h30. On s'y plaît bien même si on comprend déjà que la nuit va très difficile (les cloisons des dortoirs ne vont pas jusqu'au plafond). On a une vue splendide sur la place des armes (centre névralgique de toutes les villes sud-américaines) et du wifi gratuit, quoi de mieux pour une après midi relaxe. Alex part nous chercher à boire pendant que je mets le site à jour puis nous allons faire un mini tour sur la place. On s'installe à la terrasse d'un café puis commençons à comprendre le mode de fonctionnement de la vie chilienne. On se paie la tête de certains (oui on sait que ce n'est pas bien mais on s'est drôlement amusé). On s'achete un énorme sandwich en bas de l'hôtel puis remontons rapidement afin de dormir. On téléchargera quelques séries pour nos nuits fraîches à l'ile de Pâques puis nous nous couchons. 

 

Jour 189 : départ pour île de Pâques

Après une nuit plus que courte dans un dortoir très bruyant, nous nous levons à 5h15 pour être à l'heure à l'aéroport. Notre taxi vient nous chercher à 5h30 et un quart d'heure plus tard, nous sommes à l'aéroport qui quelques semaines auparavant a été détruit par un tremblement de terre. On passe un peu pour des imbéciles car on ne comprend pas un mot d'espagnol et on se trompe de file d'attente. Il nous faudra deux explications (dont une en anglais qu'on ne comprend même pas pour trouver -quels nuls !-). On finit par embarquer mais nous avons trente minutes de retard pour le décollage. Dans l'avion, on se fait un film puis on s'endort rapidement. Les 5h de vol passent ainsi rapidement et l'on voit déjà se profiler une  minuscule île à l'horizon. On survole un magnifique cratère avant d'atterrir sur l'ile de Pâques. Il n'y a aucune formalité puisque nous sommes toujours au chili. A l'arrivée, il y a de petits comptoirs où l'on peut trouver facilement un logement. La veille on nous en avait conseillé un pas cher. Coup de chance, elvira, la gérante est présente. Elle nous fait une réduction car on reste 7 jours. Le budget sur l'ile de Pâques va en prendre un coup car il n'y a pas de chambre à moins de 30€ (sans salle de bain) ! On part directement à la maison avec elvira qui est venue en taxi. A peine avons nous déposé nos affaires qu'elle nous propose de partager son taxi pour aller faire les courses au « supermarché ». On saute sur l'occasion évidemment. Du coup, on a le droit à une petite visite guidée de la « ville » (4400 habitants sur toute l'ile vous comprendrez que la ville n'est qu'un gros village). En guise de supermaché, on ne trouve que des mini-superettes mais nous arrivons quand même à nous approvisionner bien que tout coûte trois fois plus cher que sur le continent (sans exagération). On rentre à pied à la maison pour y déposer nos courses. On a la chance d'avoir une magnifique vue sur la mer de la terrasse et de n'etre qu'à 10 min à pied du centre, c'est l'endroit idéal. On grignote un peu puis nous rencontrons véronique et son mari qui passent trois mois de l'année ici tous les ans. Véronique nous fait partager sa passion pour l'ile et nous concocte un super programme pour notre semaine ici puisqu'elle nous explique toutes les randos et excursions à faire, c'est génial ! On commence donc notre visite de l'ile par la découverte de quelques moais à proximité du centre ville (nous les avions vu au loin en longeant la cote). En faisant 2 kilomètres environ, on peut voir 10 moais. Certains ont leur coiffe, d'autres non, ils sont par contre tous sur une plateforme appelée le ahu. Seul un moai a été restauré entièrement et possède sa coiffe et ses yeux. On est super content d'être là depuis le temps qu'on attendais. L'ile a quelque chose d'envoutante et on est déjà sous le charme de cette ancienne civilisation et de cette superbe nature. Notre tour nous fait longer le littoral qui est splendide et l'on y découvre pas mal de chevaux en liberté (ainsi que de gros chiens -heureusement tous gentils-). Ici, on vient en ville à pied, en voiture mais aussi à cheval. Voilà pourquoi, en faisant nos courses il y avait des chevaux devant la porte comme un chien qui attendrait son maître. En rentrant, on s'arrete manger une glace et boire un jus de fruit sur le minuscule port. Une fois à la maison, on se prépare à manger (fini les restaurants, on continue sur la lancée de l'australie, ce sera pâtes et riz pendant une semaine). On file se coucher rapidement après le dîner car le décalage horaire se fait encore sentir.

 

Jour 190 : ile de Pâques

Pour notre première journée entière sur l'ile de Pâques, nous décidons de nous la jouer cool et nous ne faisons sonner le réveil qu'à 8h30 : quel bonheur ! On prend notre petit déjeuner puis partons faire quelques courses en ville. On voudrait s'acheter quelques fruits et légumes au petit marché puis découvrir la ville. En guise de marché, on découvre 2 ou 3 étales avec des fruits peu appétissants (ils ont l'air trop murs). On continue donc à déambuler dans la ville entre les chevaux, les chiens, les voitures et les touristes pour trouver un peu mieux. Finalement, on réussira à dégoter quelques bananes, pêches et tomates sur les hauteurs de la ville. On redescend tranquillement à la maison puis passons le temps en jouant en peu avant de déjeuner. Vers 13h, nous partons pour une randonnée de 10kms environ. Nous suivons le littoral pour découvrir des grottes formées par la lave (nous ne pouvons pas rentrer car il nous aurait fallu une lampe torche et être doué pour marcher plié en deux ou ramper). On continue donc notre chemin accompagnés de deux chiens qui feront toute la rando à nos cotés. On a l'impression de se retrouver avec lara. Les chiens poursuivent sans cesse les chevaux en liberté mais ces derniers savent se rebeller. Ils essaient aussi d'attraper tous les petits oiseaux mais sans succès (ce que n'aurait jamais fait Lara -trop peureuse-). Après plusieurs kilomètres, on commence à se demander si on ne s'est pas perdu : notre carte est très vague sur les emplacements à voir. On poursuit la cote puis nous nous décidons à retrouver la route qui on en est sûr nous ramènera à bon port. Finalement, on trouve au nord de l'ile, après les grottes d'ana kakenga, le site de l'ahu tepeu : ancien village rapa nui où l'on peut voir un ahu (plateforme) de plus de trois mètres de haut et les bases des constructions du village (maisons et poulaillers). On y trouve également quelques morceaux de moais (têtes et coiffes) qui n'ont pas été restaurés. Le site est sympa et idéalement placé : la vue est splendide sur la cote et les falaises de plus de 50m de haut. On fait demi-tour et passons cette fois par la route (pour éviter de se perdre à nouveau). Le retour est plus rapide que l'aller. Au final, la rando nous a pris 5h, c'est loin d'être un record de rapidité, on fera mieux la prochaine fois. On arrive finalement près de la ville pour assister au coucher de soleil sur les 5 moais alignés mais entre temps le ciel s'est voilé et cela ne sert à rien de rester, on prolonge donc la route sans s'arrêter. Une fois à la maison, on se pose un peu et prenons un apéro devant l'océan. On se prépare un bon repas ainsi que le pique nique pour demain puis filons au lit rapidement pour se faire une soirée « lost ».

 

Jour 191 : ile de Pâques volcan rano kau et le village d'orongo

Aujourd'hui, nous partons pour une randonnée de 11kms aller retour. On se lève donc vers 8h pour prendre notre petit déjeuner puis nous préparons notre pique-nique. Vers 9h45, on est sur le chemin mais avant nous nous sommes fait reconfirmer notre itinéraire par véronique, une française qui passe trois mois chaque année ici et qui nous a donné de bons conseils à notre arrivée, c'est un peu notre guide. Nous longeons la cote par de petits sentiers puis arrivons à un petit port surmonté d'un beau moai. En continuant, on visite une grotte avec de l'art rupestre. On y voit surtout un très bel « homme-oiseau » appelé manatura en rapa nui (langage de l'ile de pâques). Après cette découverte, nous passons par un petit jardin botanique qui semble être laissé à l'abandon avant d'entamer la montée à proprement parlé du volcan. Il nous faut une petite heure de bonne grimpette à travers une foret d'eucalyptus sous un soleil de plomb pour parvenir au magnifique cratère du volcan rano kau. Ce volcan, à la pointe de l'ile est une pure merveille ! Son cratère est formé d'un lac où de nombreuses plantes y poussent formant des marécages où il est possible de marcher dessus (mais on n'a pas testé). On reste là à admirer cette nature pendant près de 30 min puis nous prenons la crête du volcan pour rejoindre le village cérémonial d'orongo. Celui ci se situe un kilomètre plus loin ce qui nous permet de tourner autour du volcan et d'arriver jusqu'à la mer, là où la crête du volcan est brisée. Nous visitons le village d'orongo partiellement reconstitué : on y trouve  des maisons principalement mais on y vient surtout pour admirer les superbes petroglyphes du make-make et du tangata-manu (avis aux amateurs qui voudraient faire une recherche). Après cette chouette visite, on fait demi-tour sur la crête du volcan puis nous nous installons dans un coin pour pique-niquer tout en regardant le cratère. Vers 14h30, on entame notre redescende vers la ville quand une voiture s'arrête à notre hauteur. Celle ci se propose de nous redescendre en ville, quelle chance ! Pour une fois qu'on était prêt à marcher ... En 10 min, nous voici déposés près de l'aéroport. On cherche un peu notre chemin puis nous trouvons un ou deux commerces ouverts (bien que nous soyons dimache) pour nous acheter à boire et un peu à manger (une partie du pique-nique ayant fini à la poubelle, on aurait dit que ça avait tourné). Nous sommes de retour à la maison vers 15h30. On profite de la fin d'après midi pour s'occuper du tri des photos, écrire un peu nos bilans et récits puis on se fait un petit apéro (on n'a pas perdu nos habitudes de l'australie, il va pourtant falloir que cela cesse). On se prépare ensuite à dîner dans notre super grande cuisine (on se sent comme à la maison ici) puis filons au lit continuer notre saga « lost ».

Jour 192 : Jour relax 

En se levant, on voit que le temps est plus que mauvais, il pleut des cordes. On décide donc de se prendre un jour cool, pas de location de voiture ou de grande rando en perspective. On réserve notre matin à écrire les bilans de l'australie et de l'indonésie qui se sont accumulés, c'est horriblement long ! Après mangé, le soleil est enfin de la partie, on décide d'aller se ballader. Armés de nos guides de voyages, on s'installe à une terrasse de café histoire de faire nos itinéraires des pays à venir. C'est un peu compliqué car on sait que la météo ne nous sera pas toujours favorable surtout en patagonie, il faut donc prévoir des séjours plus longs au cas où la neige et la pluie viennent nous embêter. On en profite aussi pour manger une bonne glace et un brownie avant de ramener nos affaires à la chambre et de repartir, appareil photo en poche, pour assister au coucher de soleil sur les moais du ahu tahai. En arrivant sur les lieux, on se choisit une bonne place même si il n'y a pas encore trop de monde. En attendant le déclin du soleil, on se plonge à coeur perdu dans le guide de la bolivie. L'endroit se rempli peu à peu et le soleil décline enfin. Il se couche entre les 2 moais du centre et je n'arrete pas de changer de place pour avoir des angles différents et éviter la foule. La nuit tombe très vite et le retour sans éclairage est plutôt folklorique. Puis comme tous les soirs, on se fait un bon repas et on continue notre série « lost ».

Jour 193 : grand tour de l'île

C'est parti pour notre journée grande découverte de lîle de Pâques puisque aujourd'hui nous nous dotons d'un moyen de locomotion afin de faire le tour de l'île. On a dans l'idée de louer un petit 4X4 pour 24h aux alentours de 11h, ce qui nous permettra de faire en tour d'environ 8h aujourd'hui (jusqu'à la tombée de la nuit) puis d'achever le tour le lendemain matin avant de rendre le véhicule. On se lève donc tranquillement vers 8h30, on déjeune puis nous préparons notre pique-nique. Pour compléter ce dernier on part en ville acheter deux empanadas : chausson fourré à la viande, au poisson ou au fromage, un véritable régale. On passe également au cybercafé voir nos mails (mais pas de nouvelles de la france, on est triste !!!!) puis on va jusqu'à l'agence de location. En quelques minutes, les papiers de location sont fait (pas de caution ou de dépôt de garantie, ici on est sur une île, il n'y a pas de risque de vol) et nous voilà sur les routes (enfin les pistes de l'ile de pâques). Toujours aidés par véronique, nous nous sommes fixés un itinéraire ambitieux mais nous ne pouvons pas louer une voiture une deuxième fois. on commence par des sites d'interets moindre (mais tout est relatif) car on est déjà bluffé par la beauté de la cote et le nombre impressionnant de sites qui jalonnent la route. On commence notre visite par des ahus (plateforme) avec des moais malheureusement renversés lors de guerres de clans sur l'ile. On voit ainsi environ 5 sites de la sorte avec plus ou moins de moais de 3 à 8 environ. On passe devant le plus grand moai jamais érigé mais qui s'est brisé ou encore devant le moai le plus grand érigé mais qui est également par terre. Le temps est au beau fixe ce qui rend nos arrêts encore plus intéressants et les points de vue sur la cote et les volcans sublimes. Vers 13h, on atteint l'un des sites les plus visités de l'ile, ce que nous nommerons la « nurserie ». On se trouve en fait devant le volcan rano raraku où plus de 90 moais se trouvent. Certains sont sur les pentes du cratère, d'autre sur les pentes extérieures du volcan. On est ici au coeur de la fabrication des moais. Il y en a à tous les stades de la sculpture, certains ne sont même pas sortis de la roche. Le volcan est en fait la carrière des rapa nui qui venaient tous ici tailler les moais. On restera sur le site environ deux heures et pique-niquerons au milieu de ces étranges créatures. Au sommet du volcan, on a une vue formidable sur le site de Tongariki où se dressent majestueusement 15 moais alignés dos à la mer. C'est précisément sur ce site que nous nous rendons ensuite. On ne peut qu'admirer cette lignée de moais fièrement restaurés. Le temps file à toute allure et il faut que nous continuons notre visite si l'on veut tout voir. En chemin, on s'arrête a papa vaka, un site de pétroglyphes bien aménagé, ça nous change quelques instants des ahu et moais puis nous repartons en direction d'une pierre nommée le nombril du monde (voir photo -vous me direz qui se prend pour le nombril du monde ...-)vant d'atteindre d'une très belle plage de sable fin (il n' y en a que deux sur l'ile) appelée ovahe. Nous arrivons quelques minutes trop tard, le soleil est déjà passé de l'autre coté de la cote, c'est dommage car les couleurs de l'eau semblaient magnifiques. On se dépêche donc de se rendre sur un dernier lieu de visite : la plage d'anakena et le ahu nau-nau où trônent 7 moais portant leur pukao (coiffe ressemblant à un chignon et non à un chapeau). Le site est magnifique, au coeur d'une palmeraie (la seule sur l'ile) et au pied de la seconde plage de sable fin. Le soleil est encore de ce coté de l'ile et nous profitons de ces derniers rayons de soleil pour aller se baigner. C'est le petit plus de ce séjour, nous, qui pensions devoir mettre nos polaires toute la journée (on nous annoncait le début de la mauvaise saison). On profitera de la plage une bonne heure avant de rentrer au soleil couchant à la maison. On passe par le centre de l'ile très vallonné pour rentrer. Sur le retour, il y a encore trois sites à voir mais nous avons prévu d'y aller demain matin. A notre retour, après une bonne douche pour éliminer toute la poussière accumulée, on se fait notre apéro et un bon plat de pâtes pour se remettre de cette merveilleuse journée. On passe la soirée à parler avec véronique et son mari de l'ile de Pâques, de ses habitants et de ses traditions. On passe une bonne soirée et il est plus de minuit quand on se décide enfin à aller se coucher (fait rare depuis le début du voyage).

Jour 194 : fin du grand tour de l'ile

Comme ce matin nous avons la voiture pour quelques heures encore, on se met le réveil un peu plus tôt que d'habitude. A 7h45, nous sommes prêts pour prendre le petit déjeuner servi seulement à partir de 8h. On comptait partir immédiatement mais on se met à discuter un peu avec les hôtes de la maison. Il est plus de 8h30 quand nous décollons enfin. On part à travers l'ile mais notre premier chemin n'est pas le bon, on fait demi tour puis décidons d'y aller par la grande route et non par les petits chemins. On atteint finalement le site voulu après 30 minutes de route. Ce site à une particularité remarquable : ces moais, tous debouts, sont tournés vers la mer, ce sont les seuls ainsi. Nous sommes seuls sur le site, c'est génial, on peut vraiment en profiter. On part ensuite voir une deuxième carrière : ici on ne taille pas les maois mais les coiffes. C'est une roche différente dans les tons de rouge qui est utilisée. Sur le site, on retrouve plus de 20 coiffes plus ou moins finies et on apprend comment ces dernières sont dressées sur les moais. Évidemment, il y a plusieurs théories et personne ne sait vraiment (comme pour le reste de l'histoire de rapa nui). On finit notre matinée par un moai encore debout qui lui présente la particularité d'avoir trois mains sculptées. il est temps de rentrer sur hanga roa pour faire le plein et ramener la voiture. On rentre ensuite à la maison et vers 13h30, nous allons pour la première fois depuis notre arrivée sur l'ile, manger au restaurant. On en avait repéré un au bord de l'océan qui proposait un petit menu du jour. On a le droit à du thon excellent et nous goûtons à un apéritif local le pisco sour. C'est bon mais assez fort pour moi, jen e renouvellerais certainement l'expérience. On passe ensuite l'après midi tranquille à la maison avant qu'un des résidents (un suisse pour ne pas le nommer) vienne nous ennuyer avec ces histoires de voyages. Et oui parfois on rencontre des gens supers parfois on aimerait fuir. Du coup, on n'arrive pas a terminer la mise à jour du site et il et déjà tard. On décide donc de préparer le dîner et de se mettre à table. On passe la soirée à regarder notre dernier épisode de « lost » que nous avions téléchargé à santiago.

Jour 195 : dernier jour à l'ile de Pâques

On se lève à 9h et pourtant on trouve cela trop dur. Au petit déjeuner, on rediscute avec véronique et éric, qui nous informent qu'en allant à la poste on peut avoir un tampon de l'ile de Pâques sur notre passeport. C'est exactement ce que nous voulions. Sur la route, on s'achète une empanada puis on s'arrête faire un peu d'internet (et toujours pas de nouvelles de la France). On rentre ensuite à la maison avec notre beau tampon. On se prépare à manger tranquillement et on se prévoit un planning tout aussi léger pour cet après midi : on ira au musée. Ce dernier se trouve en face du site ahu tahai, à environ 20 min de marche, mais comme on aime bien compliquer les choses, on passe par des détours en ville et on met presque 45 min. Ce petit musée est vraiment bien et à le mérite de te prêter un super guide en français qui traduit et donne des infos sur absolument tout le musée. On apprend beaucoup sur l'histoire de l'ile et ses traditions. On y voit également le seul moai féminin retrouvé sur l'ile. On apprend aussi les différentes techniques de tailles des statues et on peut y voir tous les outils utilisés. On y passe près de 2h sans voir le temps passer (ce qui est rare dans un musée). Puis c'est le retour à la maison (on passe par la pâtisserie/glacerie) où l'on termine d'écrire nos récits afin d'être à jour pour notre retour à santiago. Puis après un bon apéro, on passe à table et rejoignons véronique et éric pour le reste de la soirée. On discutera une fois de plus jusqu'à point d'heure. 

Jour 196 : retour à Santiago

Pour notre dernier jour sur l'ile de pâques, nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse pour profiter de la superbe vue sur l'océan. Ensuite, nous vidons la chambre et on s'installe sur la terrasse en attendant l'heure fatidique. On joue un peu aux cartes, et le moment venu, on se dirige sac sur le dos vers l'aéroport. Au bout de 10 min, un rapa nui nous propose de nous amener dans son pick-up. du coup, on arrive plus vite. On embarque rapidement  puis c'est parti pour 5 h d'avion, comme d'habitude on s'occupe avec les moyens du bord : film, itinéraire pour le chili, comptes ... Le couple de français  que nous avions rencontrés à la guesthouse sont dans le même avion que nous, du coup on partage un taxi pour se rendre dans le centre de santiago. On s'installe au même hôtel que la dernière fois. On descend s'acheter un « completos » (gros sandwich) puis on se couche un peu crevé. Et oui on trouve toujours que les journées « avion » sont crevantes !

Jour 197 : Santiago

On se lève à 9h30 après une nuit troublée par d'incessantes arrivées de personnes dans le dortoir. Aujourd'hui, on va faire un tour de la ville, histoire de découvrir un peu la capitale chilienne. On part vers 11h30 en direction du marché central. Biensur, comme d'habitude, on se trompe de route et on s'en rend compte au bout de 10 min. On arrive finalement à destination vers 12h, juste pour passer à table. Le marché est en fait une criée de poisson-boucherie où tout autour nous pouvons manger. Quoi  de mieux que de manger ici ! On choisit un restaurant où le serveur parle quelques mots de français, ce qui nous aide dans notre choix. Etant persuadé que le poisson est frais ici, on se fait une paella gigantesque pour alex et un ceviche pour moi (poisson cru mariné au citron) accompagné d'un jus de framboise pressé, un vrai régal. On aura même du mal à finir nos assiettes. On a un peu craqué notre budget mais tant pis, des fois ça fait du bien au corps et au moral. Après cet arrêt, on commence enfin le tour de la ville. On se dirige vers notre hôtel pour faire le tour de la place des armes, puis on part vers le palais présidentiel, la bibliothèque nationale et les rues commerçantes. Partout, trône de grands centres commerciaux et juste sur le trottoir d'en face il y a de minuscules stands qui vendent tout et n'importe quoi, la seule constante est le chocolat que l'on peut aussi bien trouver au milieu des chaussettes, des collants ou des montres. Notre dernière étape est le cerro, petite colline au milieu de la ville. On arrive au sommet par une petite ballade plaisante d'où l'on domine une grande partie de la ville. Cette dernière n'est pas exceptionnelle mais cela reste sympa, malheureusement le brouillard + ou – la pollution nous empêche de voir la cordillère des andes qui cercle la ville. En milieu d'après midi, on rentre à l'hôtel où nos rencontrons un couple de français travaillant en polynésie. On discute un bon moment avec eux avant d'aller manger en ville. En rentrant, on finit la mise à jour du site puis on refait nos sacs car demain on s'envole pour la patagonie.

Jour 198 : départ pour Punta arenas

Au lever, on croise de nouveau le couple de Français de la veille avec qui l'on discute un peu. Puis on rencontre également un français qui commence son tour du monde. Bien que cela soit plaisant de discuter avec tout ce petit monde il nous faut partir pour l'aéroport, notre taxi nous attend en bas. On commence à connaître l'aéroport de santiago et cette fois on ne passera pas pour des idiots (cf départ à l'ile de pâques). On se prend un muffin en guise de déjeuner puis on embarque quelques minutes plus tard. C'est un vol en deux étapes comme je les aime ! Au bout d'une heure vingt on s'arrete à puerto montt puis on redecolle pour arriver à punta arenas 2h plus tard. On passe le plus clair de notre temps à dormir et pourtant on se sent toujours aussi fatigués lorsque nous arrivons. L'arrivée sur punta arenas est superbe, on survole des glaciers et des montagnes enneigées proches des canaux de la patagonie. Une fois sur le sol, on attend que mon sac à dos arrive (l'avant dernier) puis nous prenons une navette qui nous conduit en trente minutes à notre hôtel. Ce dernier ne paie pas de mine mais l'accueil y est très chaleureux et notre chambre un vrai petit nid douillet. On s'installe rapidement, il est déjà 18h30, il faut donc qu'on file au centre ville pour essayer de réserver notre billet de bus. On a peu d'espoir d'y arriver, il se fait tard et nous sommes dimanche. Par chance, on trouve l'agence de bus encore ouverte et c'est avec nos deux billets que nous repartons. Ce trajet en bus juqu'à ushuaia était un point noir lorsque nous faisions notre itinéraire, finalement il n'y avait rien de plus simple. On file ensuite faire quelque courses puis on rentre à l'hôtel se mette au chaud près du poêle. Après le dîner, on court se mettre sous la couette, il fait plutôt froid par ici !!!

Jour 214 : arrivée à puerto natales

Aujourd'hui, nous nous levons vers 7h15 afin d'être prêt pour rejoindre la gare de bus à 200m de notre guesthouse pour 8h. On prend notre petit déjeuner (on mange tout ce qui nous reste car au chili on n'a pas trop le droit d'apporter de la nourriture) avant de partir. Notre minibus est à l'heure, nous partons dans la foulée. On assiste à un merveilleux lever de soleil avec un ciel orangé-rose comme on n'en voit qu'en Patagonie. Puis les 5h de trajet vont passer très vite puisque nous dormons quasiment tout le long sauf lors des arrêts aux frontières de l'argentine et du chili. Du coté argentin, le douanier oublie de rendre un papier à Alex alors qu'on en a besoin au chili. Heureusement du coté chilien, on lui redonne un nouveau formulaire. Au chili, on passe également nos bagages aux rayons X, c'est la première fois que l'on voit cela à une frontière terrestre. Il nous reste ensuite 25 kms pour arriver à puerto natales, notre dernier point de chute en Patagonie avant de retourner à Punta arenas pour prendre notre avion dans deux jours. A notre arrivée, la ville semble déserte, on n'est loin d'être à la haute saison touristique, tout est fermé. On trouve facilement notre logement chez l'habitant que nous avons réservé la veille au soir. Malgré la basse saison, il n'a pas été facile de trouver un hébergement dans nos prix. On atterrit donc dans une petite famille (il n'y a que la mère et la fille) qui ne parle pas un mot d'anglais mais on arrive à se comprendre. On s'installe dans une petite chambre coquette puis sur les indications de la maîtresse de maison nous partons faire nos courses. Le seul inconvénient de notre pension, c'est qu'on est restreint sur l'accès à la cuisine et nous n'avons pas le droit de frire quoi que se soit ou de cuire de la viande. On comprend pas très bien pourquoi et faisons nos courses en conséquence. En revenant, on mange puis nous réservons un tour au parc national torres del paine par l'intermédiaire de l'auberge. On se rend ensuite en ville pour y faire un tour et trouver une banque qui pratique le change. Une fois nos pesos argentins changés en pesos chiliens, on se ballade jusqu'au lac. En revenant à note maison, on tombe sur un magasin d'informatique plutôt bien fourni et où nous trouvons exactement ce que nous avons besoin. En effet, le chargeur de notre ordi est en train de nous lâcher, il nous en fallait un d'urgence. Et bien c'est chose faite, nous allons pouvoir continuer à vous écrire. En début de soirée, on se fait quelques parties de uno que nous venons d'acheter puis on mange dans le salon familial. On se couche ensuite rapidement car demain, on a une grosse journée qui nous attend.

Jour 215 : torres del paine

 

Aujourd'hui, nous allons visiter le parc national torres del paine : la mecque des randonneurs. Nous devions au départ y passer 3 jours et essayer d'y randonner en dormant aux refuges. Malheureusement, ces derniers ferment à la fin du mois d'avril et nous aurions du changer nos plans c'est à dire tourner dans l'autre sens. On ne randonnera donc pas mais près tout vu le temps, ce n'est finalement pas une si mauvaise décision. Comme on veut quand même aller visiter ce fameux parc, on part pour une excursion d'une journée à bord d'un minibus. C'est plus un transport qu'une excursion car on n'a pas vraiment de guide. Le temps est extrêmement mitigé : le dicton « en patagonie on peut avoir les 4 saisons dans la même journée » se vérifie : il neige, vente, pleut et fait un soleil radieux tout ça en quelques minutes. Ces variations nous permettent de voir les lagunes sous leurs meilleurs jours mais nous n'arrivons pas à voir les torres pour lesquelles tout le monde vient ici. On voit des troupeaux entiers de guanacos et une vingtaine de condors. Les paysages sont très variés : montagnes, lacs, lagunes, glaciers et icebergs. On s'arrête déjeuner près du lac grey avec quelques gros glaçons au milieu. On se met à l'abri sous une épaisse foret pour pique-niquer en attendant que l a pluie cesse. Et c'est finalement sous un grand ciel bleu qu'on finit la visite du parc avant d'aller visiter la grotte du milodon. c'est une grotte un peu attrape couillon où l'on découvre un animal peu connu le milodon : sorte d'ours polaire à grosse queue. rien d'interressant ici, mais ce n'est pas très grave. On rentre donc sur puerto natales où nous filons fairequelques courses avant de rentrer au chaud chez maria.

Jour 216 : arrivée à punta arenas

 

Voilà, la patagonie touche à sa fin. Aujourd'hui, on boucle la boucle : on retourne à punta arenas pour prendre notre avion demain qui nous mènera à santiago. Notre bus est à 10h, nous avons donc le temps de prendre notre petit déjeuner dans le salon de Maria puis de boucler nos bagages. On se rend à pied à l'agence de bus. Nous partons sous la pluie, au moins on regrette un peu moins notre retour. Le trajet est un peu moins monotone que d'habitude car ces derniers jours il a beaucoup neigé et tout l'horizon est blanc. On voit ici nos derniers guanacos et nandous avant d'arriver une fois de plus avec le mauvis temps à punta arenas. Il est 14h30 quand nous franchissons la porte de chez eduardo qui nous avait accueilli lors de notre premier passage ici. On se sent bien dans sa petit maison chauffée au poêle. On resterait bien là tout l'après midi mais nous décidons de sortir faire quelques courses et de découvrir la ville : rien d'extraordinaire ici c'est même la ville de patagonie qui nous plaît le moins. Finalement c'est sous la couette au chaud que nous passerons le reste de la journée à regarder quelques séries sur l'ordinateur. On essaye encore de faire l'itinéraire pour les deux mois à venir mais tout reste incertain, pas sur qu'on y arrive un jour pourtant il va falloir se dépêcher car on quitte le chili dans quelques jours. On essaye également de réserver un hôtel à san pedro de atacama mais cela reste difficile car bien que le choix soit grand les prix sont élevés. On le sait, on arrive dans une région qui est beaucoup plus touristique surtout à cette époque où le temps est agréable (si l'on compare avec la patagonie).

Jour 217 : arrivée à Valparaiso

 

On se lève tranquillement vers 8h30 puis nous rejoignons la cuisine où éduardo nous sert un copieux petit déjeuner. On en profite car on est pas surs de pouvoir manger à nouveau avant ce soir. Vers 9h30, on prend un taxi pour l'aéroport. Notre vol est un peu retardé par rapport à nos horaires mais on le savais depuis la veille donc pas de mauvaise surprise. On embarque rapidement, le décollage est un peu difficile mais au bout de quelques minutes les turbulences finissent par s'arrêter. Les 3h30 de vols passent plutôt rapidement. A notre arrivée à Santiago, on se presse un peu : il nous faut attraper le bus public pour le centre de santiago et de là trouver un bus pour valparaiso à 1h30 de la capitale. Finalement, ce périple sera des plus faciles : le bus pour le centre s'arrête à la gare routière et de là il y a de nombreux guichets avec des bus toutes les 10 min pour notre destination. On privilégie la compagnie tur-bus car on réserve également notre billet pour San pedro de atacama (seule compagnie a nous offrir un trajet direct pour demain soir). On traverse une des régions les plus viticoles du chili avant d'arriver au soleil couchant à valparaiso. Pour ne pas payer un taxi trop cher, on décide de se rendre à notre hôtel avec le bus public. Heureusement, un chilien parlant anglais vient à notre secours et en 2 minutes nous trouve le bon bus. Le chauffeur tout aussi sympa nous indique quand descendre et la route à prendre. On arrive ainsi très vite à l'hôtel, en début de soirée. Je peine un peu à gravir la colline où se trouve l'hôtel avec 16kg sur les épaules mais j'y parviens quand même. On fait la rencontre du propriétaire, un toulousain expatrié au chili depuis 13 ans. Ca nous fait du bien de parler un peu français et d'échanger sur toulouse, il faut dire qu'alain est très très bavard (on a même du mal à s'en détacher ...). Vers 19h, nos estomacs crient famine, sur les conseils d'alain, on se rend dans un café du coin très bohème et bon enfant. On y savoure une grande assiette de tapas accompagnée de jus de fruit pressé. C'est un régal, c'est sur demain on reviendra. Avant de rentrer, on passe à l'épicerie s'acheter une bouteille d'eau. Une fois dans notre chambre, on contemple le port et les collines illuminées de valparaiso avant de plonger dans les bras de morphé.

Jour 218 : découverte de valparaiso

 

Le réveil sonne vers 9h, on se lève tranquillement puis on range nos affaires avant de descendre sur la terrasse pour prendre notre petit déjeuner. On n'a pas vu un aussi beau temps depuis longtemps, il fait bon, c'est très agréable. Alain, le propriétaire de la chambre d'hote, nous donne pleins de renseignements sur la visite de valparaiso. On écoute ses conseils munis de sa carte de train et d'un plan de la ville qu'il nous a prêté. On a toute la journée devant nous puisque ce soir nous ne dormons pas à l'hôtel, on prend le bus de nuit en direction de San pedro. Notre objectif est de bien se fatiguer la journée pour pouvoir dormir correctement dans le bus. Valparaiso est une ville en bord de plage, elle est constituée de 46 collines aux maisons sur pilotis (la plupart) colorées de 1000 couleurs. C'est une ville bohème d'artistes qui s'expriment pour la plupart sur les murs de la ville. On part donc pour la matinée à la découverte de ces maisons et de leurs fresques. On visite ainsi la colline allegre et bellavista. Notre circuit est plutôt sympa, nous sommes sur les hauteurs de valparaiso, ce qui nous permet de dominer de temps en temps la baie et le port. On déambule pendant environ deux heures dans ces quartiers hauts en couleurs puis nous descendons sur le port pour prendre le métro direction la plage. Pour parvenir au métro, on prend l'un de ces vieux ascenseurs de valparaiso (ce qui évite bien des montées abruptes). C'est rapide mais cela restera une sensation unique vu le degré de la pente et la vétusté de ces élévateurs. Après 10 min de métro, on sort de la ville : on se retrouve sur la plage à la criée.On comptait manger ici, mais c'est un peu cher, on rentre donc sur la ville en longeant la cote qui a été aménagée en promenade. Vers 13h, nous arrivons à une place principale de valparaiso : la place o higgin's. Comme tous les weekends, il s'y tient une brocante : c'est l'occasion pour nous de chiner même si nous n'acheterions rien (et c'est bien dommage car on a trouvé un super coffre de voyage pour y ranger tous nos souvenirs). On se ballade donc dans ce qu'on appelle ici le plan c'est à dire la partie basse de la ville toute plate. On s'arrête rapidement grignoter puis nous faisons quelques courses pour le bus avant de rentrer poser tout cela à l'hôtel. On parle de nouveau quelques minutes avec alain puis on repart à la découverte d'une autre colline toute aussi typique : cerro conception. Ici, la colline est un peu plus touristique du coup les peintures des maisons sont plus souvent refaites et on y trouve de petits cafés bien sympatiques. On décide de redescendre une fois de plus sur la partie plate de valparaiso pour y découvrir quelques monuments baroques (eux aussi très colorés) et ainsi reprendre l'un des ascenseur les plus connus, celui de concepcion. Cette fois on le prend pour remonter sur la colline. On se perdra encore une bonne heure dans ces ruelles avant de revenir à des choses plus terre à terre : trouver un cybercafé pour consulter nos mails et vérifier notre réservation d'hotel pour demain soir. On rentre ensuite à l'hôtel quelques minutes avant de retourner manger dans le même café que la veille. On passe une soirée tranquille ici avant de récupérer nos gros sacs et de rejoindre la gare routière en bus. A 22h30, on s'installe enfin dans le bus après une longue journée de ballade, et c'est parti pour 25h de trajet.

Jour 219 : en route pour san Pedro de atacama

 

Aujourd'hui, on n'a pas grand chose à vous dire : et oui on est encore dans le bus et pour un bon bout de temps. notre arrivée est prévue pour 23h40 à San pedro de Atacama. La nuit fut correcte, on a pu dormir quelques heures sans souci malgré les différents arrêts et allées et venues aux toilettes. Et oui, en bons routards que nous sommes, on a réservé nos billets un peu trop tard, du coup, on se retrouve au fond du bus près de la porte des toilettes. Finalement, ces 25h de bus sont passées rapidement, je n'ai fait que dormir tandis qu'alex a regardé la télévision et joué à la console. Le seul point noir de ce trajet fut l'odeur nauséabonde des toilettes : on se serait cru la tête dans une pissotière. J'ai donc dormi à l'abri sous ma couverture polaire et ressortie la tête juste pour grignoter. On est arrivé à l'heure à san pedro et en 5 minutes nous étions à notre guesthouse. La charmante propriétaire nous y attendait comme prévu. On s'est couché rapidement sous nos épaisses couettes sans même avoir fait un tour du propriétaire, ce sera la découverte demain matin.

Jour 220 : san pedro et vallée de la lune

 

On se lève vers 9h bien reposé. Notre objectif aujourd'hui est de réserver nos excursions et de faire quelques courses. Après seulement 3 agences, nous avons trouvé notre bonheur. Le planning étant fait, on réserve aussi notre tour de 3 jours pour le salar d'uyuni qui nous amènera en bolivie. Une fois tout cela réglé et notre budget explosé, on retourne se poser à l'hôtel pour manger. On rencontre un couple de stéphanois, manu et nico, qui viennent de faire le tour au salar dans le sens inverse. On commence donc à parler ensemble mais nous sommes arrêtés par le temps car nous devons manger avant notre excursion à la vallée de la lune qui commence à 15h. On se cuisine rapidement une grosse casserole de riz, enfin un « vrai » repas, cela faisait presque deux jours. Puis direction notre agence pour prendre notre minibus. Après 20min de route, on fait une petite ballade au milieu d'une gorge de mika (nom de la roche). Cette dernière est très particulière car la nuit elle se rétracte puis au contact du soleil elle se dilate entraînant de nombreux craquements audibles. Cette vallée se situe dans la cordillère blanche, la petite soeur de la cordillère des andes. On reprend le bus pour avoir un point de vue sur la vallée de la lune, on se croirait revenu dans le désert blanc en egypte. Le prochain arrêt est aux « trois marias » : ce sont trois rochers qui selon un mec (sous hallucinogènes) représentent la sainte vierge qui prie, porte jésus et s'incline devant dieu (la drogue a aussi ses mauvais cotés). On fait ensuite un rapide arrêt dans la vallée de la mort car le soleil commence déjà a décliné et qu'il faut se rendre au point de vue du coucher de soleil. Finalement, on y arrive deux minutes avant qu'il ne se couche, c'était juste mais c'est quand même superbe : le désert prend de belles nuances roses et jaunes. On a aussi la surprise de croiser un petit fénec pas farouche. Après un maté de coca bien chaud offert par l'agence, on rentre à la nuit tombée à san pedro. On s'achète un demi-poulet/frites puis on sort boire un verre avec nico et manu. Ils nous parlent du pérou où ils ont commencé leur voyage de 1 mois. Ca donne envie d'y être (mais pas trop vite quand même). Puis nous allons nous coucher car la nuit sera courte, demain levé à 3h30 !

Jour 221 : san pedro geysers et étoiles

Lever horrible : il est 3h30 ! Alex a envie de piétiner la montre mais c'est pour la bonne cause. On s'habille chaudement et on attend le bus devant l'hôtel. Aujourd'hui, nous partons pour le lever de soleil aux geysers del tatio. Notre chauffeur est totalement fou, il double tout le monde en faisant crisser les pneus alors qu'il fait nuit noire. Du coup, on arrive avant le lever de soleil, ce qui nous permet de prendre notre petit déjeuner. Au fur et à mesure que le jour se lève, on distingue de mieux en mieux les cheminées de fumées s'élevant du sol qui font fondre la glace formée pendant la nuit. Il fait horriblement froid et Alex pense que ses doigts de pieds vont tomber à tout moment. On marche aux milieux des geysers en tentant de se réchauffer avec la vapeur qu'ils dégagent mais ça ne marche pas vraiment. Puis le soleil fait enfin son apparition : c'est un bonheur car il nous réchauffe et surtout il sublime le paysage. Après quelques photos (une bonne centaine), on reprend la route en direction des bains chauds. Et bien, ils sont plutôt tièdes et après la « semi-congélation » de ce matin , on décide de ne pas tenter l'expérience. Sur le chemin du retour, on fait plusieurs arrêts photos devant des paysages tous plus époustouflant les uns que les autres. On croise même quelques vigognes. Puis on s'arrête dans un petit village où seulement 10 personnes habitent en permanence. C'est ici que l'on goûte pour la première fois de la viande de lama en brochette cuite au barbecue. Non loin, il y en a même un élevage : on s'en approche donc pour faire quelques photos et alex réalise son défi : cracher sur un lama. En arrivant à l'hôtel, on se recouche pour 3 heures (on finit notre nuit). Au réveil, on s'acquitte de notre lourde tache : trier les photos, écrire les récits, ... A 18h, on se fait un petit dîner : un plat de pâte qui représente notre seul repas de la journée. Et vers 18h50, nous nous dirigeons vers notre excursion « l'observation du ciel » accompagnée de nico et manu, notre couple de stéphanois. On arrive chez Alain, un astronome français qui propose ce tour avec un bus rempli de français (on a du mal à croire qu'ils sont tous à san pedro). On s'installe autour d'une bougie et Alain nous fait une introduction à l'astronomie : histoire de l'astronomie, de la terre, des planètes, du soleil, etc. Première surprise, il nous explique que chaque étoile est un soleil. Puis on sort pour observer le ciel à l'oeil nu. A l'aide d'un laser, il nous montre les 6 constellations zodiaquales que l'on peut voir dans l'hémisphère sud ainsi que d'autres beaucoup moins connues. On apprend la vraie signification d'une année-lumière. Puis il nous explique que l'étoile la plus roche de la terre est alpha du centaure à 84 000 années lumière, c'est vraiment loin. Du coup, ça éloigne un peu les petits hommes verts. 0n continue le tour par une observation aux télescopes de Mars, Saturne, alpha du centaure (qui en fait est constituée de 2 étoiles), un bout de la voie lactée, la boite à bijoux (3 étoiles de couleurs différentes de par leur chaleur), une boule d'étoiles, une nébuleuse (magnifique) et pour finir 3 autres galaxies. On finit  notre tour par un petit debriefing autour d'une boisson chaude. Ce qu'il faut retenir de cette expérience, c'est que nous sommes tout petit (malgré ce que l'on croit). Et c'est la tête pleine d'étoiles que l'on s'endort.

Jour 222 : san pedro lagunas altiplano

 

Aujourd'hui, c'est journée complète. On se lèvent vers 7h20, c'est toujours mieux qu'hier ! On s'habille chaudement car nous allons monter à 4600m. Notre première destination est le salar datacama, le troisième plus grand au monde. Il nous faut une heure pour y parvenir et dans le bus on rencontre un couple de français qui font aussi un tour du monde et qui rentre 2 jours avant nous. Du coup, on parle de nos expériences et le temps passe plus vite. Petite surprise de la journée : on se rend compte que quand le guide parle espagnol, on comprend presque tout ! On s'arrête donc au salar : il est bizarre car on dirait un champ de patates labouré tout gris. Ceci est du au fait qu'il est très sec et que l'eau située dans le lac souterrain à 1500m sous terre creuse de grosses tranchées pour s'évaporer. On croise de superbes flamants roses (vraiment roses) avec le bec et les ailes noires. Le plus beau reste encore de les voir voler. Puis, nous repartons pour 30m de bus. On s'arrête dans le village de socaire pour commander notre repas de midi et pour marcher un peu afin de s'acclimater à l'altitude, nous sommes déjà à 3600m. Pour nous tout va bien, on est même pas essoufflé. On repart donc pour 40min de bus pour aller découvrir les lacs de l'altiplano à 4600m. Ce sont des paysages incroyables : deux lacs entourés de volcans dont  les principaux le miscanti et le miquenes qui s'y reflètent. On marche le long de la première lagune et un léger mal de tête commence à apparaître. Du coup, françois-xavier (le français rencontré dans le bus) nous donne un peu de coca à macher : et bien cela marche mais le goût est à revoir. On quitte ce paysage de carte postale pour aller manger à socaire. Enfin, notre ventre criait famine, il est tout de même 14h30. Après ce bon repas, nous partons pour un second village, tacanao. Sur le chemin,le chauffeur nous montre un phénomène bizarre : il coupe le moteur dans une montée mais le bus continue à avancer, ceci est du à une activité magnétique, c'est bluffant. On arrive au village vers 16h30, on y caresse quelques lamas domestiques et c'est bien tout ce qu'il y a à faire ici. De retour à san pedro, on se paie une petite heure d'internet puis on s'achète encore un demi poulet/frites. Pour finir la journée en beauté, on ressort avec manu et nico dans le même bar que la dernière fois. Nico nous fait notre portrait en aquarelle, ça c'est un super souvenir, merci pour le cadeau. Puis arrive l'heure des aurevoirs, il est temps de faire nos sacs et d'aller se coucher. Demain, nous partons pour la bolivie.

Jour 243 : départ pour arica

Effectivement, le réveil est difficile à 5h45. On se dépêche de trouver un taxi car à 6h30 max, nous devons être à la gare routière.  A l'heure dite, nous y sommes, il faut dire qu'à cette heure ci la ville est plutôt endormie (fait rare à la paz). On s'installe dans un bus qui nous paraît vraiment confortable, c'est plutôt bon signe pour la suite du trajet (peut être que cette fois ci nous n'allons pas tomber en panne). A 7h, le bus part à l'heure, traverse la paz, puis le quartier de l'alto : on profite de ce trajet pour voir le sommet le plus haut qui entoure la paz, l'illimani. Ce matin nous avons une vue dégagée sur toute la cordillère, c'est magnifique. On roule environ 4h ensuite avant d'arriver à la frontière bolivienne, les formalités sont rapides de ce coté ci, ce qui est très différent lorsque nous arrivons au chili. Là, il nous faut sortir nos sacs du bus, les ouvrir afin qu'ils soient tous contrôler. Imaginer toutes les mamas boliviennes qui transportent une dizaine de gros paquets chacune et vous comprendrez que le contrôle fut long. Heureusement, nous nous trouvons entre le parc national de sajama et celui de Lauca, ce qui nous permet d'apprécier des paysages fantastiques, en particulier au poste frontière où nous pouvons admirer lagunes et volcans. Ce n'est que 2h plus tard que nous repartons. On a la surprise d'avoir un petit plateau repas pas mauvais ce qui nous permettra de tenir jusqu'à notre arrivée à Arica. Il nous faut encore 3h pour redescendre à arica (on passe de 4900m au niveau de la mer). A notre arrivée, il fait beau et surtout très doux. On troque pantalons et polaires pour remettre nos shorts, tshirts et surtout nos tongs. On trouve un taxi facilement pour nous amener à l'hôtel. Ce dernier est peu cher (pour le chili) et plutôt bien situé puisque nous sommes à coté des rues piétonnes. Évidemment, on se rue en ville pour parcourir ces rues remplies de magasins en tout genre : que ça fait  du bien de faire du lèche-vitrine, ici on revient un peu à la « civilisation ». On apprécie finalement assez vite la petite ville d'arica et décidons d'y rester une journée de plus (pour faire du shopping car là il est un peu tard). On réserve donc une excursion pour le parc national de lauca pour le surlendemain. On visite un petit marché artisanal qui se tient sur la place centrale avant de retourner à l'hôtel. Vers 18h30, alex part acheter à manger, devinez quoi : du mac do ça faisait bien longtemps ! On passe ensuite la soirée devant la télé tout en essayant de profiter de la connection wifi pour se mettre à jour (actualité, séries, films, ...).

 

Jour 244 : arica

Pour notre journée shopping, on décide de se lever quand bon nous semble. Le temps est gris ce matin mais nous sommes en bord de mer, ce que nous attribuons au « marin ». On prend notre petit déjeuner vers 10h puis nous partons en quête d'une paire de chaussures pour  alex et d'un nouveau pantalon pour moi. Ce n'est pas le shopping le plus excitant du monde mais nous devons renouveler une partie de notre sac. Finalement, ce sera plus marrant que nous le pensions : trouver du 48 ou 49 pour alex s'avère très difficile malgré le nombre incalculable de magasins de chaussures sur 500m. Pour ma part, je ne trouverais rien de concluant alors qu'alex repart avec deux paires de chaussures : des baskets en 49 et une paire de tongs. Ce fut laborieux mais après une quinzaine de magasins on a finit par trouver (on a même vu une paire en 52 qu'alex a essayé pour voir). On rentre à l'hôtel en début d'après midi après avoir déjeuner en ville. On profite de cet après midi pour mettre toute les photos de la bolivie en ligne ainsi que nos bilans de l'argentine et du chili, c'est long surtout après la bolivie où se travaille fut quasiment impossible. On y passera tout notre temps libre. Dans la soirée, on se refait un mac do (il faut nous comprendre, on ne sait pas quand cela arrivera de nouveau) avant de se coucher, demain départ à 7h.

 

Jour 245 : parc national de lauca

Aujourd'hui, nous nous levons de bonne heure pour être à 7h30 sur le perron de l'hôtel. Notre minibus vient nous chercher pour notre excursion au parc national de Lauca. Nous sommes les seuls étrangers, tous nos compagnons de route sont chiliens. On comprend rapidement que nous ne sommes guère aimés par un couple de « vieux », tant pis, ils devront composé avec nous. Notre premier arrêt nous permet de voir (de très loin) des géoglyphes dans la montagne (un peu comme les lignes de nasca au pérou mais bien plus petits). On continue ensuite en direction du parc : nous faisons plusieurs arrêts afin de visiter mais surtout de s'acclimater à l'altitude : en effet nous passons du niveau de la mer à 4800m, le tout en 5h environ. Il est donc recommandé de faire ce tour en 2 jours mais cela coûte bien plus cher et comme cela fait plus d'un mois qu'on est au dessus de 3500m, ça devrait aller. On s'arrête donc dans un petit village afin d'y admirer son cimetière (haut en couleurs) et sa petite église blanche en adobe. On croise sur le chemin de nombreux lamas, gunacos et même des alpagas (pour la première fois). Alex se fait cracher dessus par un lamas et finit par se venger à son tour. A chaque arrêt, il y a des stands d'artisanat, les chiliens ne font que faire des achats, ce qui nous oblige à les attendre sans cesse. Plus on monte et plus l'ambiance du bus est calme (contrairement au départ), il faut dire que tout le monde à des difficultés à s'adapter à l'altitude. Seuls alex et moi s'en sortons sans encombre. On arrive vers 12h30 à la laguna chungara, le point culminant du parc de Lauca. Cette lagune est magnifique, sans couleur particulière (contrairement aux lagunes du salar) mais les volcans qui l'entourent rendent l'endroit particulièrement beau. On marche le long de la lagune environ 45min avant de regagner le bus. En redescendant, on traverse les villages de paranicota (superbe mini village en adobe) et Putre où nous arrivons vers 16h pour le déjeuner (il était temps). Au passage, on dépose deux chiliennes à l'hopital car elles ne vont vraiment pas bien malgré la bouteille d'oxygène à dispo dans la voiture. Le retour est long, on arrive vers 19h à Arica. Alex descend du bus à la gare routière pour acheter notre billet de bus pour la paz tandis que je me fais raccompagner à l'hôtel par le chauffeur (qui m'avait oublié). Alex me rejoint avec un bon mac do à la main : on mange donc dans la chambre puis préparons nos affaires car demain matin, à nous le Pérou !