Indonésie : du 14 Février au 07 Mars 2010

Itinéraire Indonésie

 

J135 14/02/2010 bangkok – denpasar – surabaya (java) avion

 

J136 15/02/2010 surabaya – probolingo – bromo

 

J137 16/02/2010 bromo – kawa ijen

 

J138 17/02/2010 kawa ijen – ferry – ubud (bali)

 

J139 18/02/2010 ubud

 

J140 19/02/2010 ubud

 

J141 20/02/2010 ubud

 

J142 21/02/2010 ubud

 

J143 22/02/2010 ubud – tegallalang – gunung kawi – tirta empul – mont batur – benglipuram – goa gajah

– ubud

 

J144 23/02/2010 ubud

 

J145 24/02/2010 ubud

 

J146 25/02/2010 ubud – taman ayun – jatiluwih – lac bratan – tanah lot – ubud

 

J147 26/02/2010 ubud

 

J148 27/02/2010 ubud

 

J149 28/02/2010 ferry ubud – padangbai – lembar (lombok) – bengsal – ile gili air

 

J150 01/03/2010 gili air

 

J151 02/03/2010 gili air

 

J152 03/03/2010 gili air

 

J153 04/03/2010 gili air

 

J154 05/03/2010 gili air

 

J155 06/03/2010 gili air – begsal – lembar – ferry – ubud (bali)

 

J156 07/03/2010 ubud aéroport dans la nuit pour darwin

Jour 135 : Départ de thailande

A 5h30, nous pouvons enfin embarquer dans notre avion à destination de Bali. J'ai somnolé quelques minutes dans l'aéroport mais que la nuit fut courte, on espère pouvoir rattraper un peu de sommeil dans l'avion. Les trois heures passent rapidement et nous atterrissons à Denpasar. j'ai un peu peur à l'atterrissage car la piste finit dans la mer, il vaut mieux arriver à freiner. On débarque et les formalité d'entrées sont vite passées. Il nous faut parcourir une centaines de mètres pour atteindre le terminal des avions domestiques. On doit patienter ici plus de 3 heures avant d'embarquer pour surabaya sur l'ile de Java. Que c'est long trois heures quand il n'y a rien à l'aéroport à par une salle d'attente.On embarque à l'heure dans l'avion, là la panique s'empare quand je vois l'état de l'avion. Ok, on savait que cette compagnie était sur la liste noire des compagnies aériennes mais là on comprend mieux pourquoi. On se croirait dans un avion rafistolé. En attrapant un des papiers fournis par l'avion, je tombe sur une carte de prières disponibles dans de nombreuses langues. Là je me demande si je dois rire ou pleurer, en quelques mots voici ce que disent les prières : prier pour que l'on arrive vivant, votre famille devra être heureuse si vous êtes encore en vie etc ... et je ne plaisante pas. Finalement on arrive à bon port malgré quelques turbulences car il y a un énorme orage qui s'abat sur java (c'est la saison des pluies). On trouve ensuite rapidement un taxi qui nous amène en ville à notre guesthouse. ici à surabayaa il y a peu d'hotel petit budget et on comprend pourquoi, c'est l'un des hôtels les plus pourris que l'on est fait. Le seul point positif c'est qu'il est à coté de la gare d'où nous partirons demain matin. On sort manger dans une immense galerie commerciale puis comme internet ne marche pas dans notre hôtel et que l'on a besoin d'avoir des réponses à nos mails, alex ressort pour trouver un réseau wifi. Une heure plus tard, on s'endort un peu stressé par la suite : on ne sait pas comment trouver un tour pour aller au volcan.

 

Jour 136 : arrivée au Bromo

Aujourd'hui, notre objectif est d'arriver au Mont bromo par tous les moyens. On part donc de surabaya en direction de probollingo, ville à proximité du bromo. Pour cela on se rend à la gare et prenons le train. En attendant ce dernier, on fait connaissance d'un pépé javanais qui parle le français. Il s'avérera plus tard que ce vieux monsieur inoffensif a donné nos prénoms à une agence de probollingo. A notre arrivée en gare, il y a des rabatteurs qui veulent nous emmener au bromo. Nous on veut aller dans une agence qui nous a été recommandée mais on ne connaît pas l'adresse, ça fait un peu routard paumé au milieu de nul part. Le bus public nous y dépose avec un semblant de rabatteur qui nous a suivi. On se demande si réellement on est là où l'on voulait car cette agence ressemble plus à un hangar : il y a une carte, un bureau et une calculatrice. On ne saura jamais la vérité mais avec le recule on pense avoir été berné du début à la fin, heureusement notre tour sera parfait, on aura rien à redire. On réserve notre tour de trois jours/deux nuits pour le bromo et le kawa ijen. On doit tout négocier et payons au final un petit peu plus que ce que l'on nous avait dit mais on va dans les hôtels souhaités. 30min plus tard, un minibus public (bemo) vient nous prendre à l « agence » et 1h30 plus tard nous arrivons dans la brume au lava view lodge. L'hôtel surplombe la caldeira (coulée de lave) et a une vue splendide sur le bromo et le mont batok. Malheureusement, il fait un temps de chien et on ne peut pas beaucoup en profiter. On s'installe dans la salle de restaurant pour manger puis mettre à jour le site, tout en regardant le « spectacle » qui s'offre à nous. En fin d'après midi, le temps s'améliore considérablement et nous pouvons profiter du coucher de soleil sur le bromo. C'est ainsi que s'achève cette journée, on est content d'être arrivée ici car depuis une semaine c'était un peu notre stress, on se demandait si on y arriverait en si peu de temps. On dîne rapidement et on se couche car demain lever à 3h.

Jour 137 : Mont bromo

Le réveil sonne à 3h, que c'est dur ! Allez, debout, il faut se lever pour assister au lever de soleil sur le mont bromo et ses copains les volcans qui l'entourent. A 3h30, nous sommes dans la cour de l'hôtel en attendant notre jeep. Là un mini bus arrive, nous dit de monter car notre jeep est à un autre hôtel, ok pas de problème, on embarque et quelques minutes plus tard on part avec 4 autres personnes en direction du point de vu. On hérite du 4X4 le plus pourri et arrivons les derniers sur le lieu de prédilection. On pensait même à un moment que nous n'arriverions jamais. Il y a déjà un monde fou et on se trouve une petite place sur la droite du promontoire. On pense alors n'entre pas très bien placé puisque la masse de touristes se situe sur la gauche. Grosse erreur, nous avons la meilleure place juste en face des volcans. La majorité des gens se sont mis face au soleil mais les volcans sont de l'autre coté. Dès que le soleil apparaît, il dissipe les quelques nuages restant et nous pouvons admirer les volcans semeru, batok et le bromo qui crache continuellement. Le spectacle est magnifique et ça valait vraiment le coup que l'on face un petit saut de puce sur java. On descend ensuite dans la caldeira (coulée de lave) pour effectuer la montée jusqu'au cratère du bromo. Il y a d'abord un sentier pédestre puis ensuite environ 220 marches à gravir pour arriver au sommet. De là, on peut observer les fumées qui s'échappent du Bromo, malgré l'odeur d'oeuf pourri, c'est magnifique. On a également un très beau point de vu de là sur la caldeira et le petit temple hinduiste qui se tient au pied du mont batok. Il est déjà l'heure de rentrer à l'hôtel pour prendre un bon petit déjeuner et partir en direction du kawa Ijen. Un minibus vient nous chercher pour nous redescendre à la grande ville la plus proche. On fera 1h30 de bemo très mal installé. On a un peu peur car on se demande si notre agence est très sérieuse, on a aucune idée de comment va se dérouler la suite. Nos peurs s'évanouissent vite puisqu'à la sortie du bus, une super voiture climatisée nous attend. Nous avons un chauffeur privé rien que pour nous deux. On part alors directement pour sempol, près du kawa Ijen. sur la route, on s'arrête déjeuner puis roulons encore quelques heures avant d'arriver à notre guesthouse. On est super fatigués et on s'endort jusqu'à l'heure du dîner. On mange rapidement et là on rencontre un français qui fait le même tour que nous mais à négocier un retour direct sur ubud avec son chauffeur. On lui demande si en partageant les frais on peut partir avec lui, c'est ok. Cela nous arrange bien. On s'endort rapidement car demain le réveil va encore nous rendre fou.

 

 

Jour 138 : Kawa ijen – arrivée à Bali

Lever à 4h : dur après la journée d'hier. On se motive car aujourd'hui, on va voir une petite merveille. A 4h30, on est prêt, les sacs sont bouclés mais tout le monde dort encore à la guesthouse, le staff a oublié de réveillé ses clients pour le départ au kawa Ijen. On prend rapidement notre petit déjeuner avec 30 min de retard et partons à 5h10 en direction du Kawa Ijen. A 5h45, nous voici au pied du volcan. On s'attaque à la rude montée de 3kms avec l'espoir d'arriver au bout. Dès les premiers mètres, les porteurs de souffre, nous accompagne dans la montée. On fait connaissance avec un certain nombres d'entre eux, tous sont curieux de connaître nos origines, si l'on est marié, avec des enfants ... Le chemin se fait de plus en plus raide et les pauses 10 fois plus nombreuses mais je résiste sans un mot (pour une fois pas de craquage). Les porteurs nous aident mentalement et quand on pense à leur travail, on se dit que faire ces trois kilomètres c'est rien par rapport à ceux qu'ils font tous les jours. Après deux kilomètres, on arrive à ceux qu'ils appellent la cantine : c'est pour eux un lieu de passage obligé, ils viennent ici peser leurs paniers de souffre. Ils peuvent acheter à boire et pour une vingtaine de porteurs, ce lieu est leur logement. On se repose ici une bonne trentaines de minutes. On y observe la pesée de chaque porteur et c'est l'occasion d'échanger quelques bonbons et biscuits très appréciés des porteurs (on en verra pas la couleur). Depuis ce matin le record est de 86 kilos mais il paraîtrait que le maximum jamais effectué est de 147 kilos, cela paraît incroyable. Certains porteurs sont fiers de nous raconter la venue de Nicolas Hulot au Kawa Ijen et chacun se dit avoir été l'un des porteurs du matériel de hulot. On rencontre même un petit papi qui a pris l'hélicoptère avec nicolas hulot et survolé le Bromo et la kawa Ijen. A 7h30 environ, on s'attaque au dernier tronçon d'un kilomètre qui s'avère beaucoup plus facile, presque que du plat. Les fumerolles du volcan sont déjà bien présents dans l'atmosphère et même à quelques centaines de mètres du cratère on ressent déjà des irritations et on sent une odeur d'oeuf pourri. Le vent ne sera pas en notre faveur tout au long de la montée et de l'exploration du cratère. A notre arrivée, le cratère est plongé dans un épais brouillard, on distingue à peine les porteurs qui remontent. on s'installe là, on ne descendra pas dans le cratère, les vents sont mauvais. J'avoue que je ne suis pas sûre que je serais descendue mais là les vapeurs de souffre sont importantes et très irritantes donc on n'y va pas. On arrive à apercevoir le cratère mais malheureusement nous ne verrons jamais vraiment le lac turquoise qui se trouve au fond. Ce n'est pas bien grave car l'endroit est déjà beau et surtout on est venu ici pour voir les porteurs de souffres. Cette journée aura été très riche humainement et on ne peut que tirer un grand coup de chapeau à ces bonshommes et s'insurger contre la compagnie privée qui les exploitent sans conditions de sécurités (pas de masque, pas de ceinture de maintien, certains n'ont même pas de chaussures). On patiente un long moment en espérant que les vents tournent mais ce n'est pas gagné, on décide donc de redescendre et de faire une petite pause à la pesée. En règle générale, les porteurs font deux aller-retours dans la matinée (après les vents sont trop importants) voire trois. Au cratère, alex a essayé de porter l'un des paniers, du coup on descend peu après ce porteur pour voir le poids qu'il porte : 76 kilos, ce n'est déjà pas si mal. On mettra une heure pour redescendre tranquillement. Avant de partir, on fait un tour vers l'entreprise privée pour y voir la vente du souffre. Les porteurs doivent attendre leur tour, cela peut prendre tout l'après midi pour gagner quelques roupiahs. On part ensuite dans notre belle voiture privée négociée la veille en direction du ferry. On y est assez rapidement est à 13h, on est sur bali. Il reste encore près de 4h de route pour arriver à Ubud. alex dort tout le long du trajet, moi j'admire les paysages et aperçois mes premières rizières bordées de palmiers. Bali nous promet de beaux paysages. On arrive dans un petit hôtel où nous obtenons une chambre avec une vue à tomber et en prime il y a la piscine. On va se plaire à Bali, on vous le dit. On sort visiter quelques autres hôtels pour voir s'il y a encore mieux dans les environs mais sans succès, on a vraiment eu de la chance avec notre hôtel. On va ensuite dîner et se coucher rapidement, que la journée fut longue mais tellement riche.

 

Jour 139 : Ubud

Nous nous levons à 9h pour pouvoir profiter un peu de notre journée. Dès notre réveil, on nous sert notre petit déjeuner sur notre terrasse : salade de fruit, pancake à la banane avec thé ou café à volonté puisque nous avons un thermos à la journée, c'est le luxe ! On se plaît ici et allons à la réception pour réserver tout notre séjour mais malheureusement il n'y a plus de place à la fin du mois de février. Il nous faut donc trouver un autre hôtel, on recommence à chercher comme hier soir mais sans véritable succès. Il fait super chaud et on en a marre de chercher, on fait demi-tour pour venir profiter de la piscine de l'hotel. On remet tous nos plans en question : part-on plus tôt d'ubud, louons-nous une voiture, ... ? Avec toutes ces interrogations, il est déjà tard, nous ressortons donc manger au lieu d'aller se baigner. On se trouve un petit restaurant de spécialités balinaises très abordable. Le temps se couvre rapidement et il nous faut rentrer si l'on ne veut pas se retrouver tremper (et oui la mousson, c'est assez imprévisible, il y a une minute il faisait un temps magnifique). Avant de rentrer, nous rencontrons un gentil monsieur, propriétaire du resto et d'une guesthouse. Il est chauffeur/guide et cela nous interresse bien. On conclut deux itinéraires d'une journée au départ d'ubud pour visiter le centre de Bali et une ballade de 3h dans les rizières. Du coup, on rentre cette fois-ci avec la pluie, c'est rafraîchissant ! une heure plus tard, le soleil est de nouveau au rendez-vous, on en profite pour se prélasser dans la piscine magnifique de l'hôtel (je voudrais bien la même). En début de soirée, on s'installe sur notre terrasse pour écrire nos récits et partons au restaurant (pourvu de wifi) pour vous donner de nos nouvelles. Du resto, on surplombe un temple où se déroule un très beau spectacle de danses et musiques traditionnelles de Bali, on en profite donc. On rentre dans la nuit noire éclairée par de nombreux éclairs jusqu'à notre hôtel, il nous faut marcher entre les rizières, on se croirait au bout du monde dans notre hôtel alors que l'on se trouve à quelques centaines de mètres d'une ville hyper touristique. On se couche pas trop tard, on essaie de rattraper un peu nos heures de sommeil en retard.

 

Jour 140 : Ubud

Comme hier, lever 9h : petit déjeuner sur la terrasse et c'est parti pour trouver la pérama (agence de voyage indonésienne sérieuse). On veut réserver notre trajet pour aller sur les îles gili à lombok. Il fait horriblement chaud, on est trempé en deux minutes, c'est plutôt désagréable. Après deux kilomètres, nous voilà enfin à destination. On réserve un bus pour le 27 et on remonte par la route de la foret des singes. On visite encore un ou deux hôtels, il faut dire qu'il y en a plus de 100, on a donc le choix(pourtant on ne trouve rien). On s'arrête manger et on confirme à Darta, notre futur guide, que l'on est d'accord pour visiter une partie de bali avec lui. En effet, il parle bien anglais, raconte beaucoup d'histoires et à l'air d'aimer son île. On lui prend aussi des tickets pour aller assister à un spectacle de kecak ce soir. Retour à l'hôtel, petit plouf dans la piscine où je découvre toute l'étendue des possibilités d'utilisation des « frites » (flotteur). On joue un peu aux dés sur la terrasse en admirant nos rizières, le ciel est menaçant et on préfère ne pas s'éloigner. Vers 18h, direction internet : l'objectif est de trouver un hôtel pour les gili. Au bout d'une heure, on commence à s'avancer vers le temple où se déroule le kecak. C'est très impressionnant, c'est un coeur d'une cinquantaine d'hommes qui nous fait comme du « bit box » (musique avec aucun instrument juste la voix). Puis des acteurs en costumes nous jouent des scènes du ramayana (livre sacré de la religion hindous). C'est drôle car c'est un des passages que l'on a vu sur l'un des bas-reliefs aux temples d'Angkor. A la fin, l'un des acteurs, supposé être en transe, marche et tape sur des cendres incandescentes d'écorces de noix de coco. C'est joli à voir car dans la nuit cela fait des traînées rougeoyantes. Sur le retour, on s'arrête manger et direction le dodo car demain randonnée dans les rizières à 7h.

 

Jour 141 : ubud

Lever aux aurores et direction la roda's guesthouse. Darta, notre guide, nous attend et c'est parti pour une ballade dans les rizières. On commence par longer la rue principale d'Ubud où il nous raconte de nombreuses histoires comme il aime à le faire. Puis au recoin d'une maison, on s'engage dans un chemin escarpé qui nous mène au milieu des champs de riz. C'est très vert, et avec le soleil mi-levé, on a moins chaud et les couleurs ressortent. On apprend  qu'ici le riz ne pousse qu'une fois par an mais qu'avec les engrais chimiques les producteurs arrivent maintenant à faire trois récoltes. Au secours josé bové ! (dixit Alex) On découvre la vraie vie balinaise à l'écart de la ville, c'est plutôt sympa et attirant. Bien sur, on croise de grosses maisons d'expatriés et ça aussi ça fait envie ! Au bout dune heure trente de marche tranquille, le soleil commence à nous chatouiller. Ca tombe bien, on arrive à la fin du tour. Pour finir en beauté, on croise un mini serpent (en liberté) puis retour à la chambre afin de prendre notre petit déjeuner. On passe le reste de la matinée à papoter et on va manger au même endroit que chaque midi (chez notre guide). On a essayé de trouver moins cher mais c'est assez rare. On fait ensuite un petit tour dans un coin d'Ubud où nous ne sommes pas encore allés puis retour à la maison pour profiter de la piscine. Sur le chemin, en désespoir de cause, on s'arrête dans un dernier hôtel (pour rappel, on ne peut pas rester dans le notre : plus de place) et là c'est le miracle : il est comme on le souhaitait et pas trop cher. On réserve donc pour demain jusqu'au 27 (voir photo). Avec ce poids en moins, la piscine n'en est que meilleure. On fait quelques parties de dés (j'ai perdu) puis vers 18h40 on prend l'ordi et on part manger. On se fait un petit apéro : beignet d'oignons et de calamars puis on recroise le français du Kawa Ijen à qui on propose de se joindre à nous. On regarde un spectacle qui se joue dans le temple de l'autre coté de la rue. Puis on rentre dormir car la chaleur est dure à supporter et le sommeil est plus que jamais réparateur.

 

Jour 142 : Ubud

Aujourd'hui : journée « bouffe ». On se lève vers 8h et on prend notre petit déjeuner dans notre hôtel : salade de fruit et pancake à la banane puis on se rend chez Darta car le petit déjeuner était inclus dans le prix de la randonnée de la veille. Du coup, deuxième petit déjeuner. Pour notre défense, on s'est dit que cela ferait un gros brunch et que nous ne mangerions pas à midi. Chez darta, on mange une autre salade de fruits mais agrémentée de noix de coco râpée et de lait concentré de sucre de canne, c'est un délice ! Le tout accompagné par des galettes (type crêpe) à la banane plantain d'une couleur verte louche mais qui à priori serait du à de l'extrait de feuille d'arbre. On rentre profiter de la piscine une dernière fois car à l'autre guesthouse, il n'y en a pas. Vers midi, c'est parti pour se porter les sacs sous 40°c à l'ombre (et 100% d'humidité) -on est les spécialistes de la marche en plein cagnard- On s'installe dans notre nouveau chez nous bien mieux décoré que l'ancien avec un frigo et une salle de bain extérieure avec baignoire (notre nouvelle piscine) dans le pur style balinais : c'est trop la classe. Une fois tout notre bazar ressorti, on part dans Ubud pour découvrir l'artisanat, chercher notre souvenir (le drapeau) et essayer de trouver une agence immobilière. L'artisanat est sublime, on s'est déjà comment décorer notre future maison ici. Le problème c'est qu'il faudra qu'elle fasse au moins 300m2 pour tout y mettre. Pour le drapeau, c'est perdu et pour l'agence et bien nous sommes dimanche. Ce n'est que partie remise. On rentre se poser un peu car aujourd'hui est sûrement le jour le plus chaud depuis le début de l'indonésie. On joue encore aux dés ... j'ai encore perdu ! Vers 19h, retour au resto de Darta car ce jour c'est le buffet balinais : une ribambelle de plats différents. Pour commencer, une soupe bien sur, il y a l'éternel riz, des brochettes au poisson, du thon en papillote de feuille de bananier, des galettes de fruit de mer, une salade poulet-comcombre, une autre haricot-oeufs frits, un curry de légumes, des cacahuètes grillées (grand classique ici) et on en passe et des meilleurs, le tout est bien relevé (surtout quand je mords dans un piment). Comme vous l'avez compris, on se « péte » le bidou et en plus on a le droit à un petit verre d'alcool de riz et une salade de fruit comme ce matin en guise de dessert. Après ça, direction le dodo pour digérer. Demain réveil à 7h, on part pour une excursion guidée du nord est de Bali.

 

Jour 143 : Visite du nord-est de Bali

Nous nous levons à 7h lorsque notre petit déjeuner est servi sur notre terrasse (nous avions passé commande la veille car normalement ce n'est pas avant 8h). Nous allons à pied jusqu'à chez Darta et comme prévu, c'est son fils qui nous guidera toute la journée car darta doit rester à la maison pour les travaux de rénovation de sa guesthouse. Nous avons une longue journée en perspective. Tout d'abord, notre guide est génial car il conduit très prudemment (fait rare ici en indonésie) et il ne prend que des petites routes afin que nous découvrions toute la beauté des paysages ruraux de Bali. La route est jalonnée de petits villages où l'occupation principale reste l'artisanat sous toutes ses formes : un coup ce sont les sculpteurs de bois, dans l'autre village, ils fabriquent des céramiques, un autre des statues de pierre ou de ciment, ... tout est très beau et décorerait parfaitement notre futur chez nous. Nous arrivons au premier lieu de visite après avoir fait deux arrêts « panoramiques » pour voir de belles rizières en terrasses près de tagallalang. Nous visitons notre premier temple hinduiste ici à Bali. Pour cela, il nous faut être habillé à la « mode » balinaise c'est à dire avec un sarong (paréo en guise de jupe aussi bien pour les femmes que pour les hommes) et surtout l'élément le plus important une ceinture. Le gunung kawi est un temple taillé dans la roche (soit disant en une seule nuit) que l'on découvre niché au fond d'une vallée luxuriante. On y aperçois également notre premier caméléon. Nous partons ensuite dans un deuxième temple très important pour les balinais le pura tirta empul où coule des sources aux vertues magiques et sacrées. Comme c'est l'anniversaire d'alex aujourd'hui, notre guide a prévu une « cérémonie » de purification comme tout balinais hinduiste se doit de pratiquer. Je reste à l'écart des bassins et observe les balinais dans leur rituel. Tous apportent des offrandes, prient puis ensuite font le tour des différentes fontaines pour se purifier. Alex suit notre guide  dans cette démarche, il prend cela très au sérieux (voir les photos). On repart vers 11h en direction du nord et de l'un des plus grands volcans de Bali, le gunung batur qui culmine à 1717m. Nous nous arrêtons en chemin dans une production agro-alimentaire proposant une dégustation de thé, café et chocolat. Pour la première fois de ma vie, je bois un café que j'aime, il est comme dans les gâteaux ou glaces très sucré et sans amertume. On arrive ensuite au point de vue sur la double caldeira du volcan batur, sur ses 4 cratères et son lac. Malheureusement, le temps est très nuageux et quelques minutes après notre arrivée, le volcan n'est presque plus visible. On en profite quand même un peu avant de se restaurer face à cette beauté de la nature. Vers 13h, on redescend des contreforts du volcan en direction de Penglipuran, un village « traditionnel » balinais. Ce village est un peu différent des autres car les maisons ne sont pas implantées de la même façon mais c'est difficile à comprendre et à expliquer. Quoi qu'il en soit, au paravent, ce village était pauvre avec des maisons faites de bois et de bambous mais aujourd'hui on découvre plutôt de belles maisons voire de très belles. La seule particularité, c'est que les habitants ne veulent pas aller vivre ailleurs et que la place commence à manquer. En route, nous nous arrêtons à un magnifique point de vue sur les rizières, la cote et les îles de Lombok et nusa ceningan. Il paraît que c'est le lieu de rendez-vous de tous les jeunes amoureux balinais, c'est peut être pour cela qu'une fois arrivé au promontoire notre guide s'éclipsera. Il nous reste ensuite deux stops de moindre importance : un arrêt dans un atelier de tissage (un peu les mêmes qu'au Laos ou au Vietnam) puis un arrêt à la grotte des éléphants nommée goa gajah (à savoir que bali n'a jamais eu d'éléphant sur ses terres). Le site se compose de bassins et d'une petite grotte où l'on découvre une statue de ganesh et trois linggas (rien de transcendant et la chaleur est tellement écrasante que la visite se fait rapidement). Vers 16h, nous sommes de retour après une journée riche mais fatigante. On a pris de bonnes couleurs et il est temps d'aller se rafraîchir dans notre baignoire qui nous sert maintenant de piscine. Vers 18h, on va se chercher un petit apéro au supermarché puis vers 19h nous nous rendons au restaurant pour notre rendez-vous skyppe. On se fait un petit festin pour 10€ et rentrons nous coucher.

Jour 144 : Ubud

On se lève vers 8h, on savoure notre petit déjeuner pour prendre des forces car aujourd'hui, c'est mini rando proposée par notre guide de voyage. On commence par retourner à la pérama (agence de voyage) pour leur demander de nous prendre à l'hôtel le jour du départ aux Gili. Puis direction la monkey forest, une foret peuplée de singes : des macaques à longues queues. Je suis apeurée car ils sont partout et sautent sur les gens aux moindre mouvements. Il faut dire qu'ils sont habitués à voir de la nourriture sortir des poches et des sacs. On assiste quand même à quelques belles scènes comme la « suivie » du poseur d'offrandes : c'est à celui qui arrivera le premier (pour rappel : chaque offrande possède soit un petit gâteau soit du riz). Puis on sort de ce petit bout de jungle et c'est parti pour un tour ... tout pourri !Le guide nous promet une belle balade dans les  rizières, le vrai chemin nous mène à des routes goudronnées sans vrai trottoir. Comme vous l'avez compris, à part des voitures et un soleil de plomb, rien de bien resplendissant. On finit par rentrer vers midi après 8kms, trempés de sueur et un peu dégoûtés. On prend une douche gelée pour refroidir les organismes (et les esprits) et alex sort acheter notre repas : du porcelet braisé. Sur le chemin du retour, alex prend une deuxième douche de la journée : c'est l'averse du siècle, vive la mousson ! Il est trempé mais nous avons à manger, c'est bien là l'essentiel. Après ce bon repas, on se fait une petite sieste et on sort dans Ubud. On visite le marché qui regorge d'objets de déco pour la maison, c'est un supplice de ne rien pouvoir acheter. Je cherche un bijou en souvenir mais je l'aimerais en argent et pour cela le marché n'est pas le meilleur endroit. On continue donc dans la ville et on s'arrête dans deux ou trois bijouteries, mais je ne trouve pas la perle rare ou du moins pas au bon prix. On rentre tranquillement se préparer pour ressortir manger. On se couche tôt car malgré notre expérience ratée, demain, on se refait une rando du lonely planet.

 

Jour 145 : ubud

Debout à 8h, c'est le ventre bien rempli que nous partons pour la rando n°2. Cette fois, on s'est bien préparé : casquette, serviette, poncho et eau. Pour ne pas marcher que sur du goudron, on a décidé de transformer un petit peu le circuit tout en nous fiant quand même au plan du lonely planet, notre « super » guide. Tout commence bien, on marche au milieu des champs d'herbes à « éléphant » (herbe pour la confection des toits) : ce ne sont pas des rizières mais c'est mieux que le bitume. Après une heure de marche, nous voilà au point crucial, c'est le changement d'itinéraire. a la place d'un chemin, se dresse devant nous une énorme descente infranchissable. On a l'âme d'aventurier, alors on essaie quand même de descendre grâce aux explications qui nous sont données par un petit papi peintre. On se dit que si les auteurs du lonely ont dessiné un chemin sur leur carte, il doit bien exister. Et bien non (enfin pas pour les touristes, seuls les indonésiens y parviennent), ce guide est vraiment pourri, on fait donc demi-tour. On se fait le chemin inverse pour rentrer, nos randos sont un peu ratées mais celle-çi était mieux qu'hier (de belles vues sur les rizières, les vallées et maisons/hôtels de luxe). Au retour, on se fait de nouveau du porcelet et on décide de refaire un tour dans la ville mais la pluie en décide autrement. On joue donc aux dés en attendant la fin de l'averse (pour une fois Alex a perdu).

Une fois l'orage passé, on retourne dans une bijouterie pour m'acheter un cadeau. Sur les indications du centre d'information touristique, on se rend dans une librairie/centre culturel où l'on s'inscrit pour après demain à un atelier de confection d'offandes balinaises. Il se fait déjà tard et après notre dîner on se couche tôt afin d'être prêt pour le tour de demain : nous allons découvrir le nord-ouest de bali.

 

Jour 146 : Bali nord-ouest

C'est reparti pour une journée avec le fils de Darta à la découverte du nord de Bali et d'une petite partie à l'ouest. On se lève à 7h, déjeunons et partons rejoindre notre chauffeur à quelques pas de là. On se dirige tout d'abord vers le pura taman Ayun à Mengwi. Nous sommes les premiers touristes sur les lieux et c'est tant mieux car le site n'est pas immense mais comme il invite à la sérénité avec ses douves et beaux jardins,on préfère etre seul. Ce temple fait parti des plus beaux que nous ayons vu à Bali. Comme d'habitude, nous ne pouvons pas pénétrer dans le temple en lui-même (réservé aux indonésiens les jours de cérémonies) mais le parc est bien aménagé et nous pouvons ainsi faire le tour du temple tout en l'admirant. A notre sortie, les bus arrivent, ça tombe bien, nous on part maintenant en direction du Nord, cap sur jatiluawih et ses rizières à couper le souffle. La route est très belle, bordée de petits villages d'artisans, Aujourd'hui on découvre surtout la sculpture de porte et fenêtre en bois, c'est admirable. En approchant des rizières en terrasse, il faut payer un « droit d'entrée » mais notre guide essaie de l'éviter, c'est gagné, nous ne paierons pas. On s'arrête à deux points de vue pour photographier ces rizières puis marchons un petit quart d'heure le long afin de les admirer. Le soleil est si fort que l'on remonte vite dans la voiture et écourtons un peu la promenade. Le ciel se couvre sur les volcans et lorsque nous arrivons au lac Bratan pour visiter le pura ulun danu bratan, nous avons quelques instants calmes avant que la pluie ne fasse son apparition. Nous sommes ici devant l'une des cartes postales de Bali, en effet ce petit temple se trouve sur l'eau et le panorama qui l'entoure bien que nuageux est très beau. Nous montons ensuite encore un peu plus en altitude pour nous rendre aux « twin lake » (les deux lacs) à quelques kilomètres de là. Malheureusement, le temps ne s'améliore pas bien au contraire et un épais brouillard apparaît. On décide de faire demi-tour, tant pis pour les lacs, on décide de prendre la direction d'un autre temple en bord de plage, là on est quasi surs qu'il fait beau. En cours de route, nous nous arrêtons pour manger. La route est un peu longue pour arriver au pura tanah lot mais ça en valait la peine. C'est le temple le plus touristique et ça se voit, il y a des échoppe de bibelots partout. Lorsque l'on arrive devant, ce n'est pas magnifique et c'est marrée basse. Mais lorsque l'on emprunte un sentier qui nous permet de surplomber la cote et donc le temple, là on comprend pourquoi ce dernier a tant de succès. On est émerveillé par la beauté de la cote tout autant que par celle du temple. On resterait bien là un peu plus longtemps mais la chaleur nous terrasse de nouveau et l'on décide de rebrousser chemin pour rentrer à l'hôtel. On fait un détour par un petit spa pour prendre rendez-vous pour demain après midi puis on rentre, il est 16hh30, encore une journée bien remplie. On saute sous la douche pour se rafraîchir puis nous nous mettons au travail : photos, récit et mise à jour du site. On sort ensuite pour aller manger puis on rentre se coucher.

 

Jour 147 : Ubud ou la journée spéciale « fille »

On se lève vers 8h afin de prendre notre petit déjeuner et avoir le temps de nous rendre à notre cours. Et oui, vous avez bien lu, même en vacances, on va à l'école. Aujourd'hui, le cours est un peu particulier puisque nous allons apprendre à confectionner les offrandes que les balinais font quotidiennement pour leur propre maison ou temple. On a le droit à un cours particulier avec une petite mamie qui ne parle pas un mot d'anglais mais qui sait très bien se faire comprendre(surtout lorsqu'on ne fait pas comme il le faut). On commence par des choses simples puis c'est de plus en plus compliqué. Heureusement, c'est notre petite mamie qui fait les découpages dans les feuilles de cocotiers, nous on les assemblent et c'est déjà pas mal. On en apprend ainsi un peu plus sur la culture et la religion balinaise (hindous à leur façon). Cet atelier est un bon moyen pour s'immiscer un peu dans la vie balinaise. Après une heure trente, nous avons de belles compositions que nous ramenons à notre hôtel. On décore ainsi toute notre terrasse. On se pose un peu puis alex part chercher notre plat favori le midi : du porcelet. On se dépêche un peu car à 13h, un minibus doit venir nous chercher pour aller se faire une après-midi détente au Spa. A 12h40, alors qu'alex est toujours sous la douche, notre chauffeur (français et propriétaire du salon) est déjà là. On se presse donc mais l'effet  bénéfique de la douche disparaît aussi sec, tant pis on sera tout poisseux à notre arrivée au salon. Je choisis un forfait de 5h tandis qu'alex choisit lui 3h45 de soin. C'est parti pour 5h de pur détente et de relaxation. Je n'ai jamais pris autant soin de moi que pendant cet après-midi (tout comme alex) et ça fait un bien fou (surtout en voyage et pour la modique somme de 25€ soit 5€ de l'heure). Pour cela, j'ai eu le droit à un bain de pied puis un massage traditionnel balinais d'1h15, puis un gommage de tout le corps à l'avocat puis un masque corporel de nouveau à l'avocat pour finir avec un bain aux fleurs et aux huiles essentiels (le tout accompagné d'un thé et d'une salade de fruit). Tout cela, ce n'est que les 2 premières heures (alex lui a le droit à un massage traditionnel en reflexologie du corps pendant ce temps). Ensuite, on expérimente un traitement facial d'une heure comprenant massage et masque (carotte pour moi et miel pour Alex) du visage, il s'en suit un masque pour les cheveux avec massage du crâne d'une heure et je finis par une manucure et une pédicure pendant qu'alex part confirmer notre changement de départ pour les iles gili. En effet on a décidé de rester un jour de plus à Ubud et de ne partir qu'après demain pour la plage. Après ces 5h de pur bonheur (on a l'impression de sentir bon pour une fois), on nous ramène à l'hôtel. il est déjà 18h30, on se prépare donc à partir manger. Au restaurant, on télécharge quelques séries (vive le wifi) et l'on rentre se faire une soirée « cinéma ».

 

Jour 148 : dernier jour à ubud

Nous avons décidé de prolonger un jour de plus notre séjour à Ubud rien que pour le plaisir. On se lève vers 8h, prenons notre petit déjeuner puis partons en ville car aujourd'hui, il y a une cérémonie balinaise malheureusement pas dans la rue mais plutôt dans les endroits où il y a l'apprentissage de la culture sous toutes ses formes. En effet, les balinais vénèrent ce jour la déesse de la connaissance. On se rend donc vers une école : il y a une cérémonie dans la cour de récréation. Tous les enfants sont en costumes traditionnels, c'est super beau, chacun amène des offrandes sur une grande table, c'est gigantesque. Ensuite, chacun à leur tour, ils viennent se recueillir dans le mini temple de l'école. On voit ensuite un grand nombre de femmes dans la rue amenaient de grandes offrandes aux différents temples de la ville. Même les offrandes journalières, aux pieds de chaque porte sont plus grosses que d'habitude. Après cette petite introduction dans les festivités balinaises, nous retournons à l'hôtel pour faire nos sacs et se reposer un peu. Après le déjeuner, nous allons faire un tour au marché et alex s'achète un sarong (tenue des hommes). On rentre tranquillement après le petit tour puis ressortons pour aller dîner. on se prend un apéritif et de la terrasse de notre resto, On surplombe l'un des innombrables spectacles de danse et musique d'Ubud. On met le site à jour avant de partir pour une semaine sans internet, Malheureusement, une coupure d'électricité générale à toute la ville nous empêche de terminer notre session internet. On mange donc en amoureux à la lueurs des bougies tout en contemplant le spectacle (qui lui à un générateur). on rentre ensuite se coucher car demain on a une longue journée devant nous. 

 

Jour 149 : départ pour les gili

Lever à 6h15 pour être en bas de notre rue à 6h30 : que c'est dur ! Et il fait déjà chaud, cela ne présage rien de bon pour le reste de la journée. notre minibus arrive un peu en retard mais de toute façon, vu le nombre de transports différents aujourd'hui, mieux vaut être patient. On nous amène tout d'abord à l'agence, de celle-çi nous prenons un bus plus grand (dont nous n'avons pas besoin, nous ne sommes que 5) qui nous mène en une heure au ferry. On doit ensuite attendre une heure avant de pouvoir accéder au ferry et encore 40min avant que celui-ci ne démarre. On s'est installé à un petite table sur le pont, heureusement, on est protéger du soleil. De nombreux vendeurs profitent de l'immobilité du ferry, pour nous proposer à manger, Nous avions déjà fait nos provisions mais achetons quelques fruits en plus. La traversé jusqu'à l'ile de lombok est aléatoire : entre 3 et 5 heures suivant le temps et la mer. Par chance, nous mettons 3h à arriver mais il nous faut patienter une heure pour qu'il y est une place sur le quai pour débarquer, c'est bien notre vaine ! A la sortie du bateau, un autre minibus nous attend. nous atteignons un petit port de pêche au nord de lombok après 1h45 de route magnifique (crique, cocotier et plage splendide). On embarque sur un petit bateau à moteur qui dessert les trois îles de gili, Par chance, nous nous arrêtons à celle que nous avons choisi en premier. Ici, pas de moyen de transport à part quelques cidomo (calèche). Nous préférons la marche à pied, l'ile n'étant pas bien grande. On cherche un hôtel situé sur la plus belle plage, en fait l'unique plage accessible de gili air. Du coup, ici les hôtels sont chers, on continue donc notre chemin, mais sous le poids des sacs, la chaleur et le sable, on finit par craquer et retourner dans le plus chouette des hôtels que nous ayons trouvé. On loue un bungalow sur deux étages, face à la mer. On s'installe rapidement, passons sous la douche et courons à la plage. Evidemment, à cette heure çi (il est plus de 18h) plus personne ne se baigne sauf les indonésiens. L'eau est chaude  et nous rafraîchit à peine mais que c'est bien, on sait déjà que 5 jours, ça va être trop court. Par flemme, on décide de ne pas s'embeter ce soir et de manger au restaurant de notre hôtel, situé sur la plage face au volcan rinjani. notre repas se fait à la lueur de la pleine lune, c'est magnifique. Sur l'ile il n'y a pas beaucoup de distraction (hormis la défonce – herbe et champignons - ), on part donc se coucher rapidement.

 

Jour 150 : premier jour de détente

Vers 8h30, nous descendons de notre perchoir pour se rendre au restaurant pour le petit déjeuner : jus de fruit pressé, salade de fruit et crêpe à la banane. De là, nous n'avons que quelques mètres à faire pour s'affaler sur les gazebos (plate forme ombragée avec coussin et table face à la mer) et flemmarder ici toute la journée. Notre temps se décompose entre lecture (un livre par jour quasiment), jeu (cartes et dés), baignades et snorkelling (masque et tuba). Notre troc fait en thaïlande est bien utile car on a maintenant chacun notre masque et tuba, et nous pouvons profiter ensemble de cette activité que nous adorons. Les fonds sous marins ne sont pas exceptionnels (les coraux sont quand même bien endommagés) mais il y aune multitude de poissons. Certains que nous avons déjà vus aux maldives sont présents ici mais il y en a plein d'autres. J'ai pris peur quand nous avons croisé un serpent aquatique. D'après les dires d'alex, je l'ai littéralement poussé dessus avant de m'enfuir à la nage. Le midi nous avons pris notre repas bien confortablement installé sur nos coussins (on ne s'est même pas levé pour aller manger à la table du resto). En fin d'après midii, alex est retourné faire du snorkelling et à découvert de bien plus beaux fonds sous-marin vers le tombant. Il me dit que tant qu'on ne va pas là-bas, on a en fait rien vu. C'est promis demain, j'irais moi aussi vers le tombant. On va ensuite au bungalow prendre une petite douche puis on part à la découverte des quelques restos qui bordent la plage. On finit par en trouve un dans nos prix juste en face d'une librairie d'échange de livre, c'est parfait, on va pouvoir renouveler notre stock, dans quelques jours, quand on aura finit les nôtres. Au resto, on nous propose de faire une sortie de 6h de snorkelling autour des trois îles. On a entendu dire qu'on pourrait y voir des tortues à coup sûr, ni une ni deux (après négociation bien sur) on réserve une sortie pour dans deux jours. On rentre ensuite à l'hôtel, bien content de ce petit séjour balnéaire qui se profile.

Jour 151 : deuxième jour aux gili

On ne vous apprendra rien en vous disant que nous avons fait un copié-collé de la journée d'hier : affalement sur notre gazebo, jeux, livres et baignades ont ponctués notre journée. Le snorkelling est en effet beaucoup plus joli sur le tombant. Par chance aujourd'hui, il a fait un peu moins chaud et le courant n'était pas trop fort ce qui a rendu la visibilité optimale. Toujours pas de tortues en vue mais on est confiant, demain on nous en a promis.

 

Jour 152 : troisième jour merveilleux et magique aux gili

On se lève vers 8h30, on s'enfille un bon petit déjeuner face au volcan puis direction notre petit bateau pour commencer notre journée snorkelling. On monte avec tout notre équipement plus des palmes à bord d'une embarcation traditionnelle (deux flotteurs en bois) avec un plancher de verre (ça c'est pour les touristes mais c'est vraiment bien de voir les poissons et le corail pendant les différents trajets). On est un groupe de 7 mais on est surtout 5 qui suivons le guide, les deux derniers mènent leur vie. Notre première destination se trouve près de la troisième ile, la plus éloignée. c'est ici que nous devrions voir des tortues. Pour ne pas en perdre une miette, on a pris notre appareil photo waterproff (il a inter et à fonctionner). Au bout de quelques minutes, notre guide nous montre notre première tortue. Seul alex et moi, toujours collés aux baskets de notre plongeur-guide la verrons, les autres arrivant trop tard. On est déjà émerveillé mais malheureusement cette première rencontre fut brève car la tortue est partie vers le tombant puis les profondeurs. Nous ne désespérons pas d'en voir d'autres. Par chance, c'est environ 6 tortues que nous verront, elles sont si belles. On peut les approcher de très près et les suivre longtemps, elles sont majestueuses. On prend conscience de la chance que l'on a mais on a encore du mal à réaliser, c'est comme dans un rêve. Nous qui d'habitude n'aimons pas trop quand il y a une trop grande profondeur sous nos pieds, aujourd'hui, nous n'avons plus peur de la mer. On aurait pu suivre les tortues n'importe où. Malheureusement au bout d'une bonne heure, il est temps de remonter dans le bateau pour une deuxième destination appelée le jardin de corail. On est déçu de quitter les tortues et l'on se dit qu'après ça rien ne sera aussi beau. C'était sans compter sur les trois nouvelles  tortues que nous découvriront dans le jardin de corail. A 12h, le bateau nous dépose sur gili meno, la deuxième plus petite ile pour une pause de 2 heures : on se prélasse à nouveau sur notre gazebo face à notre île et aux plus belles plages des gili, il n'y a pas de doute c'est à meno qu'il faut venir pour les plages turquoises et sable blanc (malheureusement c'est aussi la plus cher). On profite de ces deux heures pour se baigner et aller visiter le centre de protection des tortues. Chaque année, ils sauvent les oeufs des tortues des prédateurs et relâchent les tortues quand elles ont atteint une taille acceptable (au bout d'un an environ). Le ciel s'assombrit et si nous voulons faire une troisième sorti snorkelling autour de notre île, il faut lever l'ancre. Pour notre dernière « plongée », on longe toute la cote de nôtre île et là comme par magie, nous voyons notre dernière tortue de la journée. On est super content et surtout on se dit qu'il est possible d'en voir même sur notre île. On rentre vers 15h30, bien épuisés, suivre les tortues n'est pas de tout repos surtout quand on lutte contre les courants. on se pend une bonne douche puis on va se reposer face à la mer devant notre hôtel. Le soir on va manger dans notre petit resto découvert la veille. C'était une journée formidable que nous n'oublierons pas de si tôt.

 

Jour 153 : Quatrième jour de détente aux gili

Pas grand chose à vous raconter : on flemmarde toute la journée selon nos petites habitudes prises très rapidement. On se dit qu'il serait peut être possible de revoir des tortues près de notre île. Malgré un courant assez fort, on part à la nage jusqu'au point de rencontre de la veille. c'est difficile : la visibilité est mauvaise et sans palme difficile d'avancer à contre courant. Alors que je décidais qu'on fasse demi-tour, Alex tombe nez à nez avec une tortue : la même que celle d'hier, on en est sûr vu sa taille. C'est son territoire, on s'est désormais où l'a trouver même si son territoire demeure tout de même assez vaste. On l'observe un bon moment mais je fatigue rapidement à me battre contre les vagues. Après 30 min, on finit par l'abandonner et retourner sur la plage. En fin d'après midi, on décide de faire le tour de l'ile (environ deux kilomètres) et de réserver notre billet retour pour Bali. En faisant le tour, on se rend compte qu'on est bien loti sur notre belle plage et que nous avons fait le bon choix d'hotel. Sur le chemin, on croise un cybercafé, et oui même quand on croit être isolé, il y a toujours quelques choses pour nous ramener à la réalité. On en profite donc pour consulter nos mails rapidement puis on se dépêche de rentrer, la pluie n'est pas loin. Encore une belle journée qui se termine sous les éclairs mais aucune pluie à l'horizon. Demain déjà notre dernier jour.

 

Jour 154 : dernier jour aux Gili

Et voilà, nous y sommes, c'est le dernier jour. Qu'est ce qu'on serait bien resté plus longtemps ! Evidemment, on reprend nos marques et nos rituels : petit déjeuner puis farniente à l'ombre sous notre toit de paille. Le vent est de la partie aujourd'hui et rend la mer plus agitée. Alex partira seul à la rencontre de « notre » tortue. Il lui faudra un long moment pour la trouver mais en vain, il revient sur la plage tout fier avec une superbe vidéo de notre amie. Vers 15h, la pluie fait son apparition et nous oblige à nous retrancher dans notre bungalow. Le temps de finir nos bouquins et nous partons ensuite manger et échanger notre dernier livre. En rentrant, on est de corvée de sacs, nos vêtements puent le moisi car sur l'ile nous n'avions qu'une eau adoucie mais quand même salée. On se couche tôt car demain encore une grosse journée de transport avec l'effervescence de l'aller en moins.

 

Jour 155 : retour à Kuta et non à ... Ubud

7h00, nous sommes déjà à table pour notre dernier petit déjeuner face à Lombok. Nous partons ensuite en direction du petit port, à 10min à pied de l'hôtel. Notre premier moyen de transport : un bateau à moteur qui nous permet de revenir sur le « continent » à Bengsal, port de pêche au nord de Lombok. A notre arrivée, nous pensions trouver notre minibus mais il n'en ai rien. L'organisation perverse des indonésiens est simple : on barre l'accès du port aux bus, on met des charrettes à disposition des pauvres pigeons de touristes, évidemment tout cela à un coup et permet de parcourir 500mètres. On se souvient à ce moment là que le vendeur du billet nous avait dit de marcher dès la sortie du port, ce que nous avons fait. De là, nous patientons jusqu'à 9h30 que tous les touristes soient arrivés afin d'être répartis dans les minibus. C'est parti pour 2 heures de route en direction de lembar pour prendre le ferry public. En route, on s'arrête à Mataram, la « capitale » de lombok dans l'agence de voyage. On essaie à ce moment de changer notre destination finale, tout le monde nous dit que kuta c'est horrible, le seul avantage est la proximité de l'aéroport. On se dit qu'on serait mieux à ubud pour notre dernier jour. La négociation est impossible ou au prix de bakchich qui nous désespère, on décide de retenter le coup une fois sur Bali, on verra bien. Arrivés au ferry, il nous faut patienter presque deux heures avant que ce dernier ne « décolle ». On arrive finalement à 17h30 au port (heure prévue normalement pour notre arrivée à Kuta). On se précipite pour sortir du bateau afin de trouver une solution pour le trajet jusqu'à Ubud. Nous avons un gros coup de chance, il reste deux places dans le minibus pour ubud et notre chauffeur ne nous demande aucun extra. Par contre notre arrivée à ubud se fait dans la colère, le minibus nous dépose loin du centre (encore une de leur combine pour que nous prenions le taxi de leur ami). La route est longue jusqu'à notre rue d'hôtel que nous connaissons bien mais on résiste et on y va à pieds. Par chance, l'hôtel que nous aimons bien à une dernière chambre disponible. Après une bonne douche à l'eau claire nous partons nous restaurer là où nous avions nos habitudes. Les serveuses sont toutes contentes de nous voir et connaissent encore notre commande favorite, on est revenu à la maison pour quelques heures.

 

Jour 156 : dernier jour en indonésie

On profite aujourd'hui de cette journée de relaxe pour se lever un peu plus tard vers 8h45. Après avoir avalé notre bon petit déjeuner sur notre  terrasse, on se met à faire nos sacs correctement. En effet, ce soir nous prenons l'avion en direction de l'australie et là bas on ne rigole pas avec la douane et l'immigration. On refait bien le tour de nos 4 sacs. cela nous prend une bonne heure mais tant pis c'est le prix à payer pour que tout se passe bien. En attendant midi, heure à laquelle nous devons libérer la chambre, on joue un peu aux dés puis il est déjà l'heure de partir. On laisse nos sacs à l'hôtel puis allons manger dans notre restaurant favori. On y restera jusqu'à 15h, le temps de faire quelques téléchargements et de mettre à jour le site internet (on ne sait pas quand on aura internet de nouveau). On se décide à bouger un peu et à se rendre au marché artisanal. il nous reste quelques rouppiahs que nous pourrions échanger à l'aéroport mais je préfère les dépenser en souvenir. Comme Martine, la maman d'alex nous rejoint en australie, elle pourra ramener tout notre surplus. On en profite donc à fond et pour la première fois depuis le début du voyage, on se lâche un peu dans l'achat de souvenirs. Il faut aussi dire qu'à Bali rien n'est plus facile. On retourne ensuite au restaurant pour se prendre un sandwich avant de retourner à l'hôtel afin de prendre notre taxi pour l'aéroport. L'aéroport est à 1h30 d'ubud environ, on y arrivera vers 20h. L'attente à l'aéroport n'est pas très longue, on a enfin réussi à trouver un drapeau de l'indonésie bien que ce dernier soit tout petit. On embarque en direction de Darwin en australie avec un peu de retard et après trois contrôles des douaniers. Il est 23h, dans quelques heures nous retrouvons martine mais pour l'heure il est temps de dormir car demain notre voyage commence dès notre arrivée.