Pérou : du 05 Juin au 01 Juillet 2010

Itinéraire Pérou

 

J246 05/06/2010 bus arica – arequipa (pérou)

 

J247 06/06/2010 arequipa

 

J248 07/06/2010 arequipa

 

J249 08/06/2010 arequipa – chivay (canyon de colca)

 

J250 09/06/2010 chivay – arequipa (canyon de colca)

 

J251 10/06/2010 arequipa – départ pour cusco (nuit)

 

J252 11/06/2010 cusco

 

J253 12/06/2010 cusco

 

J254 13/06/2010 cusco

 

J255 14/06/2010 cusco

 

J256 15/06/2010 cusco – ollantaytambo – aguas calientes

 

J257 16/06/2010 aguas calientes – machu picchu - ollantaytambo

 

J258 17/06/2010 ollantaytambo – retour à cusco

 

J259 18/06/2010 cusco

 

J260 19/06/2010 cusco

 

J261 20/06/2010 cusco – départ pour nasca

 

J262 21/06/2010 nasca

 

J263 22/06/2010 nasca

 

J264 23/06/2010 nasca – départ pour lima

 

J265 24/06/2010 lima

 

J266 25/06/2010 lima - huaraz

 

J267 26/06/2010 huaraz

 

J268 27/06/2010 huaraz

 

J269 28/06/2010 huaraz

 

J270 29/06/2010 huaraz – départ pour trujillo

 

J271 30/06/2010 trujillo

 

J272 01/07/2010 trujillo – départ pour guayaquil

Jour 246 : départ pour Arequipa

On se lève vers 7h car nous devons être à la gare routière à 8h. On arrête rapidement un taxi sur le bord de la route. En 5 minutes, nous y sommes. La première partie du trajet se fait en taxi jusqu'à la frontière péruvienne. Le contrôle à la frontière chilienne est un peu moins long que d'habitude (mais c'est normal car on quitte le chili contrairement à quand on y arrive) par contre du coté peruvien, il faut sortir nos sacs, les faire contrôler, s'inscrire sur un registre (que pour les étrangers) et les douanes contrôlent l'intérieur et l'extérieur (surtout dessous) du bus. Une fois passé tous ces postes, on part pour la ville la plus proche de la frontière tacna. Ici, on doit attendre une heure avant de pouvoir prendre notre bus pour arequipa. L'agence du bus est bien équipée et nous avons le droit à internet pendant notre temps d'attente. On traverse ensuite tout le terminal pour trouver notre bus. Ce dernier est assez confortable malheureusement nous sommes à coté d'un très jeune couple avec un petit de 2 ans environ. Le trajet ne sera qu'un long calvaire. Les parents sont incompétents au possible, de vrais gamins, le petit est terrible. On en prendrait bien un pour taper sur l'autre et faire l'éducation de ce petit garçon. Le trajet est interminable et nous arrivons à Arequipa avec plus de deux heures de retard. Nous qui pensions avoir tout l'après midi ici, on arrive finalement à 17h45. On trouve un taxi à la sortie de la station de bus pour nous conduire au centre ville. On passe par la place des armes magnifiquement illuminée. Ca faisait longtemps mais en arrivant à Arequipa, on se dit que cette ville semble très belle, et on ne s'y est pas trompé. On s'installe dans un charmant hôtel en plein centre puis partons directement manger (on n'avait rien prévu pour le bus sauf un pauvre sandwich au poulet). On trouve un restaurant marocain qui nous fait très envie. On y mange super bien et ça nous change des patates, pizzas et pâtes. On rentre ensuite rapidement à l'hôtel pour dormir, on fera un petit tour de la ville demain pour découvrir notre quartier.

Jour 247 : Arequipa

Aujourd'hui, nous faisons une grasse matinée, et ça fait du bien. Alex se réveille vers 12h30 (en fait je l'ai réveillé car j'avais faim, il n'aurait pas du se coucher si tard). On se dirige vers la place des armes (que nous avions vu de nuit) puis en chemin, on se trouve un resto sympa : on ne change pas nos habitudes prises en bolivie, ce sera pizza et pâtes tandis que nos voisins mangent un cuy grillé (à traduire par cochon d'inde). Puis on se rend à l'agence que nous ont conseillé Emilie et Arnaud pour notre excursion dans le canyon de colca. On fait un petit tour de la place et on retrouve des habitudes qui ne nous avaient pas manquées : dire non aux personnes qui vous proposent tout et rien. Le pérou est touristique et ça se sent ! Avant de rentrer, on se ballade dans les rues piétonnes pleines de boutiques et on se laisse tenter par un petit dessert. Une fois à l'hôtel, on en profite pour écrire nos bilans en retard, ce n'est pas une mince affaire. On restera l'après midi au patio de l'hôtel et ne ressortirons que pour manger une fois de plus marocain : on s'achète un kebab. Alex goûte à l'inka cola, sorte de boisson gazeuse jaune au goût de malabar, pour ma part je n'y touche pas. Puis, on se regarde quelques séries sur l'ordi. Alex une fois de plus continuera jusqu'à tard dans la nuit.

Jour 248 Arequipa

On se lève vers 8h car aujourd'hui, on reprend le cours de nos visites ; nous partons visiter le monastère santa catalina à la lueur du jour pour éviter les groupes de touristes. C'est à quelques mètres de notre hôtel, nous y sommes donc un peu avant l'ouverture mais on nous laisse rentrer. On décide de prendre un tour guidé en français rien que pour nous avec une charmante péruvienne qui parle un français irréprochable. C'est une ville dans la ville : il y a des noms de places et de rues au sein du monastère. Ca ressemble un peu au couvent de Potosi mais seulement dans la forme car ici les nonnes avaient des chambres privées (véritables petites maisons) avec une cuisine et des servantes, le tout payé par leur richissisme famille. Elles avaient même le droit de sortir (en cas d'urgence), de se parler et même de se recevoir chacune l'une chez l'autre, c'est quand même moins draconien que les carmélites. Ce qui est appréciable, c'est que la religion n'est pas le point d'orgue de la visite, on est plus ici pour admirer l'architecture et comprendre la vie de ces habitantes. En sortant, on fait un petit tour par la place centrale pour y observer la vie péruvienne. Et bien, comme à la paz, les pigeons sont une adoration des petits et des grands. On rentre se pauser un peu à l'hôtel puis vers 13h nous sortons manger dans un resto français où il sert de somptueux râpées de pommes de terre. C'est énorme à manger même si alex préfère les râpées de la petite mémé. Puis toujours sur les conseils de nos amis, nous allons visiter le musée de la momie juanita. La visite est divisée en deux temps : un film sur les recherches archéologiques ayant menées à cette découverte puis une partie musée. Comme au couvent ce matin, nous avons une visite en français ce qui nous permet de mieux comprendre la découverte de cette momie et de ces consoeurs. Juanita est une momie de 12-13 ans qui a été sacrifiée au temps des incas pour apaiser les dieux. Ce qui est horrible, c'est que les enfants sont choisis dès leur naissance pour leur perfection et que chacun sait ce qui va lui arriver. Au moment fatidique, ils montent en haut d'un volcan, boivent un peu de chicha et recoivent un grand coup sur la tête pour en finir. Sur la momie juanita conservée dans de la glace on peut voir le coup porté au crâne. En sortant, on réserve notre billet de bus pour cusco puis on rentre regarder un épisode de Lost (première partie du dernier épisode -on attend cela depuis 6 ans-). Comme hier, on se mange un bon kebab, puis dodo pour être en forme pour notre excursion au canyon de colca.

Jour 249 canyon de colca

Nous nous levons vers 7h30 afin de boucler nos gros sacs (nous ne nous chargeons pas pour les deux jours à venir) et les mettre à la consigne. A 8h, nous attendons patiemment sur le trottoir l'arrivée de notre bus. Plusieurs bus passent devant l'hôtel sans s'arrêter puis enfin vers 8h40, voici le notre. Il est déjà bien plein et Alex et moi nous ne pouvons pas nous asseoir à coté. C'est un peu râlant pour les deux jours à venir mais tant pis, on s'en contentera. On tourne encore une bonne heure pour récupérer deux dernières personnes dans les faubourgs d'arequipa. Il s'avère que ce sont deux français, un père et son fils adoptif, qui visitent le pérou à la découverte de ses origines. Le trajet est long jusqu'à Chivay, village à l'entrée du canyon de colca. On traverse cependant de chouettes coins entourés par la cordillère enneigée. On est au milieu de la réserve naturelle de vigognes. Il y en a partout, entourées de lamas et d'alapagas. On fait donc quelques arrêts photos sur la route. Ces arrêts nous permettent également de s'adapter à l'altitude : le point culminant du jour est à 4800m mais contrairement à notre excursion au chili, tout le monde semble bien aller. Nous arrivons sur les coups de 13h à Chivay. On nous dirige vers un resto touristique mais plutôt de bonne qualité, c'est un buffet à volonté, Alex en profite pour manger un « peu » de viandes (ça change des pâtes et pommes de terre). On nous emmène ensuite dans nos différents hôtels. On est dans un petit hôtel simple mais très correct. On se repose un peu en attendant 16h. En effet, le bus vient nous rechercher pour nous emmener aux thermes de la ville. On enfile donc nos maillots de bain et c'est parti. On n'est pas surs de se baigner (si l'eau est comme dans le salar) mais on y va quand même. A notre arrivée, l'eau est réellement chaude, il y a 6 bassins/piscines (mais tout n'est pas ouvert). On choisit la première sur notre droite en arrivant, soit disant la plus chaude. Après une petite douche pour se mettre en condition c'est le grand plongeon dans une eau à 38°c environ. C'est génial ! On restera là plus d'une heure, Alex s'offrant même une petite bière sur les bords de la piscine. Il faut dire que l'eau est merveilleuse et le cadre bien sympathique. On a une belle vue sur le début du canyon et les montagnes environnantes.  Le plus difficile est de sortir des bains chauds à 18h20 quand la nuit est tombée et que vous êtes à plus de 3000m d'altitude et bien ça caille. On se presse donc pour s'habiller puis rentrons à l'hôtel une petite demi heure avant que le bus vienne nous chercher à nouveau pour le dîner. On nous emmène de nouveau dans un resto pour touristes où un petit groupe de musique/danse se produit. Heureusement, le resto n'appuie pas trop sur ses prix et la soirée est plutôt agréable. Dès le repas terminé, nous décidons de rentrer avant la fin du « show » car demain on se lève très tôt pour aller voir les condors. 

Jour 250 Canyon de colca

Nous y sommes, si nous sommes venus au canyon de colca c'est avant tout pour y voir des condors (même si les paysages parcourus sont très beaux). Pour ce faire, il faut se lever tôt (4H45) pour arriver lorsque les vents sont favorables aux grosses bébétes (généralement après 10h, les condors ne volent plus). On descend prendre un maigre petit déjeuner puis le bus vient nous chercher vers 5h20. Nous partons donc pour le canyon : sur le chemin nous faisons deux arrêts. L'un au village de yanque où à 7h du matin il y a déjà des danses folkloriques sur la place pour la joie des touristes. On s'arrête surtout ici pour visiter sa charmante église blanche en adobe. En attendant nos touristes péruviens (qui ne font qu'acheter de l'artisanat bien de chez eux), alex se fait copain avec un boxer qui ne veut plus nous lâcher. On s'arrête ensuite à un point de vue sur les terrasses de la période incas et pré-incas : c'esst un travail remarquable toujours utilisé pour l'agriculture d'aujourd'hui. On file ensuite vers la « cruz del condors ». On y arrive vers 8h30 : il y a déjà beaucoup de monde mais il ne semble pas y avoir de condors, tout le monde attend de manière plus ou moins attentive. On fait un peu le tour des observatoires afin de trouver une bonne place quand enfin on aperçoit nos deux premiers condors en contrebas. Ce n'est pas facile de les photographier vu leur vitesse mais on s'y attelle, on ne veut pas les louper. On restera là environ 1h30 en changeant un peu d'endroits. On en verra finalement environ 8 (mais c'est très subjectif – pas facile de les reconnaître -). Certains nous dépassent tout juste, on peut enfin les voir de près : c'est immense et majestueux. On ne se lasse pas du spectacle. Nous avions normalement une heure d'observation mais pour une fois nous serons les derniers au bus avec plus de 45 min de retard (mais cela n'a gêné personne, tout le monde était subjugué – enfin presque -). Le retour à arequipa sera long, on doit emprunté le même chemin : ce n'est pas les quelques arrêts au village ou pour le repas qui nous occuperont. Ce n'est pas grave, on a vu de sublimes condors et ça c'est génial. On arrive à arequipa vers 16h30. On s'installe de nouveau à notre hôtel dans la même chambre. On essaie de décharger les photos de ces deux jours puis on se regarde une serie sur l'ordi avant de sortir manger une bonne rapée de pommes de terre en ville. Au retour, je m'endors rapidement alors qu'alex profite du wifi pour rattraper son retard sur les nouvelles saisons de ses series préférées.

Jour 251 arequipa – départ pour cusco

On profite de dormir un peu ce matin mais pas trop car la mission la plus importante du jour est de réserver notre billet de train pour le machu picchu. Pour ce faire, Alex décide d'appeler l'agence car la réservation sur internet ne marche pas : on finit par avoir des places pour le 15 et le 16 au départ d'ollataytambo, ce n'est pas l'idéal mais au moins on peut y aller (ce fut comme même un calvaire). Puis nous faisons le check out de notre chambre et sortons manger soulagés d'avoir réussi notre mission. Avant de retourner à l'hôtel, on se ballade un peu en ville, on visite la cathédrale entre deux messes (qui ont lieu toutes les heures) puis on rentre pour une après midi internet, récits, photos du canyon et de ces fameux condors. Ca commence un peu à nous peser toutes ces écritures mais on essaie de persévérer pour que nos mamans ne nous étripent pas à notre retour (on espère que vous serez reconnaissantes – on accepte les cadeaux, l'argent et pourquoi pas les cartes bleues-). Finalement, arrive l'heure fatidique de quitter Arequipa pour rejoindre cusco. On prend un taxi pour se rendre à la gare routière et on se présente au bureau de cruz del sur la meilleure compagnie du pérou. C'est standing, il y a même une salle d'attente pour les clients avec internet et bar (comme à l'aéroport en classe vip). On embarque à 20h comme prévu, nos sièges sont plutôt confortables pour y passer la nuit. Au bout de 5 minutes, le steward nous distribue des grilles, nous allons jouer au bingo, et oui !!! Petit hic au milieu de la partie, le bus s'arrête sur le bord de la route ainsi que l'electricité et le moteur : on pense vraiment être maudits avec les bus. Mais finalement, 20 min plus tard, tout revient à la normale, le bingo se finit alors qu'il ne reste que 3 numéros à alex, celui ci est déçu ! On nous sert un mini truc à manger puis on s'endort en regardant Sherlock holmes.

Jour 252 cusco

On arrive finalement à Cusco à 6h du matin. Malgré la fatigue, on se trouve un taxi qui nous emmène à l'hôtel. Il est tôt, notre chambre n'est donc pas libre. Heureusement pour nous, il nous installe dans un dortoir pour 4 pour que l'on attende 10h le moment du check-in/check out. Nous mettons ce temps à profit pour finir notre nuit et regarder la fin de dexter ainsi que quelques grey's anatomy. Vers 10h, on s'installe dans notre chambre puis nous allons faire un petit tour en ville direction la place des armes. Cusco est une superbe ville pleine de beaux bâtiments, l'un d'entre eux en particulier est très sympa et d'ailleurs nous allons y manger, vous ne devinez pas ? Le mac do biensur ! Après cela nous nous dirigeons vers l'office du tourisme qui nous indique où trouver notre entrée au Machu Picchu ainsi que le billet touristique qui nous permettra de visiter toutes les ruines incas aux alentours de Cusco. Puis nous remontons à l'hôtel car aujourd'hui commence la coupe du monde. Sur le chemin du retour, nous réservons 3 excursions pour les jours à venir. Le match valait vraiment le coup de revenir : un magnifique 0 – 0 entre la france et l'Uruguay. Le reste de la journée est consacré aux comptes : il faut payer les galapagos et waltdisney. Vers 19h, nous sortons manger dans un petit resto super sympa avec un accueil chaleureux, nous y reviendrons ! Et c'est le ventre plein que nous remontons nous coucher dans un vrai lit.

Jour 253 cusco city tour inca

Nous nous levons vers 9h30 pour profiter du petit déjeuner. Ce matin nous allons nous balader en ville, comme je l'ai dit hier, cette ville a un attrait particulier (en dehors des pétards à 6h du matin) : on trouve une ville très animée pleine de gens qui répétent des chorégraphies très compliquées (c'est certainement pour l'inti raimy, fête du soleil – le 24 juin -). Après un passage éclair au mac do, nous remontons à notre agence vers 13h30. Mauvaise  surprise, la personne de l'agence nous fait redescendre sur la place des armes pour prendre notre bus (il ne faut pas oublier qu'à cusco ça grimpe), si on n'avait su on ne serait pas remonté ! Notre city tour commence par le temple du soleil de qoricancha qui se trouve au centre de la ville que nous avons vu ce matin en se disant qu'il faudrait y revenir, c'est chose faite. Ce qui est un peu triste c'est qu'il a été détruit par les conquistadors pour y construire un monastère. On retrouve cependant beaucoup de vestiges incas qui servent de soutien à ce nouvel édifice. Il faut dire que ces énormes murs avaient été construits pour résister aux séismes. On apprend la technique qu'utilisaient les incas pour ne pas avoir besoin de joint entre leur pierre. En fait ils les polissaient les unes contre les autres et leur donnaient des formes complémentaires un peu comme un puzzle. Notre deuxième visite est le site de sacsahuman. C'est un ensemble de plusieurs terrasses incas faites de pierres immenses et toujours sans joint et malgré cela les pierres restent emboîtées les unes aux autres. Nous gravissons les marches qui nous mènent au sommet de ce temple d'observation céleste et là nous avons une superbe vue d'ensemble sur cusco et la cordillère. Nous continuons vers le site de kenko, c'était un lieu de rassemblement pour les divinations et les cérémonies sacrificielles à la pachamama. Ce temple est taillé dans une roche volcanique et devant se trouve une pierre aux contours étranges qui était parait-il un puma. Puis on reprend le bus direction tambomachay. Sur le chemin, une « étudiante en tourisme » nous montre un film sur le pérou avec tous les sites touristiques à voir, les villes et grandes fêtes à ne pas rater, on se laisse tenter et achetons le dvd. Quand nous arrivons sur le site, le soleil commence à décliner et pourtant c'est un des plus beaux sites qui aurait mérité une belle couleur. On y trouve un ensemble de fontaines où les incas venaient se purifier avec l'eau sacrée avant les grandes cérémonies. En plus, nous avons une vue superbe sur la chaîne montagneuse des andes. Sur le retour, on fait un mini arrêt par puka pukara qui était la forteresse de surveillance de l'entrée de cusco. En arrivant en ville direction le resto d'hier soir puis l'hôtel pour un dodo bien mérité car le bus nous fatigue toujours autant.

Jour 254 cusco

Aujourd'hui c'est dimanche et comme on veut visiter quelques musées, on se lève tôt enfin vers 9h. Après le petit déjeuner, on descend sur la place qui comme chaque jour est animée. Puis on se dirige vers le musée du site de qoricancha que nous n'avons pas fait hier. Et bien pas de quoi fouetter un chat : quelques céramiques en miettes, quelques momies, un peu comme d'habitude, les explications en moins, la poussière en plus. Du coup, on se dirige rapidement vers le second musée que nous avons choisi, le musée d'art populaire. Quel mauvais choix, il est équivalent au premier. Quelques peintures et d'innombrables poupées illustrant la religion et les traditions du pérou se  dressent dans des vitrines sales. En sortant nous sommes dégouttés des musées pour la journée, on fait donc l'impasse sur le dernier choisi. En arrivant vers la place des armes, on remarque un attroupement inhabituel : en fait il y a un défilé en costumes traditionnels accompagné de fanfares. Nous découvrirons plus tard que c'était pour la procession des saints d'une église à une autre, la fête du corpus christi. Tout le monde participe, des plus petits au plus vieux, au moins notre journée s'illumine un peu. On s'arrête manger puis on remonte à l'hôtel car tout est fermé. Et oui, rappelez-vous, nous sommes dimanche. On essaye de s'occuper un peu du site en rattrapant notre retard en regardant les matchs de l'après midi. Puis arrive le soir : on essaie de se trouver un resto pizza pâte car depuis la bolivie, ça nous manque. Mais rien à l'horizon, on en choisit donc au hasard. Et bien, quel heureux hasard (on est plus chanceux en resto qu'en musée) car ce dernier est encore mieux que la veille : repas complet apéro et boisson pour 15 soles soit moins de 5€ par personne. On a presque des remords à manger car on se demande comment fait le patron pour survivre. Puis retour à la chambre car demain c'est journée complète dans la vallée sacrée.

Jour 255 pisac – ollantaytambo

Nous nous levons vers 7h30 pour avoir le temps de déjeuner avant de partir. On arrive à l'agence vers 8h30 et comme la dernière fois nous descendons à la place des armes. Notre première destination est le site de Pisac. On profite du trajet pour essayer de dormir un peu plus mais ce n'est pas facile car notre bus est occupé par une famille péruvienne : ils sont environ une vingtaine avec des enfants partout. Sur le trajet, on s'arrête dans un « marché » c'est à dire quelques stands de mamita qui vendent de tout (et surtout de rien). Puis nous arrivons enfin. C'est immense ! On retrouve trois villes : celle des paysans, celle des militaires et celle de la noblesse. Ajoutez y un cimetière, quelques fontaines sacrées, de nombreuses terrasses et un temple du soleil pour les prêtres, et vous aurez peut être une idée de la grandeur. On passe une bonne heure sur les lieux mais il nous faudrait une demi journée au moins pour tout voir. Puis on reprend le bus pour une heure de plus, direction la ville d'urubamba pour manger. Comme toujours, c'est un buffet à volonté et celui ci n'est pas mauvais. Ensuite, on part sur le site de ollantaytambo. On en profite pour repérer les lieux car c'est ici que nous prendrons le train pour le Machu Picchu. On se retrouve face à des terrasses en palier qui paraissent interminables. Mais après quelques efforts nous arrivons au sommet vers le temple du soleil. On emprunte un petit chemin le long de la falaise qui nous permet de redescendre. Ce site est superbe et possède pleins de particularités : tout d'abord, il est en forme de lamas alors que la ville elle est en épis de mais. Ensuite, sur la montagne d'en face, on distingue d'autres ruines accompagnées de visages taillés dans la roche. Au solstice d'hiver (qui a lieu dans 7 jours), le soleil est parfaitement aligné avec l'oeil d'un de ces visages. Bref, pleins de jeux avec le soleil et les étoiles, ce qui prouve la grande connaissance du ciel par les incas. Avant de repartir, on dépose quelques personnes du bus qui vont prendre le train aujourd'hui. Notre dernier arrêt est dans le village de chinchero où vivent probablement toutes les tisserandes du Pérou. Biensur, on s'arrête dans une maison où une « mini » mamita nous explique la laine, la coloration et le tissage et essaie de nous vendre ses productions (faites à 90% par des machines). Nous, on préfère jouer avec la nourriture, enfin avec les quelques cuys (cochons d'inde) près de la cuisine. Il fait déjà nuit, on visite donc rapidement la place centrale et l'église (de toute beauté mais photo interdite) puis nous rentrons à cusco. Pendant le trajet, un musicien nous fait un petit concert puis essaie de nous vendre son cd. Au Pérou, tout est prétexte à vendre. Une fois de retour, un petit menu big mac puis direction l'hôtel pour faire les sacs et dormir car demain c'est le départ pour le machu picchu.

Jour 256 départ pour le machu picchu

On se lève vers 8h, préparons nos gros sacs et un petit sac à dos (qui va nous suivre jusqu'au machu picchu). Avant de partir, nous prenons notre petit déjeuner et laissons nos sacs à la consignes de l'hôtel. Un peu avant 9h, nous hélons un taxi qui nous amène à la petite gare routière des bus pour urubamba et Ollantaytambo. Nous tombons de suite sur un taxi collectif (grande classe) qui nous propose un aller direct sur ollantaytambo pour 10 soles (soit 3€ - prix conseillé par notre hôtel -). C'est parfait. En 2 minutes, le chauffeur trouve deux autres personnes, et bien que le taxi pourrait contenir le double de passagers, nous partons. Nous avons déjà fait ce trajet la veille mais je le trouve toujours aussi beau : on a une vue magnifique sur la cordillère enneigée et nous pouvons découvrir quelques lagunes et glaciers, splendide ! On arrive à Ollantaytambo un peu avant 10h. On comprend à notre arrivée que le chauffeur a un peu mis le turbo car il pensait que nous partions avec le premier train de 10h. Mais c'est sans nous connaître, nous on aime prendre notre temps et toujours avoir de l'avance (surtout pour le machu picchu, il est hors de question de louper notre train). On a donc un peu plus de 4h devant nous : comme on a déjà visité les ruines incas la veille, on fait un tour dans le village puis on trouve un hôtel pour le lendemain soir (on prefere réserver car nous y arriverons vers minuit). On trouve un resto pour le déjeuner puis allons attendre patiemment notre train. A 14h30, nous embarquons dans notre minibus en direction de la gare. Il faut savoir que de graves inondations et glissements de terrains dans la région (ayant fait des dizaines de morts) ont temporairement abîmés la ligne de chemin de fer pour se rendre au machu picchu. C'est pourquoi, quand on dit qu'on prend le train, on prend en fait le bus puis le train bien plus loin, là où les ouvriers ont déjà oeuvrés. On tire d'ailleurs en grand chapeau à tous ces hommes qui travaillent comme des forcenés car on a vu les dégâts causés sur la route, et ce n'est vraiment pas beau. On arrive finalement vers 17h30 à aguas calientes. A la sortie du train, on se fait démarcher par une hôtelière, le prix est raisonnable pour cette petite ville de bout du monde (où l'on ne vient que parce que le machu picchu est là). On s'installe puis descendons explorer ses rues toutes tournées vers le touriste : on y trouve un grand marché artisanal, des bars, des restos et des hôtels : une vraie ville dortoir en attendant de voir la fameuse citadelle. On achète au passage nos billets de bus pour monter au machu picchu, ça nous évitera de le faire demain matin de bonne heure. On s'arrête ensuite dîner dans un resto chinois (ce n'est pas une grande réussite mais ça nous change un peu) puis direction le dodo, demain est un grand jour !

Jour 257 Machu picchu

A 3h20, je commence déjà à tourner en rond dans le lit, j'essaie de me rendormir mais rien n'a faire, je dois être trop excitée à l'idée de se rendre au Machu Pichu. Le réveil sonne à 4h20, on se prépare rapidement puis quittons la chambre. Il fait nuit noire dans le petit village d'aguas calientes encore endormi. Nous ne sommes pas les seuls touristes à nous diriger vers les bus et qu'elle n'est pas notre surprise lorsque nous voyons déjà l'immense file d'attente. Nous qui pensions nous lever relativement tôt pour être dans les premiers, on a raté notre coup. Il doit bien y avoir 200 ou 300 personnes avant nous. Il faut savoir que les premiers bus ne partent pas avant 5h30, certains sont là depuis bien longtemps (on se demande même si ils n'ont pas camper devant). On prend notre mal en patience. On aurait aussi pu décider de monter à pied au Machu Picchu mais nous n'en n'avons pas eu le courage : 1700 marches abruptes en pleine montagne, peu pour nous. Alors on attend notre tour : finalement nous partirons dans le 10ème bus soit à 5h35, donc dans les premiers quand même. 30 minutes plus tard nous y sommes : rebelote il faut faire la même queue pour le contrôle de nos tickets. Heureusement, toutes les formalités sont très rapides et en quelques minutes nous sommes sur ce que j'appelle la rampe de lancement du machu picchu. Je suis gênée par la foule (depuis le début du voyage c'est la première fois que nous n'arrivons pas à l'éviter – mais c'est tout bonnement impossible – même quand vous êtes montés à pieds, le site n'ouvre qu'à 6h soit en même temps que l'arrivée des premiers bus). On décide de suite de monter au point de vu que tout le monde connaît pour jouir du lever de soleil sur le machu picchu. On s'assoit et on attend patiemment. Notre récompense est là sous nos yeux, c'est un grand bonheur (qu'il faut malheureusement partager avec des dizaines de groupes -alex finit même par s'énerver avec un mec peu respectueux-)). Les premiers rayons du soleil font leur apparition vers 7h30 puis illumine complètement la citadelle vers 8h. A cette heure ci, il n'y a pratiquement plus personne au point de vue, ce qui est extrêmement agréable. On en profite donc encore quelques minutes avant d'entamer la visite du site avant que le soleil nous rende cette dernière difficile. A l'aide de notre livre bien détaillé, on parcours toutes les ruines du site, tous les quartiers, sans en perdre une miette. Il nous faut environ 4h pour en faire un tour plus ou moins complet. Vers  11h30, on décide de redescendre sur aguas calientes. On aurait pu rester la journée mais le monde présent sur le site à cette heure gâche un peu la magie de ce matin. On prefere rester sur cette merveilleuse vision et repartir. Alex est ravi, il attendait cela depuis tant de temps. On prend le bus pour redescende puis filons manger au resto dès notre arrivée : toutes ces émotions ça creuse. Bien fatigués, on décide de négocier une chambre d'hotel pour l'après midi en attendant de reprendre le train et le bus pour ollantaytambo à 21h. On se reposera tout l'après midi et ne ressortirons que pour manger un bout et attendre notre train. Ce dernier arrive avec 30 min de retard. Le trajet dure environ 1h30. Il est presque minuit lorsque nous arrivons enfin à ollantaytambo. Les 99,99% des passagers repartent directement sur cusco en taxi, nous nous avions pris la décision de rester ici pour profiter un peu de la nuit pour dormir et ne repartir que demain tranquillement (quelle mauvaise idée de vouloir faire différemment, mais cela c'est une autre histoire). On arrive à notre hôtel rapidement puis nous endormons comme de gros bébés. Le machu picchu, on ne t'oubliera pas !

Jour 258 retour à cusco

Nous nous levons à 8h car nous espérons pouvoir trouver un bus pour Cusco dans la matinée afin d'arriver pour le match de l'équipe de france diffusé à 13h30 à notre hôtel. Lors de notre départ de l'hôtel, la gérante nous annonce qu'il n'y a pas de bus aujourd'hui et demain car il y a une grande manifestation des agriculteurs. est ce une ruse pour nous faire rester plus longtemps dans son hotel ? On s'interroge et comme nous sommes toujours un peu méfiant dans ces cas là nous décidons de partir quand même et d'aller voir par nous même. On descend jusqu'à la station de train où normalement se trouve tous les taxis mais aujourd'hui, il n'y en a aucun ou alors bien gentiment garés sans propriétaire. On décide d'attendre le premier départ de train pour le machu picchu car là il devrait y avoir du monde. Au bout de 45 min, on se résigne à remonter au village et en faire le tour pour voir ce qui s'y passe. J'attends alex sur la place principale pendant qu'il tourne vers les points stratégiques (là où d'habitude il y a des taxis, mini bus et bus pour les locaux) mais rien à l'horizon. On comprend donc qu'il y a bien quelques choses d'inhabituelles qui se trament : on finit par avoir la confirmation d'une immense grève paralysant tout le sud grâce aux policiers (qui sont bien décidés à ne pas aller sur les lieux pour faire la circulation – soit disant c'est très dangereux -). Une personne indique aux quelques touristes qui tournent en ronds comme nous une possibilité de solution pour quitter ollantaytambo. On prend donc le chemin montré mais malheureusement aucune voiture ne viendra : on fait environ 4 kms sans rien voir à l'horizon si ce n'est un camion poubelle qui nous explique l'état de la route. Tout ceci n'est pas rassurant : la grève durera deux jours mais il y aura peut être des possibilités de partir dans la nuit. On se resoud donc à vouloir partir à tout prix et décidons d'attendre le soir (pour certain à partir de 17h pour d'autres pas de déblocage avant 0h, on est bien mal barré avec ses infos contradictoires). On s'installe donc dans un resto où nous y prenons notre petit déjeuner, puis un peu plus tard un repas léger, puis après le match (à chier) de l'équipe de france on s'offre un dessert. Vers 15h30, on part faire un peu d'internet avant de rejoindre deux suissesses avec qui nous devons trouver un taxi à partir de 17h. En effet, à midi, nous avons rencontré un groupe de français et leur guide qui très gentiment nous a expliqué la situation – beaucoup plus facile de tout comprendre en français -, il devrait y avoir des solutions dès 17h sur une petite place du village. Vers 16h30, on trouve qu'il y a beaucoup d'agitation, on suit donc le flux de péruviens : un bus vient d'arriver, on se faufile pour faire partis du groupe malheureusement le chauffeur ne veut pas de touristes, nous sommes refoulés aux portes du départ. On croise un peu plus tard l'un des touristes français rencontré au resto ce midi. Alex y va un peu au culot mais on est vraiment fatigué de cette situation et lui demande si il n'y aurait pas deux places dans leur bus (on avait entendu qu'ils partiraient ce soir quoi qu'il arrive). Daniel (c'est le prénom de ce charmant monsieur) nous dit d'attendre 10min, il va voir ce qu'il peut faire. Lorsqu'il revient sa tête ne nous laisse rien présagé de bon et pourtant la guide et le chauffeur sont d'accord. On est content même si ce n'est pas encore gagné. On suit donc daniel à son hôtel, faisons la connaissance de tout ce sympathique petit groupe et commençons à attendre avec eux. Le départ prévu à 17h n'a pas lieu, on attendra jusqu'à 20h30 et sur les indications des policiers nous comprenons qu'il faut tenter notre chance maintenant car de nouveaux manifestants arrivent d'amazonie et serons là vers 0h. Après un rapide repas, on se presse donc de partir. Sur la route, il y a des pierres partout que l'on tente d'éviter ainsi que des branches ou tronc d'arbres. On s'arrête une première fois à cause de quelques hommes saouls qui empêchent la circulation. Il nous faut presque 3h30 et un barrage d'hommes armés (avec quelques jetés de pierres rien de plus finalement) pour arriver à cusco. Notre super groupe nous dépose à quelques centaines de mètres de notre hôtel. On les remercie vraiment et donnons un bon pourboire au chauffeur (car il a pris des risques pour nous tous, lui aurait préférer rester à ollantaytambo). On se dépêche de rentrer à l'hôtel bien soulagé d'être arrivé. On regrette juste d'avoir laissé tomber les 2 suissesses rencontrées dans la matinée, veuillez nous excuser

Jour 259 repos à cusco

Nous nous levons vers 9h après notre journée éprouvante de la veille. Notre objectif est simple : nous devons décaler notre billet de bus prévu à ce soir pour avoir le temps de faire la dernière excursion que nous avions prévue et d'éviter d'éventuelles nouvelles grèves. Un petit aller retour rapide en taxi à la gare routière et c'est chose faite. On fait ensuite un petit tour dans la ville de cusco, toujours aussi animée par quelques défilés et répétitions puis nous rentrons tranquillement à l'hôtel. Sur le chemin, on s'arrête au Mac do car ça faisait « longtemps ». L'après midi est consacré aux photos, aux récits, enfin au site, encore et toujours ce site, on n'en voit plus le bout. Après ces trois jours d'émotions fortes, le repos nous fait du bien. Bien sur, on regarde les matchs en discutant avec alex, le mec de l'hôtel, qui félicite alex pour son espagnol et pour parler en plus l'anglais et le français. Vers 16h, on décide de sortir pour se faire une petit goûter. On en profite pour visiter un peu notre quartier de San Blas où sur la place un concert est organisé par l'alliance francaise pour la fête de la musique. Nous ne trouvons pas de boulangerie-pâtisserie et du coup après deux heures de ballade, on finit par rentrer le ventre creux. Pour le repas du soir, on se prend une grande pizza que nous dégustons au lit (on y prend vite goût). Puis on se couche tôt, fatigués de n'avoir rien fait.

Jour 260 cusco

Aujourd'hui, c'est de nouveau grasse matinée, enfin on se lève quand même vers 9h pour prendre notre petit déjeuner. Nous décidons ensuite de refaire un petit tour de ville (bien qu'on commence à la connaître par coeur). On croise un défilé de chars fait par l'école des beaux arts. On se retrouve face à un incavatar (mi avatar – mi inca), une momie, le président, un backpackers, un paysan, une mante religieuse, ... C'est très drôle et on y retrouve quelques belles satires du pays (gaz, pérurail, ...). Une fois le défilé fini, on s'arrête manger avant de rentrer à l'hôtel. Nous avons prévu pour cet après midi de finir de mettre à jour le site malheureusement internet à un attrait plus fort. Du coup, l'après midi passe plutôt vite. Pour le repas du soir, on décide de retourner au petit resto à coté de chez nous, le menu est toujours aussi copieux mais cette fois la salle est pleine. Ca nous rassure un peu. Et c'est encore une fois le ventre plein que l'on rentre se coucher prêts pour notre dernière excursion demain à Maras – Moray dans la région de Cusco.

Jour 261 maras – moray

On se lève vers 7h30 puis nos posons nos sacs à la conciergerie puis filons à notre agence. Comme à chaque fois, on nous fait descendre jusqu'à la place des armes. On profite du bus pour finir notre nuit (enfin surtout alex) bien que notre guide n'arrete pas de parler. Soit dit en passant, pour entendre des commentaires aussi nuls et monotones, on s'en serait passé, mieux vaut dormir que de l'écouter. Notre première destination est le site de Maras. Ce sont des  terrasses pre-incas utilisées pour stocker l'eau des volcans chargée en sel. En résumé, ce sont des salines. Il y en a des centaines mais pas une n'a la même couleur, c'est superbe ! Le sel est utilisé pour la cuisine, les animaux, l'agriculture et dans de nombreux produits de beauté vendus à la sortie. Puis c'est parti pour notre deuxième découverte : le site de Moray. C'est un site inca dédié à la fertilité. Ils y faisaient leurs expériences sur l'agriculture. Ce sont des terrasses disposées en forme d'utérus, situées dans un creux de la montagnes, pour récupérer l'eau des pluies qui malheureusement était trop vite saliniser par le sol. C'est probablement pourquoi, les incas ont abandonné le site. Pour descendre au centre du site, on emprunte des escaliers incas pas très pratiques. Puis on remonte manger un petit truc dans le bus. On profite des paysages du chemin du retour car c'est seulement la sixième fois que l'on passe sur cette route. De retour à Cusco, on s'arrête manger puis on rentre à l'hôtel. On écrit un peu en attendant 19h puis à l'heure dite on prend un taxi jusqu'à la gare de bus. Le films sont toujours aussi nuls mais après le repas arrive l'heure du bingo. Et cette fois c'est une histoire pour alex. Malheureusement pour nous le lot est un billet retour lima cusco ce qui a très peu d'interet pour nous. Alex est déçu mais il est quand même fier d'avoir gagné. Puis on essaie de dormir malgré les secousses du bus. La nuit sera longue... 

Jour 262 nasca

Nous arrivons à nasca vers 7h10 avec 20 minutes d'avance. Nous avons un peu mieux dormis que la première fois et heureusement vu le prix du bus. on attend à la gare routière que l'hôtel vienne nous chercher mais après plus de 45min à attendre et deux appels sans succès, on décide de prendre un taxi (on n'est pas à deux sols près – moins d'un euro). Lorsque nous arrivons à l'hôtel, il n'y a personne, ce sont les touristes qui nous ouvrent. On attend donc encore puis arrive le gérant, il vient de passer à la gare routière... On s'installe dans une chambre tout à fait convenable avec télé et salle de bain, c'est un luxe. On décide de se reposer jusqu'à 10h environ puis nous allons déjeuner. Après cela, alex règle les derniers détails pour notre vol au dessus des lignes de nasca pour demain puis part repérer les lieux pendant que je finis ma nuit. Nasca n'a rien de charmant et à part ses fameuses lignes (et son cimetière que l'on n'a pas fait), il n'y a aucune activité ici. Alex en chemin est passé au supermarché : à nous de bons sandwichs de pain de mie – mortadelle – fromage (vache qui rit) et paté. c'est un festin pour nous et cela sera notre repas pour les 2 jours à venir, des fois, il en faut peu pour être heureux. On passera la fin de journée dans notre chambre à regarder la coupe du monde (4 matchs par jour, on n'a pas le temps de s'ennuyer) et des séries sur internet. Ca fait du bien de se reposer un peu après tous ces trajets en bus. Le soir, ce sera de nouveau sandwichs puis dodo.

Jour 263 lignes de nasca

Ca y est, c'est un grand jour. On attendais cela avec impatience et malgré le prix astronomique et les 2 jours à attendre à nasca on ne regrette pas notre choix, ce fut court mais intense. On se lève vers 8h : selon les recommandations de notre guide, nous ne prenons pas de petit déjeuner avant le vol. Vers 8h30, un taxi nous emmène avec deux autres personnes de l'hôtel à l'aérodrome de nasca. Notre vol est programmé à 9h mais dès notre arrivée, nous devons payer la taxe d'aéroport, s'enregistrer et passer les contrôles de police. Nous ne savons toujours pas si nous ne serons que 4 à bord ou si nous aurons un avion de 12 places (le maximum). En route, l'organisatrice de notre vol a appelé le taxi pour lui demander nos poids, ce n'est pas très rassurant mais apparemment c'est bon, on peut prendre l'avion. Finalement, nous ne serons que 4 dans l'avion plus deux pilotes : ce sont les plus petits avions. J'ai un peu la trouille mais j'essaie de gérer car le vol ne dure que 30 min et j'aimerais bien en profiter. Une fois bien installés dans l'avion avec nos casques sur les oreilles, on se prépare au décollage. Pendant que l'avion roule, la fenêtre s'ouvre, une belle frayeure vite oubliée par un décollage réussi. C'est très étrange ces petits avions, on se croirait plus dans un manège qu'un avion : du coup, j'ai beaucoup moins peur que ce que je pensais. Au bout de quelques minutes, le pilote nous indique notre première figure, la baleine. On n'arrive pas à la voir tout de suite, on s'attendais tellement à quelque chose d'immense qu'on ne voit rien. On finit par la voir cette fameuse baleine mais nous ne serons pas assez rapide pour la photographier malgré nos deux passages successifs : un coup à droite, un coup à gauche. Les changements de directions sont brutaux et mon estomac apprécie guère mais celui ci tiendra le coup. Alex ressent beaucoup moins ce mal de l'air. C'est donc l'oeil aiguisé que nous survolons une à une les différentes figures : astronaute, singe, chien, condor, araignée, colibri, flamant rose, arbre, main et perroquet avant de rentrer sur nasca. On voit parfaitement les dessins : nos préférés restent le singe et l'araignée. A la sortie de l'avion (après un atterrissage tout en douceur – je fus très surprise -), on s'achète de suite un livre expliquant un peu ses lignes formidables et alex se prend un pendentif à l'image du singe. On a adoré ce tour et c'est encore difficile de réaliser ce que nous avons vu (il faut dire que c'est quand même très très rapide). On a essayé de mitrailler tout cela en photos et les résultats sont surprenant même à travers le hublot. Ces photos sont vraiment représentatives de ce que nous voyons depuis l'avion. On apprend ensuite grâce à notre livre que la baleine, qui nous paraissait minuscule, fait 65m de long et que le colibri lui en fait plus de 300. Ces figures sont donc immenses mais vu de l'avion elles paraissent quand même plus petites. On attend un peu notre taxi puis vers 9h45 nous sommes de retour à l'hôtel. On se prend un bon petit déjeuner puis direction la chambre pour voir un fabuleux match de l'équipe de france. Et dire que nous aurions pu prendre le bus aujourd'hui pour lima, on aurait mieux fait. On passera le reste de la journée à essayer de réaliser ce que nous venons de voir et à mettre le site à jour. La soirée est courte, je tombe de fatigue.

Jour 264 départ pour lima

Notre bus n'étant qu'a 11h, nous avons le temps de nous lever, de prendre un petit déjeuner puis de boucler nos sacs. On a décidé de toujours voyager avec la meilleure compagnie de bus du Pérou, cela est cher mais nos sacs sont en sécurité, ce qui est loin d être le cas avec d'autres compagnies : on a entendu parler de tellement de vols qu'on est plus prudent ici qu'ailleurs. A 10h, on prend un taxi pour la gare routière : après les habituels checking de nos sacs et un petit coucou à la caméra qui prend en photo chaque passager, nous partons enfin pour la capitale : lima. On ne nous a pas dressé un portrait de la capitale très engagent on a donc décider d'y passer qu'une journée pour la découvrir. Le trajet en bus est long, plus de 7h et les paysages ne nous divertissent que très peu : on suit la cote pacifique sous un ciel si brumeux qu'on se croirait au mois de novembre en france. On vient de quitter un beau soleil pour un crachin perpétuel, quelle chance ! On arrive finalement à Lima avec un peu de retard du à une circulation démente dans la capitale. A la gare routière, on achète directement notre billet de bus pour huaraz puis négocions fermement un taxi (les prix demandés sont exorbitant). Nous avons la bonne surprise de découvrir un fabuleux petit hôtel : c'est un musée à ciel ouvert, il y a des sculptures, des tableaux et de nombreux objets partout, on est sous le charme (surtout qu'on est à lima et que c'est l'un des hôtels les moins chers que nous ayons eu). On s'installe vite fait bien fait car il nous faut trouver une banque et manger un bout. On part donc en direction de la place des armes, magnifiquement éclairée. On mange rapidement puis rentrons se coucher. Aux premiers abords, la ville de Lima semble plutôt propre, jolie et possède de beaux bâtiments, nous verrons mieux cela demain.

Jour 265 lima

On se lève vers 9h puis allons prendre notre petit déjeuner avant de partir à la découverte de Lima. On n'a pas trop d'idées précises sur ce que nous voulons  visiter mais on fait directement une croix sur les musées : soit ils sont trop loins soit c'est du déjà vu en Bolivie ou à Cusco. On préfère donc aller à la découverte de l'architecture coloniale et voir ce que lima a à nous offrir. Comme notre hôtel est situé à 100m du couvent san francisco, on décide de commencer par là. Finalement, rien de bien folichon, ce n'est pas le plus beau des couvents que nous ayons fait puis notre guide est tellement nul que la visite est peu instructive. Seule la partie sur les catacombes est plus « marrante » : on y trouve des milliers d'os entassés les uns sur les autres (ce sont près de 70 000 corps qui ont été enterrés ici). A la suite de cette visite peu riche, on décide de ne pas faire la cathédrale. On part donc dans les rues de lima pour s'y perdre un peu. On retourne à la place des armes où un écran géant retransmet la coupe du monde : on en profite donc un peu. Notre impression de la veille n'était pas fausse : hormis un temps terne, lima a de beaux bâtiments à montrer, de belles maisons coloniales mais comme santiago son interet est limité. On traîne donc jusqu'à 13h dans les rues piétonnes, on fait même un peu les magasins : et hop un caleçon de plus pour alex puis nous rentrons à l'hôtel en milieu d'après midi. On passe la fin de la journée dans notre hotel-musée puis ressortons manger sur la place des armes. Je me prends une des spécialités : le ceviche (comme à santiago) c'est divin, moi j'adore le poisson cru mariné. On rentre ensuite puis on boucle nos sacs pour notre départ à huaraz demain matin.

Jour 266 départ pour huaraz

Nous nous levons vers 7h30 pour avoir le temps de déjeuner un peu, nous ne sommes pas surs de manger à midi dans le bus alors on fait quelques réserves. On descend ensuite puis trouvons un taxi rapidement. En 20 minutes nous sommes à la gare routière. On a réussi à tenir pendant tout ce temps une conversation avec la conductrice, on est plutôt fier de nous. A notre arrivée, toujours le même train train : checking des bagages, caméra puis on part enfin aux alentours de 9h30. Le trajet est très long et encore une fois on suit la cote pacifique pendant plus de la moitié du temps avant de bifurquer à l'est dans les montagnes. Heureusement, nous avons le droit à 3 films dans le bus ainsi qu'un bingo (aujourd'hui, nous ne gagnerons pas) pour passer le temps. On nous sert également un repas et à boire dans l'après midi. Seule l'arrivée sur la cordillère blanche est formidable, nous arrivons vers les plus hauts sommets du pérou à l'heure du coucher de soleil. On en profite donc avant d'arriver à la nuit tombée à Huaraz. A la gare routière, on appelle notre hotel qui vient nous chercher gratuitement, ca nous fait toujours plaisir. On s'installe dans notre chambre qui aux premiers abords paraît agréable mais s'avèrera très très bruyante pendant 4 jours. On décide de repartir vers la ville pour manger (notre hôtel est assez excentré) mais on découvrir qu'ils ont un service de livraison de pizza : on en profite donc. 30 min plus tard, on savoure nos pizzas sous la couette tout en regardant une série sur l'ordi, c'est aussi ça les vacances. Puis à 22h, alex descend à une réunion d'informations sur les différentes excursions possibles à la journée. La cordillère blanche attire de très nombreux trekkeurs mais nous ne faisons pas partie de cette catégorie. Quand alex remonte, on est un peu déprimé car rien ne semble fait pour nous : rando difficile sur une journée pour nous, on se demande donc si nous avons bien fait de venir. Demain, on essaiera de trouver des alternatives à ces longues randos en faisant le tour des agences.

Jour 267 repos à huaraz

Aujourd'hui, on n'a pas prévu grand chose, on voudrait essayer de trouver des excursions faisables par nos petits pieds et qui nous permettraient de visiter la région sans trop d'effort. On se lève donc vers 9h, profitons du petit déjeuner et découvrons la vue magnifique sur la cordillère blanche que nous avons de la terrasse de notre hôtel, tout simplement splendide. On se dit que si on ne trouve rien à faire, on pourra au moins profiter de ça. On décide de se rendre en ville pour réserver notre billet de bus et trouver nos excursions. On a quelques adresses mais finalement la première agence sera la bonne. C'est un poil plus cher qu'à l'hôtel mais cela nous parait beaucoup mieux. On a le choix entre trois excursions qui ne nécessitent que peu ou pas de marche : on en choisit deux, une pour demain et l'autre pour après demain. On se dirige ensuite à la compagnie de bus : on se prend le luxe de la première classe avec des sièges larges et qui s'inclinent vraiment, on espère ainsi pouvoir dormir un peu. On tourne ensuite un peu en ville puis on retire un peu d'argent. En se baladant, on se rend compte que les gens font la queue devant les banques. Ces queues s'étirent sur des centaines de mètres, ce qui est très surprenant. On se demande un peu ce qui se passe puis nous comprenons qu'il est important de retirer plus d'argent car il y a quelque chose d'anormale mais nous ne serons jamais vraiment ce qui se passe. Il nous faut près de 45 minutes pour pouvoir retirer : les atm n'acceptent pas nos cartes ou n'ont plus d'argent (alors qu'il y a deux heures tout était normal). On va ensuit manger dans un restaurant français conseillé dans notre guide. Ici, nous pouvons déguster une raclette, ce que nous nous empressons de faire, hum que c'est bon. C'est l'estomac bien rempli que nous rentrons à l'hôtel pour une petite sieste et pour regarder le match de la coupe du monde. En fin d'après midi, alex me bat à la belote avant d'aller chercher une pizza que nous mangerons au lit avant de s'endormir.

Jour 268 huaraz pastoruri

Nous nous levons à 7h30 puis nous nous dirigeons vers l'avenue principale où l'on doit venir nous chercher. Comme toujours on se retrouve dans un bus rempli de péruviens avec ... 2 espagnols. Notre guide, milto el dulce, a quelques tendances gays, il est cependant passionné et nous explique pleins de choses. Mais si quelqu'un ne l'écoute pas, il frappe dans ses mains ou siffle (comme à l'école). On fait un tour de présentation ou il nous demande nos hobbies, comme certaines personnes répondent « chanter », il nous pousse la chansonnette de sa voie déraillante. Le paysage est très beau car nous roulons entre les deux cordillères : la blanche et la noire. On s'arrête dans un resto pour commander notre repas de midi (enfin 16h) puis nous reprenons la route. Puis enfin, nous voilà à l'entrée du parc. On achète nos billets d'entrée et rapidement nous faisons un arrêt à une source d'eau gazeuse naturelle. Tous les  peruviens se précipitent avec leur bouteille pour les remplir d'eau malgré l'énorme panneau d'interdiction (de bons lecteurs ces péruviens). Puis, on repart voir la foret de plantes bizarres, on l'appelle ainsi car le nom nous a échappé. C'est une sorte d'énorme ananas avec un tronc qui sort des feuilles pouvant atteindre 14 mètres de haut. C'est impressionnant, à coté on est tout petit. Après encore 30 min de route, on arrive enfin au glacier pastoruri. Mauvaise surprise, il faut se faire 2 kilomètres de montée pour l'atteindre. On pourrait prendre un cheval mais on décide de se lancer à pied. C'est très dur d'autant que nous sommes à 4800m. A mi chemin, quand tout le monde abandonne son cheval pour continuer à pied, l'altitude nous embete vraiment et on décide de ne pas aller plus haut. On voit tout de même très bien le glacier et on a une vue à 360° sur les montagnes alentours. On rentre au bus une bonne demi heure avant les autres et on en profite pour grignoter quelques pop corn car il est tout de même 14h30. Le chemin jusqu'au resto nous permet de récupérer un peu, le repas est salvateur d'autant plus que nos assiettes sont énormes. Puis c'est le retour, tout le monde est silencieux et nous pensons que c'est pour éviter qu'el dulce nous fasse rejouer à la patate chaude avec un stylo comme ce matin (on se fait passer un stylo pendant que ce dernier compte jusqu'à 10, celui qui a le stylo à la fin doit raconter une blague en espagnol bien évidemment). On arrive a huaraz a 18h et on se pause tranquillement à l'hotel. Alex ressort faire quelques courses, ce soir c'est sandwichs comme à nasca (mais en moins bon). Puis nous nous endormirons rapidement car demain on repart pour  une journée complète d'excursion.

Jour 269 huaraz lagune llanganuco

Nous nous levons un peu plus tard qu'hier, on prend notre  petit déjeuner puis direction le bord de la route. Le bus passe nous chercher et bien évidemment ce dernier est rempli de sud américain. On commence la journée par un arrêt dans un village spécialisé dans la crème glacée bio. On goutte plusieurs parfums totalement inconnus pour certains : mention bien à la coco, au pisco sour et à deux autres fruits « exotiques »  (pour nous). Après cette pause digne des choubidous, direction le village de yungay. Ce dernier a été détruit lors d'une avalanche du à un tremblement de terre en 1970. Il faut dire qu'il est juste sous le huscaran, sommet à  6768m recouvert de neige. Du coup le village a disparu, seul le cimetière est debout construit sur des terrasse incas ou surplombe  un christ géant et la facade de l'église. Le reste est devenu un grand jardin florissant avec quelques vestiges pour ne pas oublier (bus compacté, ...) C'est impressionnant de voir les photos avant-après. Une fois ce tour de « village » finit, on prend une petite route de montagne pendant près de 1h30 qui nous mène au lac de llanganuco, il est d'un bleu clair éblouissant entouré de pics enneigés. C'est somptueux. On peut y faire un tour de barque mais on prefere se balader le long de la rive. Ca nous rappelle un peu le lac du mont gambier en australie bien que le bleu soit très différent. Au bout d'une heure, on prend le chemin retour. On s'arrête dans un resto qui ne propose que 4 plats : soupe, truite, porc et du cuy. Je prends une truite tandis qu'alex prend du cuy pour réaliser notre pari de mariage. Dans son assiette, nous trouvons donc un demi cochon d'inde avec tête, dents, pattes et griffes. Il ne manque que les poils pour le croire vivant. Ce n'est pas si horrible, ça a le goût du poulet mais seulement en fermant les yeux. Après cet intermède gastronomique, on remonte dans le bus direction un dernier village pour goûter au dessert typique d'ici. C'est comme de la confiture de lait mais qui aurait fermentée pendant des jours : immangeable. Puis c'est le long retour jusqu'à huaraz où l'on se commande des pizzas avant d'aller au lit.

 

Jour 270 repos à huaraz et départ pour trujillo

Pour notre dernier jour à huaraz, on décide de se reposer et de contempler ces belles montagnes de notre hôtel. On se lève donc tranquillement après s'etre bien reposé de la veille. On prend notre petit déjeuner puis pendant qu'alex regarde le match de foot je retourne me reposer (car je me suis réveillée beaucoup trop tôt en fait ce matin). Vers 11h30, nous partons en ville où nous téléphonons à un hôtel à trujillo. Surpris, lorsque nous appelons la dame appelle alex par son prénom s'en savoir comment cela est possible. En fait, elle a déjà une réservation pour nous faite par internet mais comme nous n'avions eu aucune confirmation de sa part, on l'a appelé. Tout est donc OK, elle nous attend pour demain matin. On part ensuite manger au resto français du coin : alex commande un couscous et moi des lasagnes (pas très français tout cela mais tellement bon). On rentre ensuite à l'hôtel pour regarder le dernier match de la journée. Je m'endors presque devant la télé tellement c'est nul. On consacre la fin de l'après midi à écrire nos récits et à surfer sur internet en attendant patiemment 21h, l'heure à laquelle nous partons. Vers 19h, nous nous commandons une pizza et à 21h, nous sommes prêt dans le hall de l'hôtel. La gérante nous conduit à la gare routière. En chemin, la voiture n'arrive pas à monter : alex et l'autre gars sont obligés de sortir et de caler la voiture avec des pierres. Moi j'ai quelques frayeurs quand la voiture au lieu d'avancer recule mais finalement on s'en sort bien et tout le monde peut remonter. On arrive un peu à la bourre mais notre bus à quelques minutes de retard ce qui nous arrange. On prend place dans un bus première classe (un peu moins bien que cruz del sur mais super confortable). Dès les premiers kilomètres, on nous sert un mini repas puis je fais rapidement dodo tandis qu'alex oscille entre bouquiner et regarder le film moisi à la télé. 

Jour 271 arrivée à trujillo

Nous arrivons à trujillo vers 6h45 sous les nuages. Nous avons finalement bien dormis dans ce bus, c'est même la meilleure nuit que nous ayons fait dans les transports. A la gare routière, on prend un taxi qui nous conduit rapidement à notre hôtel. On découvre une chambre vraiment pas terrible mais nous avons l'avantage d'avoir une petite terrasse privée avec une super connection internet. On se repose un peu histoire de finir notre nuit puis vers 10h, après un petit déjeuner, on commence à organiser notre séjour ici. L'objectif de la journée est simple : réserver un tour pour les sites archéologiques de la région pour demain et trouver une compagnie de bus pour nous rendre directement à guayaquil (sans faire un changement de bus à tumbes ou à la frontière). Pour le tour, c'est assez simple, on prend celui de l'hôtel : on n'a pas trop envie de tourner dans toute la ville. Pour le bus, c'est plus délicat, on a pas mal d'infos contradictoires. Finalement, en cherchant un numéro de téléphone dans l'annuaire, on trouve une publicité d'une compagnie allant directement à guayaquil. N'étant qu'à quelques rues de chez nous, alex s'y rend pendant que je continue nos recherches. Finalement, alex revient avec nos tickets en poche. OK, cette solution n'est réellement pas économique (60 dollars par personne) mais cela nous évite bien des « soucis » aux passages de frontières et on ne changera pas de bus (on peut donc espérer que cela soit un peu plus court). C'est finalement libérer de ces 2 obligations que nous partons manger en ville. La ville de trujillo est plutôt jolie : elle conserve de nombreuses maisons coloniales de toutes les couleurs et une très belle place des armes. Par contre, on galère un peu pour trouver un resto : on finit dans une brasserie aux airs huppés. On y mange pas si mal et c'est très chic, ça change des gargotes de rues. En sortant, on fait quelques courses au supermarché en prévision du repas de ce soir. Comme nous avons à disposition une cuisine, on va en profiter pour se faire nous même notre repas. On passe ensuite la fin d'après midi sur internet à mettre le site à jour puis à regarder nos dernières séries. Vers 19h, on se fait la popote puis dodo après une nuit dans le bus, ça fait du bien de retrouver un bon lit.

Jour 272 trujillo et départ pour guayaquil

Aujourd'hui, nous nous levons vers 9h, enfin moi je suis réveillée plus tôt et j'en profite donc pour surfer sur internet et déjeuner en attendant qu'alex se réveille. Notre excursion est prévue à 10h, on a donc un peu de temps. La veille, nous avons négocier de garder notre chambre jusqu'à notre départ prévu à 23h. On peut donc tranquillement partir ce matin sans se soucier de faire nos sacs pour ce soir. Vers 10h, on nous apprend que l'excursion ne commencera pas avant 10h30, on patiente donc dans la cour de l'hôtel, en compagnie du chien le plus laid du monde, j'ai nommé chan-chan : c'est un chien tout pelé ; cette race est présente dans le nord du pérou et est protégée car en voie d'extinction (quand on le voit on comprend pourquoi). Notre minibus arrive et la gérante nous dit d'y aller malheureusement ce n'est pas notre bus, on doit donc redescendre et prendre le second bus. La visite se fait en espagnol mais notre guide parle très lentement ce qui facilite grandement notre compréhension. Pour ce matin, nous allons visiter le temple de la lune et accessoirement le temple du soleil. Ces deux temples appartiennent à la civilisation moche ce qui est complètement nouveau pour nous et il faut bien le dire peu connue de tous. Le temple du soleil ne se visite pas encore car il n'a pas été pour le moment fouillé mais on peut l'apercevoir à partir du temple de la lune : c'est une énorme pyramide (un peu effondrée, il faut bien le dire) à degrés qui avait une fonction administrative. Le temple de la lune, quant à lui, nous réserve bien des surprises : tout en adobe, ce temple a été en parti détruit par le vent et la pluie mais ce dernier cache encore bien des trésors comme de magnifiques peintures et gravures colorées sur de nombreux murs et sur les différents étages de l'édifice. Les photos d'ensemble ne donnent pas grand chose par contre, sur les autres, on peut voir de nombreux détails et c'est ce qui nous a plu. Ce temple était un centre cérémoniel, on y retrouve donc de nombreuses figures de divinités. Notre guide est extrêmement intéressant et la visite n'en est que plus riche, on est émerveillé par cette « nouvelle » civilisation. En sortant, on va visiter rapidement le nouveau musée qui est gratuit pour le moment (il vient d'ouvrir). Comme cette visite n'est pas incluse dans l'excursion, on n'a que 15 minutes pour le parcourir, c'est bien dommage, car ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu un aussi joli musée. Pour le repas de midi, notre guide nous dépose en ville, on a environ une heure libre avant de repartir. On retourne donc manger dans notre brasserie chic puis à l'heure dite nous sommes de retour à l'agence. On part en direction de la zone archéologique de chan-chan. En chemin, on s'arrête visiter un petit musée qui n'a aucun inter et puis on découvre le temple du dragon, l'un des 14 temples situés autour de chan-chan, dédié à la fertilité. Ce temple, tout en adobe, possède également de beaux bas-reliefs malheureusement sa couleur jaune n'a pas pu être conservée. On part ensuite pour l'une des neufs citadelles qui composent le site. En route, on peut voir les ruines de la cité chan chan qui sont rongées par le vent et la pluie. Nous nous trouvons ici sur la plus grande ville en adobe précolombienne des amérique. Cette ville a été construite par la civilisation chimu qui a succedée à la civilisation moche. Dans cette citadelle, on visite ses 3 grandes places, son étang, ses tombes... Il y a également de très belles frises (restaurées pour la plupart) qui sont riches en motif. Une fois de plus, les photos d'ensemble ne rendent pas compte de la grandeur du site et c'est plutôt le détail qui nous a surpris. Ces visites de la journée ont vraiment été de belles surprises (nous avons tout de même une préférence pour le temple de la lune – alors qu'en théorie la vedette est la site de chan chan-) et nous sommes bien content d'avoir fait cette étape à trujillo. La fin de l'excursion se passe au bord de l'océan où nous découvrons les embarcations traditionnelles des pécheurs sous un beau coucher de soleil. De retour à l'hôtel, on se fait des sandwichs puis nous nous reposons en attendant notre bus à 0h. Vers 23h, nous quittons les lieux afin de rejoindre la gare routière où l'on nous annonce 1h15 de retard. Je n'en peux plu, je veux dormir ! Heureusement, nous avons quelques séries sur l'ordi, on se fait donc une séance « ciné » à 1h du mat à la gare de bus.